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La passion des vignerons indépendants : l’or blanc d’Alsace

Véritable moteur économique, la filière viticole représente 40 % du produit agricole de l’Alsace. 4 000 viticulteurs emploient 15 000 personnes et 20 000 saisonniers. Chaque année 140 millions de bouteilles sont commercialisées dont 74 % sont destinées au marché français. L’exportation est essentiellement européenne avec pour marchés principaux la Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas. Le grand export (Asie, États-Unis) représente 25 % des exportations.

Devant la Loire et la Bourgogne, l’Alsace est le plus gros producteur de vin blanc. Son vignoble s’étend de Strasbourg à Mulhouse sur une bande étroite de coteaux. Protégé par la montagne (le massif sous-vosgien), le vignoble alsacien bénéficie d’un microclimat favorable à l’ensoleillement. Cette maturité exceptionnelle des raisins blancs donne des vins généreux et fruités.

Région élitiste et prospère, l’Alsace est aussi pionnière dans la viticulture biologique et biodynamique. En 2021, le bio représente 20 % du vignoble alsacien. En développant la viticulture durable, l’Alsace épouse les tendances actuelles de consommation.

Devant la Loire et la Bourgogne, l’Alsace est le plus gros producteur de vin blanc

Dans les années 50, l’exploitation du pétrole transforme radicalement le mode de vie des Bédouins. Chercheurs de perles, pirates ou commerçants à chameau, les Bédouins des Émirats deviennent en quelques années, les villageois les plus riches du monde. À 5 000 km de là, les Alsaciens prennent conscience de la richesse de leur sol. Dès les années 60, l’ouverture des frontières au commerce offre des perspectives d’enrichissement. Les paysans alsaciens abandonnent la polyculture pour se consacrer exclusivement au vin. Alors, posons la question crûment : les vignerons alsaciens sont-ils les Bédouins des Vosges ? [...]

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Illusions perdues : une réussite exemplaire
À partir du long roman réaliste de Balzac, Xavier Giannoli tire une fable cruelle aux résonances singulièrement troublantes à notre époque. Au-delà du drame du jeune ambitieux broyé par les différents partis d’une société aussi éblouissante qu’impitoyable, c’est le régime de mensonge généralisé engendré par l’avènement de la presse et du divertissement de masse dont Balzac a fait la satire dans Illusions perdues, bien avant Debord et sa Société du Spectacle, et c’est cette satire que le réalisateur reprend au cœur de sa brillante adaptation, l’augmentant même d’autres caricatures géniales, comme « La Machine a gloire » de Villiers de l’Isle-Adam, pour offrir au spectateur une charge complète, implacable et hilarante contre les vices de l’information contemporaine, saisis et dénoncés au moment de son éclosion, une charge qui redouble son impact à l’heure de Twitter, des fake news, du complotisme délirant comme de la corruption générale. [...]
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The Many Saints of Newark – une histoire des Sopranos : notre critique
De leurs tombes, les morts nous parlent et ils jugent les vivants qui les ont conduits là où ils sont : on n’enlèvera pas à David Chase une grande constance dans ses obsessions. Près de quinze ans après le noir qui refermait sa dernière saison, The Many Saints of Newark ranime Les Sopranos sur le mode du Parrain 2, en sautant une génération. Dans cette genèse, les pères ne valent pas mieux : celui de Christopher Moltisanti, le neveu de Tony, et pire encore, le père de son père (Ray Liotta dans un double rôle extraordinaire). [...]
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Albatros : notre critique
Comment réussir à vivre après avoir commis une bévue qui a coûté la vie à un homme ? Xavier Beauvois s’inspire de la mort de Jérôme Laronze, tué dans des circonstances suspectes alors qu’il se battait pour survivre dans son exploitation en proie à des contrôles sanitaires stricts. Ici l’accent est mis sur Laurent, commandant de brigade de la gendarmerie d’Étretat. [...]
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Les Olympiades : notre critique
Suppôt supposé du virilisme, Jacques Audiard fait son aggiornamento féministe avec Les Olympiades d’après plusieurs nouvelles d’un auteur de bande dessinée, Adrian Tomine : plus de femmes co-scénaristes (Céline Sciamma, Léa Mysius) et plus d’actrices que d’acteurs, histoire de montrer sa bonne volonté. Un gars, trois filles : combien de possibilités ? Pas bézéf. Combien de minorités ? Beaucoup plus. Une fois relégués les petits hétéro-blancs, masse informe d’étudiants harceleurs, les héros et héroïnes affichent fièrement leurs multi-traumatismes raciaux, économiques et/ou sexuels. La palme à un second rôle d’ado standuppeuse bègue, noire et en surpoids (que ne fut-elle aussi unijambiste ?) [...]
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Traité de la vie élégante : Malotru et demi

Mon cher E., il faut décidément que je tienne à vous pour vous accompagner dans ce lieu de perdition !

– Ma chère Mathilde, vous savez à quel point j’en suis heureux. Ceci dit, qualifier les magasins Olaf surgelés de lieux de perdition me paraît un tantinet excessif, même si je reconnais que, là aussi, c’était mieux avant, lorsqu’on pouvait y trouver, à côté des steaks hachés à 5 % et des brocolis bio, des pigeons, du chevreuil et du sanglier, et que les vendeuses étaient réputées très à cheval sur la politesse… Elles se répandaient littéralement en « bonjour monsieur », « merci monsieur », « au revoir monsieur » et se mettaient en quatre pour les clients, au point que je me suis demandé parfois si le fait de connaître par cœur le manuel de savoir-vivre de la Baronne Staffe ne figurait pas parmi les conditions d’embauche.

Songeant à cette époque heureuse, E. posa distraitement son sac isotherme rempli à ras bord sur le présentoir, séparé de la caisse par une vitre de plexiglas qui montait jusqu’à deux mètres de hauteur – mais sans remarquer que du même coup, il s’approchait de quelques centimètres de trop de la cliente précédente, enfreignant par là-même les sages prescriptions de Salomon – le bras droit d’Olivier Véran, pas le fils du roi David. […]

Avant d’ouvrir la porte, il lui glissa en souriant qu’être malotru, c’est mal, mais que parfois, ça fait du bien

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The French Dispatch : notre critique

Faux Citizen Kane en Tatiscope, The French Dispatch enquille trois sketches coinços-farfelus sis dans la ville imaginaire d’Ennui-sur-Blasé. Convoquant autant de citations qu’il est possible à chaque plan, la prolifération narrative est mise au carreau dans l’habituel style ligne claire que ne dérangent pas les sinueux décadrages de caméra. L’écart strabique entre voix-off et images devient néanmoins rapidement déplaisant comme un caillou dans la chaussure. […]

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La Fracture : notre critique
L’ouverture du film laisse dubitatif : un couple de bourgeoises (Marina Foïs et Valeria Bruni-Tedeschi) s’engueule par sms dans leur joli appartement parisien. En montage parallèle, un routier surexcité (Pio Marmaï) débarque dans la capitale pour participer à une manifestation de Gilets jaunes. Le ton est léger et, pour le moment, on craint le pire : une comédie boulevardière sur la lutte des classes. Il n’en est rien : contre toute attente, La Fracture est un terrible uppercut, un vrai film politique et social. [...]
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