vieillesse est un naufrage, et son radeau est un appartement bourgeois en plein Paris. Tous les films de Gaspar Noé sont des mécanismes fatals qui conduisent leurs personnages à la destruction, et Vortex n’échappe pas à la règle. En réinventant un procédé éculé du cinéma, le split-screen, Noé parvient à saisir toute la véracité des prisons mentales qui guettent chaque homme au tournant de sa vie. Comme un fantasme de cinéphile passé à l’essoreuse, Dario Argento est un critique de cinéma errant dans les décombres de sa mémoire, littéralement enseveli sous les objets d’une passion fétichiste que la vieillesse a rendu cruellement désuète.
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