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[Cinéma] Rheingold : l’or du rien
Célèbre rappeur allemand d’origine kurdo-iranienne, Giwar Hajabi s’est d’abord fait remarquer par un casier judiciaire fourni incluant trafic de drogue et hold-up d’un camion d’or avant une fuite inopinée en Irak. Succès aidant, Xatar, son pseudonyme (« dangereux » en kurde), s’est reconverti en patron de label hip-hop entre autres « business ». Alles oder nix, son autobiographie, entretient la légende tout en prouvant sa solvabilité. Rheingold, le film qu’en a tiré Fatih Akin, gomme les arêtes et rêve à voix haute de Scorsese, David O. [...]
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État civil : Hadrien Timon Rouyard
Quels sont vos parents en littérature ? Céline, c’est le grand patron, autant d’un empire de sensibilité que d’une usine à gaz. À l’usage, je me sens plus proche de Luc Dietrich, Maurice Sachs, Louis Calaferte, Paul Morand. Quel est le pourcentage de mensonge dans votre récit ?
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IA : l’œuvre d’art à l’époque de sa liquéfaction
Si le XXe siècle fut le temps du fantasme collectif, le XXIe siècle sera celui de l’embolie individuelle. Le séquençage du monde selon des principes exclusivement mathématiques, la planification sociale via les réseaux, la numérisation progressive du champ des possibles selon les règles coercitives d’une technologie de l’aletheia (Éric Sadin) ont permis à chaque individu de se ménager et de perpétuer son quart d’heure de célébrité : aujourd’hui, isolé dans sa bulle relationnelle et informationnelle, chaque « internaute » - comme on les appelait encore candidement dans les années 90 – se voit doté de compétences surhumaines: d’abord, celles de créer un monde à son image, débarrassé de toute altérité (une sphère d’influence, un parterre d’abonnés, un « mur » d’activités, en gros un espace virtuel organisé uniquement par la célébrité, c’est-à-dire par la reconnaissance). Désormais, par la grâce des programmes de type Midjourney, il se fait créateur de monde ex nihilo et une simple phrase lui suffit pour élaborer une image complexe, capable a priori de rivaliser avec les meilleurs peintres. [...]
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[Cinéma] Suro : les chats sur un toit brûlant
Le tropisme du cinéma espagnol actuel pour la nature et le monde paysan n’est plus à démontrer après As Bestas (Rodrigo Sorogoyen), Nos soleils (Carla Simon), et Venez voir (Jonás Trueba). Suro de Mikel Guerra s’inscrit dans cette tendance, en beaucoup moins opérant. Un couple de néo-ruraux se délocalise dans une propriété de chênes-lièges dont madame enceinte a hérité ; monsieur tente de jouer à l’intendant parmi de rudes Catalans et quelques Marocains d’appoint dont un jeune un peu paumé qu’il va prendre sous son aile. [...]
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[Cinéma] Polaris : l’étoile de la bergère
Polaris débute par un plan exceptionnel : un brouillard blanc qui semble aussi glacial que compact laisse émerger un point noir qui devient une petite silhouette tenant à peine debout et tanguant sous le blizzard, à mesure qu’elle se rapproche. Aux 2/3, sa voix-off en anglais énonce des banalités sur la vie et le devenir, avec un fort accent du sud de la France. Tout le problème du documentaire d’Ainara Vera tient en cette superposition : le texte abîme les images. La réalisatrice y suit au long cours Hayat, capitaine de bateau dans l’Arctique, et sa sœur Leila enceinte restée au pays. [...]
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© François Berthier
Michel Houellebecq réplique : le grand entretien (4/4)
Comme vous êtes d’un côté favorable à la démocratie directe et à un certain populisme, et que, d’un autre, vous trouveriez nécessaire le surplomb d’une instance spirituelle, ne défendez-vous pas une formule monarchique, finalement ? C’est ce que l’Action française a tenté de me faire dire. Cela semble évident. Pas vraiment, parce que le principe […]
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Éric Naulleau : « La littérature est en danger »

Les noms font signe. De ce point de vue là, Sandrine Rousseau incarne-t-elle le stade terminal du rousseauisme ?

Il y a une homonymie parlante avec l’autre Rousseau qui débute les Confessions en affirmant : « Écartons tous les faits, car ils ne touchent point à la question. » C’est exactement comme ça que procède Sandrine Rousseau. Elle incarne la gauche hors-sol qui défend un système purement intellectuel qui n’aurait pas à répondre de la réalité. Les médias ont une responsabilité écrasante parce qu’ils ont construit ce golem qui parle d’ailleurs, d’où ce délire islamo-wokiste très troublant.

On arrive à un moment du débat national où le terme « islamo-gauchiste » est désormais revendiqué, comme lors du débat à Montreuil entre François Bégaudeau et Houria Bouteldja…

Oui, il y a une radicalisation qui touche même ces milieux qui étaient déjà très radicaux. Bouteldja affirme : « Mélenchon est notre plus belle prise !

L’Incorrect numéro 73

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