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Bret Easton Ellis & Cormac McCarty : le retour des titans
BRET EASTON ELLIS : UN THRILLER INTROSPECTIF À presque 60 ans, l’enfant terrible de la littérature américaine Bret Easton Ellis fait son grand retour à la fiction après une pause de douze ans. C’est peu dire que ce nouveau roman était attendu au tournant par la critique. Avec Les Éclats, l’auteur propose un récit d’autofiction qui lui permet de porter un regard rétrospectif sur sa carrière d’écrivain à travers une intrigue de thriller paranoïaque qui n’a rien à envier à celles de Stephen King. Cocaïne et paranoïa On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans, le jeune Bret pas plus qu’Arthur Rimbaud. Ellis suit des cours au lycée privé de Buckley à Los Angeles, déjà attelé à l’écriture de son premier roman Moins que zéro(qui lui vaudra de connaître le succès à 21 ans) et il occupe son temps libre à se droguer et à laisser libre cours à une sexualité débridée. En couple avec la jeune Debbie, il profite de cette couverture pour multiplier les expériences homosexuelles et se défoncer à la coke et au valium pendant que ses parents sont en voyage en Europe. À l’automne 1981, l’arrivée d’un nouvel élève au sein de l’établissement va bouleverser le quotidien des lycéens de Buckley. [...]
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Somi : hommage à Mama Afrika
Il en faut de l’audace pour se mesurer à Miriam Makeba ! Je le lui devais nécessairement ! C’est ma tentative d’honorer la voix sans concession d’une femme africaine qui a inévitablement guidé mon parcours et fait de la place pour d’innombrables autres artistes africains. En exil pendant des décennies, Zenzile Makeba Qgwashu Nguvama a été l’esprit d’un continent et la voix talentueuse et brillante des droits civiques, de la lutte contre l’apartheid et pour la justice sociale. Nous lui sommes tous redevables d’avoir défriché et créé cet espace en notre nom en tant que première artiste africaine à se présenter sur la scène culturelle mondiale.
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Les critiques littéraires d’avril
D'un charme étrange Toutes les personnes, Raphaël Meltz, Stock, 162 p., 18,50 € Les romans de Raphaël Meltz ne ressemblent à ceux de personne. Son nouveau commence par l’interview d’un humoriste, Maxence, dit Max. Il parle de lui, de son métier, Narcisse mais pas trop; Meltz transcrit ses propos tels quels, sans rectifier l’oralité. L’intervieweuse, Marcia, est une sociologue spécialisée dans le rire à notre époque. Max révèle à Marcia qu’il a eu un modèle, un humoriste génial nommé Michel Le Fou, un type à part, décalé, poète, suicidé il y a longtemps. Or Marcia a bien connu Michel: elle a même vécu avec lui… Étrange roman sur un trio, deux hommes et une femme, deux vivants et un mort, le mort dont la présence prend beaucoup de place dans l’histoire entre les vivants – car Max et Marcia, forcément, tombent amoureux. Le tout est placé sous le signe de l’humour et du rire omniprésents alors que le ton n’est pas du tout à la rigolade. Presque expérimental dans sa construction, ou ludique, ce roman semble balancer entre la spéculation et l’affect, indécision qui le rend insaisissable mais qui n’est pas sans charme. Jérôme Malbert [...]
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[BD] Océan Express : échos balnéaires
François Ayroles, depuis Jean qui rit et Jean qui pleure (L’Association, 1995 – mais préférez la version 2015), interroge avec subtilité la manière dont le dessin, qui « réduit » ou plutôt, dans son cas, quintessencie le réel, permet de poser un regard ironique et précis sur la vie, la société – le réel, justement. Membre de l’Oubapo (pendant de l’Oulipo en bandes dessinées), familier des jeux de miroirs, traitant le décor comme un personnage à part entière, aimant les cases mue"es (Incertain Silence, 2001) jusqu’à imaginer, avec Les Parleurs et Les Penseurs (L’Association, 2003 et 2006), des gags en une planche où tous les dialogues ne sont qu’un simulacre d’écriture, Ayroles aime montrer tout ce que la bande dessinée permet dès lors qu’elle entraîne le lecteur dans un petit effort d’élucidation, de réflexion, d’exécution, au sens où un musicien exécute une partition. [...]
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Les critiques musicales d’avril
BEAU MAIS SOPORIFIQUE HALO GRAND BLANC, Parages, 13 € Après deux albums qui proposaient un cocktail haut de gamme d’électro-rock français profitant des charmes alternés de la voix féminine et candidement désinvolte de Camille Delvecchio et de celle, masculine et écorchée, de Benoît David, les Messins de Grand Blanc s’offrent une vraie rupture esthétique avec Halo. Plus d’électricité, de palpitations, plus de rage, le groupe s’est mué en projet contemplatif, acoustique, abstrait, comme si ne demeurait en effet, de la flamme rock qu’ils avaient jusque-là si bien avivée, qu’un halo s’élargissant dans la nuit. De là ces treize comptines mélancoliques où l’on reconnaît le talent de parolier de David et le raffinement épuré des compositions ; mais à part peut-être avec La Pilule bleue et sa grâce magnétique, on perd quand même beaucoup de relief dans ce renversement de perspective. Éthéré parfois jusqu’à l’inconsistance, Halo, il faut bien l’admettre, finit par nous emmerder. On espère un réveil au prochain opus. Romaric Sangars [...]
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[Cinéma] Beau is Afraid : pas de baisers pour maman
L’attente était d’autant plus longue que les rumeurs allaient bon train : un montage initial de quatre heures, un changement de titre (le film était prévu pour s’appeler au départ Disappointment Bvd). Certains oiseaux de malheur prédisaient déjà la catastrophe, le syndrome du réalisateur en roue libre, abandonné par ses producteurs. [...]
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[Opéra] So Romantique ! : la revanche des romantiques français
Dans l’art lyrique, la « cancel culture » est une vieille affaire. Le XXe siècle a œuvré de toutes ses forces à l’effacement, entre autres, de l’opéra romantique. Des centaines de titres, ayant fait les beaux soirs des scènes parisiennes entre la Restauration et la guerre de 14, disparus des affiches car coupables de sensiblerie ou de passéisme ; compositeurs de génie réduits à des noms de rues ou de stations de métro. Un patrimoine immense, typiquement français, enseveli par le mépris. Mais la roue tourne et la poussière dévore les barons des avant-gardes. L’heure est maintenant à la revanche, menée avec une créativité inlassable et une compétence exemplaire par le Palazzetto Bru Zane – fondation privée abritant le Centre de musique romantique française – grâce à la complicité de musicologues et d’artistes exceptionnels. Tel Cyrille Dubois, protagoniste d’une première anthologie de référence dans ce répertoire. [...]
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[Cinéma] Nos Cérémonies : naturalisme bas de gamme
Depuis quelques années, le jeune cinéma français s’est entiché du $lm de genre et, de La Dernière vie de Simon (de Léo Karmann, 2020) à La Ruche (de Just Philippot, 2020), plusieurs réalisateurs osent le fantastique pour leurs premiers films, le plus souvent dans le cadre d’un récit familial. Nos Cérémonies n’échappe pas à cette nouvelle donne. Le lien fraternel, à la fois vital et mortifère, y est exploré dans un contexte surnaturel, avec une franchise étonnante. [...]
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L’Incorrect numéro 73

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