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Amin Sidi-Boumédiène : Algérie fatale
Il y a dans Abou Leila une volonté de brouiller les pistes et les genres : western, quête métaphysique, conte kafkaïen, récit politique… Cette envie était-elle à l’origine du projet ?
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La nuit venue, Abou Leila : La semaine cinéma
La nuit venue, Noir et poétique Jin est un immigré pékinois qui travaille à Paris comme chauffeur de VTC pour rembourser sa dette envers la mafia. Après avoir rencontré Naomi à l’occasion d’une course, il va tenter de s’émanciper du joug de la pègre pour vivre librement son amour. Pour son troisième long-métrage, Frédéric Farruci […]
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Fabuleux Dior
Au milieu de tout ce marasme infernal de nouvelles idoles qu’on nous force à approuver, Dior nous présente sa nouvelle collection automne hiver 2020/2021 dirigée par Maria Grazia Chiuri dans un petit clip vidéo de Matteo Garrone. Là où l’on pourrait décemment s’attendre à l’ambiance demi-épileptique des créations contemporaines, on retient son souffle et on plonge dans un univers merveilleux. Et ce fut comme une apparition.
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Seul le rite compte
L’art est rituel, ou il n’est pas grand’chose. Une illustration de la doxa, un décorum festif, une distraction pour les aveugles… Toutes ces choses dispensables qui renforcent encore l’épaisseur du monde. Ou alors l’art est rituel, actif, et il crible toutes les surfaces. Voici, fondamentalement, la seule dichotomie à conserver à l’esprit. Il n’y a pas d’art « engagé », hormis dans l’anus d’une idéologie, endroit où, pour reprendre Céline, on n’y voit en général pas très clair. L’art ne s’engage pas, il dégage une aura, une puissance de feu, où il pue. Voilà tout ce qu’il y a à comprendre et non pas que la « culture » serait saine en soi, ce qui n’a aucun sens et pourquoi il n’y a d’ailleurs aucune raison spéciale de la sauver, la culture, en cette période où elle serait en danger, à une époque où, comme business, comme divertissement, comme propagande, elle est le plus souvent abjecte et le tombeau de l’art véritable.
Marc Fumaroli, le mandarin de l’académie française
On a dit la carrière universitaire de Marc Fumaroli « mandarinale ». Quelques faits étayent cette affirmation : le lycée Thiers, la Sorbonne, une agrégation de lettres classiques, une thèse magistrale. Et puis un parcours tout comme il faut : docteur, universitaire, cependant qu’il n’a jamais dérangé ce cursus honorum que pour enseigner au collège de France avant d’entrer à l’Académie française, inversant l’ordre courant. L’entorse peut sembler assez mince et Marc Fumaroli ne passait pas non plus pour un révolté. S’il portait tous les titres de l’intellectuel à l’ancienne, il en partageait aussi l’humeur. La presse salue un académicien « conservateur » : soulignant, outre des prises de positions polémiques, une manière d’être assez surannée dans laquelle se sont mêlés le regret, l’esthétisme et la grâce. [...]
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Il était une fois Ennio Morricone

C’est en accompagnant son père à la trompette pendant la guerre dans les nightclubs romains et les studios de synchronisation que le jeune Morricone, né en 1928, débute dans la musique. « Je me suis fait connaître comme arrangeur, personne ne me connaissait comme compositeur », racontait le Maestro. C’est le chef d’orchestre Carlo Savina qui fit appel à lui en premier en 1950 pour l’aider à écrire des arrangements d’une production de la Rai qui n’était encore à l’époque qu’une radio. « Mon travail consistait à écrire pour l’orchestre qui accompagnait la prestation de quatre chanteurs en direct, à chaque émission ». Ce sont les premiers pas d’Ennio Morricone dans la composition. Et déjà son style tranchait, plus exigeant et plus technique. « Je faisais des paris osés en proposant des solutions assez éloignées des standards qui rassuraient les autres arrangeurs », expliquait-il. Déjà la patte Morricone était là. La mélodie au centre et un arrangement autonome qui tel un gymnaste russe saute et virevolte sur ses barres.…

Olaf II de Norvège
Pour la royauté lourde en grâces divines, la France n’a pas de quoi rougir. On sort fièrement Louis IX le saint dans la plus totale des confiances. Notre roi venait d’une lignée combattante, pétée de foi catholique au dernier degré, avalant de la cendre pour expliquer à quel point Dieu est au dessus, même quand on possède la moitié de la puissance militaire du monde connu. Non, on a de quoi jouer dans la cour des grands. Mais c’était compter sans la Norvège et sa carte cachée Olaf, roi de Norvège et saint lui aussi, mais avec le bonus respectable du titre de « le Gros », très en vogue à l’époque. Olaf II a régné de 1015 à 1028, et laissé une marque impérissable à tel point qu’il a gagné le titre posthume de Rex Perpetuus Norvegiae. C’est en latin, vous vous doutez que ça va envoyer, et vous ne vous trompez pas: Olaf II est en effet « roi éternel de la Norvège », et à raison.
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Le blanc, le buzz et l’Oréal
Enfants, nous jouions tous à ce jeu un peu naze qui consistait à faire deviner un mot en évitant d’en placer une liste précise dans la description. Le groupe l’Oréal, prêt à tout pour se faire remarquer dans le marché ultra concurrentiel de la beauté, réinvente ce jeu à l’échelle de l’industrie cosmétique. Désormais, les mots « clair », « blanc » et « blanchissant » sont bannis de son registre. Depuis la mort de Georges Floyd, la planète n’en finit plus de se chiner des motifs d’indignation sur la question ethnique. Qu’importe que le chômage décolle et qu’on sorte à peine d’un confinement catastrophique pour l’économie mondiale : l’urgence est de faire tomber des statues et de bannir des mots méchants.
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