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Kit Sebastian : Frisson anatolien

Melodi est-il la suite de Mantra Moderne ?

Kit Sebastian?: Melodi poursuit l’exploration sonore commencée dans notre premier album sans constituer pour autant un « deuxième volet ». Après avoir exposé notre manifeste artistique dans Mantra Moderne, nous avons élargi notre langage pour le transposer vers quelque chose de plus grand et contemplatif, tout en enrichissant notre palette instrumentale par des cithares, clavecins, congas, bongos, balalaïkas, orgues et saxophones.

Merve Erdem?: On a franchi un cap, trouvé une nouvelle dimension dans le son : des musiciens de session ont rejoint l’aventure pour conférer à l’album une saveur orchestrale plus intense.

Lire aussi : Les Sparks au panthéon pop

Que trouvez-vous chez M. Bongo, au-delà de leurs rééditions éclairées ou compilations pointues ?

K.Sebastian?: J’aime leur façon de connecter les artistes entre eux. Ils relient les scènes et les géographies pour créer de nouveaux dialogues musicaux. […]

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Ibrahim : notre critique
Pour son premier passage derrière la caméra, l’acteur Samir Guesmi (Engrenages, Adieu Berthe) livre l’histoire poignante d’une relation d’un père célibataire avec son fils. La vie du jeune Ibrahim se partage entre son père, Ahmed, écailler sérieux et réservé à la brasserie du Royal Opéra, et son ami du lycée technique, Achille, plus âgé que lui et spécialiste des mauvais coups. Mais un plan qui tourne mal va bouleverser sa vie. [...]
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Le Milieu de l’horizon : notre critique

Les drames paysans, on adore ça. Mais c’est un genre qui a été tellement exploré que vouloir s’en emparer en 2021 relève de la gageure. Delphine Lehericey s’en tire avec les honneurs. Située dans la France des années 70, cette chronique rurale nous embarque à hauteur d’enfant pour témoigner d’une famille d’agriculteurs menacée d’abord par la canicule qui frappe leur élevage de poulets, puis par une passion amoureuse enfiévrant la pauvre Nicole – Laetitia Casta – à la fois minérale et touchante dans ce rôle de mère de famille séduite par une femme divorcée. […]

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Abel Quentin : sous le soleil du progrès

Jean Roscoff, universitaire à la retraite, divorcé nostalgique, alcoolique, dépressif et désœuvré, décide de se reprendre en main en renouant avec la passion de jeunesse qu’il nourrissait pour le poète Robert Willow et lui consacrer un livre. Mais n’est-ce pas lui-même qu’il cherche à réhabiliter, cherchant à impressionner son ex et sa fille en révélant au monde un génie obscur, Américain communiste victime du maccarthysme, débarqué en France dans les années 50 où il fréquentera Sartre et les existentialistes avant de s’exiler à Étampes pour écrire en français une poésie mystique atemporelle, quasi médiévale, et mourir oublié ? Cela paraît évident. D’autant que la nouvelle petite amie de sa fille lesbienne, Jeanne, militante afro-féministe fatalement agressive, s’emploie à déboulonner ce qui lui reste d’autorité patriarcale. Raté : tout à son empathie pour son sujet, l’ancien militant socialiste de l’époque des « potes » et de l’inexistence des races, a oublié un détail crucial : Willow était noir. Ses réflexes universalistes comme sa passion l’ont fait verser sans qu’il s’en aperçoive dans de l’appropriation culturelle caractérisée, et d’un article de blog à l’emballement des réseaux sociaux jusqu’aux grands médias, le voici livré au lynchage.

Wokes contre potes

Avec ses personnages attachants et bien campés, son intrigue habilement développée (quoi que n’évitant pas les longueurs), ses tableaux cocasses et son style souvent incisif, Quentin a fait œuvre de moraliste en déchaînant un processus typique de l’époque, le lynchage virtuel pour des propos désignés comme coupables, dont les phases, les seuils, les aberrations, les explosions délirantes sont ici mis en scène comme pour l’analyse méthodique de la formation d’un cyclone. [...]

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Arnaud Martin : en quête de nuit

Arnaud Martin peint depuis sa nuit, depuis sa grotte. Et c’est ainsi que son imaginaire est infini. Il ne cesse de révéler les formes spectrales fluorescentes que les ténèbres, par la révélation de l’artiste, ne parviennent plus à retenir. Nous avons accès au négatif de notre monde en plein jour. L’artiste crée des chimères où le végétal et l’animal se mêlent à la personne humaine pour en faire un symbole. Si ces hommes-totem-épouvantails-gargouilles, rappelant les êtres des visions de l’enfer de Jérôme Bosch, semblent irradiés, c’est qu’ils sont porteurs de la lumière. « Ma quête se fait la nuit, c’est là qu’apparaissent les fantômes, les monstres, c’est là que naissent les contes de fées, les cauchemars, et c’est ce qui me nourrit ». […]

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Antipop : la littérature de bonne femme nous emmerde

Parmi les impostures les plus grossières de la littérature contemporaine, la place toujours plus délirante qu’occupent les romans pour ménagères arrive sans doute en première position. Chaque année, les lamentations de nos quadragénaires pasteurisées caracolent en tête de gondole ; chaque année on les maquille pour leur redonner du lustre, mais il s’agit au fond de la même chose, encore et toujours : d’une bonne femme qui pleurniche sur son extraction bourgeoise dans une langue qui se veut « nerveuse », « brutale » ou simplement « organique ». Vous en aviez marre de l’autofiction ? Voici venir la métafiction et ses sordides compendiums de névroses et de fantasmes geignards. […]

Les femmes de talent sont moins menacées par un prétendu patriarcat que par la médiocrité de leurs collègues et la complaisance des féministes

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L’homme de la cave : notre critique

Simon Sandberg, de confession juive, vend une cave de son immeuble à Jacques Fonzic, un homme mystérieux qui s’y installe, et se révèle bientôt un affreux négationniste. S’infiltrant peu à peu dans la vie de la famille Sandberg, le nouveau venu la change en enfer. Ce film est un objet cinématographique de bonne facture. Même s’il débute trop lentement, que son intrigue hésite entre plusieurs pistes, il parvient à installer une tension efficace qui culmine dans un duel explosif entre Sandberg et Fonzic. […]

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Julie (en 12 chapitres) : notre critique
Après sa poignante – et très libre – adaptation du Feu Follet de Drieu la Rochelle, Oslo 31 août, Joachim Trier revient avec Julie (en 12 chapitres) qui en impose par son ambition. Trier y fait le portrait saisissant d’une jeune femme moderne, convoquant à la fois les ombres tutélaires de Godard et du Woody Allen de Manhattan. Mise en scène dans tous les travers de son époque, Julie est donc plutôt antipathique, insatisfaite, volage, égoïste et narcissique. Trier la filme au plus près pour l’élucider non par une psychologie de bazar mais par un art consommé du découpage et du récit, se permettant même au passage quelques incursions bouleversantes dans le réalisme magique. [...]
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