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[Cinéma] L’Été nucléaire : déchet radioactif
Il est des films mort-nés qui se résument à leur argument. Dans L’Été nucléaire, d’anciens amis d’enfance tentent de se protéger après un accident de centrale en se réfugiant dans une ferme. Hélas, les riches fragrances du film de survivant n’auront pas pu traverser l’Atlantique sans s’affadir chez nous. Dès les premières répliques, après une sortie de route, on sait que le film ne quittera jamais le bas-côté, celui d’un antique feuilleton AB production moins les rires enregistrés. [...]
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Éditorial culture de mai : Le poème, la chair et la mort

Le poème, la chair et la mort sont trois réalités aujourd’hui évacuées par un monde trivial, abstrait et anti-tragique. Le poème étant le lien le plus direct entre la chair et la mort, l’étincelle qui surgit de leur confrontation, ceci explique sans doute cela.

La mort n’est pas un thème en vogue, en dépit de son aspect fédérateur et égalitaire. Surtout, elle constitue, outre une issue inévitable, un bon stimulant. Les samouraïs le savaient, eux qui devaient chaque matin s’imaginer en détail la destruction de leur propre chair. Mieux que la gelée royale ou les postures de yoga, dix minutes de memento mori vous lancent une journée à plein régime. Pourquoi ? Parce que la conscience du point final pousse à articuler les phrases, et donc à assumer un destin, un destin à opposer au néant. Sinon, son déni transforme l’existence en un long bourdonnement monotone et qui ne s’interrompra pas moins.…

[Cinéma] Los fuertes : mille fois vu
ma gay sud-américain ne s’épanouit pas que dans les talents majeurs des encore trop méconnus Marco Berger ou Lucio Castro; il donne aussi du tout-venant, comme Los Fuertes de Omar Zúñiga Hidalgo. Dans une région sauvage et reculée du Chili, un thésard de passage s’amourache d’un rude pêcheur secrètement de la jaquette. [...]
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[Cinéma] Les passagers de la nuit : droit dans le mur
« La vie, c’est ce qui arrive pendant qu’on fait d’autres plans ». Dans l’idéal, Les Passagers de la nuit auraient dû illustrer cette belle phrase de John Lennon, mais il faudra se contenter d’un tombeau douceâtre pour les années 80. À l’issue d’un divorce, une famille avec ados héberge une jeune routarde dans le quartier Beaugrenelle. La chronique des possibles – premier septennat Mitterrand oblige – se referme sur le quant-à-soi des accomplissements mineurs et des rêves envolés. [...]
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[Cinéma] L’été l’éternité : fiction-doudou pour militants du NPA
Marseille, une ado se noie, ses potes encaissent le coup, un couple se brise. Pour son premier film, Émilie Aussel œuvre dans le snirf-chabada avec abus de voix-off et électro transie. Les adultes et la société sont hors-champ, hormis une insupportable troupe d’intermittents du spectacle avec metteuse en scène à dreadlocks mentales qui oblige un benêt à déclamer du Artaud. [...]
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Albert Edelfelt : peintre du temps retrouvé
Né en 1854, Edelfelt meurt à 51 ans en 1905. Il traverse « ce Siècle d’or de la sécurité » selon l’expression de Stefan Zweig, ce monde d’hier imprégné d’élégance. En 1873, Edelfelt s’exile à Anvers pour suivre des études à l’Académie des beaux-arts. Ambitieux, il rejoint ensuite Paris, la capitale internationale de la peinture. Il travaille alors dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme qui est renommé pour sa peinture d’Histoire. Car Edelfelt se destine au « grand genre »: des toiles inspirées par la littérature ou l’histoire finlandaise. Quelques peintures de cette période sont exposées au Petit Palais comme le Duc Charles insultant le cadavre de son ennemi. La technique est irréprochable mais le style est pompeux. Erreur de jeunesse ! [...]
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La possibilité d’une huile

Après le printemps vient l’été ! Les publicités alimentaires dégoulinent de bêtise, les lieux communs tiennent la dragée haute. Dès le mois de juin, nous allons subir sur nos écrans le sempiternel champ de Provence au son des cigales. Ce décor en carton-pâte de l’huile d’olive industrielle accompagné d’une voix off à l’accent du midi est tout aussi authentique que la silhouette d’Emmanuel Macron en sous-marinier.

Depuis trente ans les industriels nous prennent pour des gogos et veulent standardiser l’huile d’olive afin de concurrencer les huiles de tournesol et d’arachide. Il s’agit d’imposer un goût uniforme en niant la grande diversité des huiles françaises.

Sur la scène mondiale, la production française est un Petit Poucet. Mais un Petit Poucet en position de force : si quarante pays fabriquent de l’huile d’olive dans le monde, 61 % de la production mondiale vient d’Europe, l’Espagne étant le premier producteur). La part de l’Afrique dans la production est de 21 %, celle de l’Asie de 15 %, celle de l’Amérique de 2 %. Contrairement à de nombreux secteurs économiques, on voit qu’il n’existe ici aucune concurrence asiatique.

L’oléiculture en France représente 0,10 % de la production mondiale et seulement 5 % de la consommation nationale. Le reste est importé des gros pays producteurs comme l’Espagne ou l’Italie. « La France entretient une caractéristique par rapport à l’Espagne, explique Corentin Engel, fondateur de la marque Ouliva. Les producteurs espagnols possèdent de grands vergers et recherchent des économies d’échelle. La France possède une multitude de petits producteurs dont les coûts de production sont élevés. L’huile d’olive française devient nécessairement haut de gamme ».

Au printemps 2020, Corentin Engel lance sa marque Ouliva (la « récolte des olives » en provençal). Son intention est de tisser un lien entre le consommateur et le producteur. « Les industriels, en pratiquant les assemblages d’huile, ont fait disparaître les producteurs. On ne sait plus géographiquement d’où viennent ces assemblages. Leur but est de fournir une huile standardisée dont le goût ne varie jamais quelle que soit la localité ou la saison. Chez Ouliva, nous parlons des mains qui ont produit ces huiles et de la terre qui les a enfantées ». [...]

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Jacques Perrin : brave au cœur puissant

Acteur, réalisateur et producteur, Jacques Perrin avait foi dans le septième art : ? La projection d’une illusion et d’un rêve commun », disait-il. C’est peut-être dans les poèmes murmures par sa mère qu’il puisa la soif d’imaginaire et d’absolu qui le conduira face à la camera puis derrière, faisant de lui un serviteur de cet outil magique capable parfois de révéler l’invisible. Enfant de la balle, d’une mère comédienne et d’un père régisseur à la Comédie française, nourri par la littérature en un temps prémuni de l’omniprésence télévisuelle, le petit Jacques s’abandonne à de longues rêveries d’aventure et d’inconnu. Peut-être s’imagine-t-il déjà en Crabe Tambour, un chat noir sur l’épaule, en Prince fumant la pipe en cachette ou en observateur du peuple migrateur. Si sa longue carrière s’imprimera sur pellicule, c’est néanmoins au théâtre qu’il débute. D’abord avec l’acteur Antoine Balpêtré, parrain de sa sœur Eva, puis au Conservatoire qu’il intègre trois ans plus tard.…

L’Incorrect

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