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Xavier Lemoine : « La question que nous pose l’islam touche à la survie de la France »

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Publié le

21 janvier 2019

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Xavier Lemoine, mayor of Montfermeil in Paris (Île-de-France, France).
Maire de Montfermeil depuis 2002, Xavier Lemoine est aux avant-postes de l’histoire et voit la Seine-Saint-Denis s’islamiser à grands pas. Il a tiré de nombreux signaux d’alarme mais sa voix résonne encore aujourd’hui comme celle d’un prophète prêchant dans le désert. Dans leur dernier ouvrage Inch’Allah, Gérard Davet et Fabrice Lhomme montrent que la Seine-Saint- Denis est en voie d’être totalement islamisée. La gauche bobo aurait-elle enfin découvert le réel ? Ont-ils vraiment découvert le réel ou bien ne peuvent-ils qu’acter les signes extérieurs d’une évidence qui ne peut plus être niée sous peine de discrédit ? Tout en continuant à revendiquer, comme auparavant, un monopole de la parole afin d’empêcher toute réflexion et action de fond sur des réalités qui engagent ni plus ni moins la survie de notre civilisation. Il n’y a eu aucune excuse, aucune réhabilitation vis-à-vis de tous ceux qui, au cours des trente dernières années, n’ont cessé de dire la vérité au prix de procès divers et de réputation brisée. Par ailleurs, l’ouvrage se borne strictement à un constat sans émettre la moindre appréciation ni proposition. Est-ce un livre de dénonciation, de mise en garde, ou plus grave encore, ne devons-nous le lire finalement, une fois passée la surprise feinte, comme la nouvelle réalité qui s’impose désormais à tous sans avoir à poser de questions ? Si ce livre nous fait gagner du temps, quant au partage du constat, il ne nous exonère, en aucun cas, de porter la réflexion et les propositions bien plus loin. Quand il était président de la République, François Hollande avait parlé de partition, pour évoquer certains territoires de banlieue. Que feriez-vous pour lutter contre cette ghettoïsation si vous étiez ministre de la ville ? Et le problème de l’islam relève-t-il d’abord d’une politique de la ville ? Notre grande erreur, en matière de politiques publiques menées ces quarante dernières années, est d’avoir pris les conséquences pour des causes. En effet, les graves dysfonctionnements sociaux, économiques et urbains, pour lesquels la politique de la ville a été créée, ont été considérés comme les causes sur lesquelles il fallait agir sans se rendre compte que nous n’étions que dans l’ordre des conséquences. La cause véritable était, elle, d’ordre culturel. L’exacerbation du « droit à la différence », où tout se vaut et s’équivaut, fruit du relativisme ambiant, a empêché de porter ce diagnostic. Elle a non seulement facilité mais légitimé la constitution de ghettos. La société française a pu répondre, quant à elle, à un « droit à la différence » par un « droit à l’indifférence ». La situation est désormais telle que l’on parle de partition. C’est un risque réel, mais c’est alors faire peu de cas de la paix civile. Hélas, je crains que nous ayons nous-mêmes mis en place des outils qui préparent cette partition, notamment au travers de ces « conseils citoyens ». Ils viennent concurrencer voire contester la légitimité des équipes municipales puisqu’il s’agit en quelque sorte d’un mini « conseil municipal de quartier » au sein duquel les élus municipaux, par principe exclus, doivent néanmoins mettre à disposition des sommes d’argent sans aucun contrôle a priori ou a posteriori. Par ailleurs, nous sommes bien loin d’avoir pris conscience des enjeux culturels, portés par des individus très structurés et d’en avoir déterminé et appliqué les « contre-mesures ». En effet, notre laïcité, qui n’est qu’un laïcisme, forme d’athéisme déguisé, est dans l’incapacité de comprendre et de contrer le système politico-religieux qu’est l’islam, qui met en balance, pour tous ses fidèles, la stricte observance de préceptes religieux qui régissent absolument tous les actes de la vie quotidienne – qu’ils soient personnels, professionnels, juridiques, familiaux, sociaux, politiques – avec l’espoir de triompher déjà ici-bas et de mériter la vie éternelle. La politique de la ville, pour nécessaire qu’elle reste comme premier outil d’intervention des pouvoirs publics en direction des populations successivement accueillies sur le territoire national, ne peut, à elle seule, prendre en compte et influer en quoi que ce soit sur la situation actuelle qui résulte, au mieux d’un aveuglement collectif devant la nature exacte de l’islam, au pire d’une entreprise délibérée d’altération irréversible de l’essence de la France. La question que nous pose à ce jour l’islam touche donc à la survie de la France. La réponse ne dépend d’aucun ministère en particulier, mais du devoir de chaque Français de connaître, comprendre et défendre ce que la France se révèle être au travers de son histoire et de se donner les hommes politiques et les institutions qu’il faut.
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