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Les critiques musicales de février
D’une prodigieuse bêtise  Rush, måneskin, epic/sony music, 15,99 €  Je démarre l’album péniblement en me souvenant que je ne peux pas blairer ces types. Je n’ai jamais écouté leur musique. Je m’en moque. Comme dirait l’autre, le rock n’roll, c’est pas que de la musique. Mais bon, il en faut aussi. Alors parlons musique. Celle de Maneskin mélange parfois le grotesque (néanmoins sympathique et parfois efficace) des oubliés de The Darkness mais en le mixant au pire des poncifs pop de Los Angeles. Je peux défendre Harry Styles et Taylor Swift (si, si, c’est punk je crois), mais pas un truc pareil. On dépasse toutes les limites imaginables avec le titre « BLA BLA BLA » qui est la pire chanson que j’ai entendue depuis des années. C’est prodigieux de bêtise et désespérément mauvais. On est nostalgique de la belle époque de la censure en entendant pareilles daubes. Et quand on voit que Tom Morello de Rage Against The Machine est venu jouer sur un titre, on se dit que la rage vieillitmal.  Pépite sud-americaine  Como una flor sin raices, Lia, inouïe, 12,99 €  Un concert de lancement d’album à ne pas rater pour découvrir une production sud-américaine élégante et qui sort totalement de l’ordinaire : Lia présentera Como Una Flor Sin Raíces le jour de sa sortie officielle, le vendredi 24 février à 20 h 30, sur la scène du 360 Paris Music Factory (Paris). Il va falloir compter avec la demoiselle dans le paysage des rythmes cumbia et percussions latines avec ce premier EP – intégralement en langue espagnole – évoquant des réflexions sur ses origines et ses démêlés avec la réalité actuelle. Mareo est un voyage sensitif au cœur des désirs que l’on retient et ceux que l’on s’autorise. « Una Espina » est subtile et dans tout l’album, « le groove de la contrebasse, accompagné par la profondeur des percussions latines et la sonorité hypnotique du clavicorde créent une atmosphère musicale absolument singulière ». L’ensemble de l’EP de six titres est un pur régal, une réussite qui est aussi le fruit du travail d’orfèvre de l’équipe technique qui a su créer cet écrin pour y loger la voix de la belle. À découvrir absolument.  Lire aussi : Dimitri Naïditch : quand Liszt vire au jazz  [...]
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Julien Leschiera : tout feu, tout flemme 
Qui êtes-vous, Julien Leschiera ?  J’ai quarante-deux ans et j’exerce la profession de libraire depuis une vingtaine d’années.  Un énorme roman de 500 pages, était-ce le projet initial, ou est-ce un résultat inattendu ?  Comme j’ai un plaisir particulier à raconter des histoires et à les étirer le plus possible, je n’ai pas été surpris de cette longueur. J’ai même coupé quelques parties avant de l’envoyer à l’éditeur. La construction biographique linéaire a sans doute poussé à gonfler de détails et de rebondissements le flot du récit. Je l’ai écrit d’un jet, en deux mois, à l’été 2021. J’avais tenté plusieurs fois de démarrer un livre autour de ce sujet, l’oisiveté, sans trouver le ton ni la construction. La première phrase a fini par tout débloquer. [...]
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Sélectron : le génie de Spielberg en cinq films 
5 - West Side Story (2021) On n’y croyait pas vraiment, et pourtant Spielberg, à presque 75 ans, atomise la concurrence et se paye le luxe de réaliser un meilleur film que Robert Wise. Véritable ode au cinéma, West Side Story est un spectacle total, un pur dispositif, éclairé comme jamais par l’immense Janusz Kaminski, sculpteur de lumière officiel du plus grand réalisateur. Un ravissement. [...]
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Spielberg : le testament d’un monstre

Tout cinéphile connaît la citation qui ouvre Le Mépris : « Le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs ». Elle pourrait tout aussi bien ouvrir le dernier opus de Spielberg. Si un cinéaste au monde a compris cette injonction à la fois simple et énigmatique, c’est bien lui, dont l’œuvre ne cessa de jouer avec cette double fonction : substitution et accord. Après quoi, le chaos originel reprend forme.

Blockbusters intimes

Si Spielberg s’est traîné si longtemps une réputation de cinéaste manichéen et pétri de bons sentiments, c’est autant à cause de la myopie des critiques qu’en raison de sa propre habileté à dissimuler derrière une apparente légèreté un ton plutôt désespéré, voire carrément torturé. Ceux qui connaissent la biographie de Spielberg retrouveront sans surprise les grandes étapes traumatiques de sa vie dans The Fabelmans, mais la plupart sont déjà incluses dans son œuvre et de façon plus subtile : le divorce (E.T.

[Cinéma] The Fabelmans : lumineux
The Fabelmans, c’est-à-dire, littéralement : « La Famille Fable », voici un projet que Spielberg caressait depuis 20 ans : raconter sa vie dans une autobiographie romancée qui serait également une déclaration d’amour au cinéma. Après Ready Player One, hommage à l’enfant qu’il fut, West Side Story, hommage déclaré à son père, The Fabelmans est d’abord le portrait d’une mère rêvée (Michelle Williams, parfaite) à la fois muse, initiatrice, et corruptrice du monde parfait de l’enfance – puisque c’est en découvrant sa relation avec le meilleur ami de la famille que le jeune Sammy, avatar de Spielberg, perd ses illusions. On suit les péripéties que connaissent par cœur ses admirateurs : le fameux premier court-métrage où Spielberg pulvérise une maquette de train, les migrations intempestives à travers les États-Unis pour suivre un père ingénieur appelé par une carrière dans l’informatique alors en plein essor, et sa judéité complexée – mais magnifiée grâce à un grand-oncle rocambolesque (et un peu cliché). [...]
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Les critiques littéraires de février
NOUVEAUX POÈTES ANGLAIS L’ÎLE REBELLE, ANTHOLOGIE DE POÉSIE BRITANNIQUE AU TOURNANT DU XXIè SIÈCLE, Choix et traduction de MARTINE DE CLERCQ, préface de JACQUES DARRAS, Poésie/Gallimard, 560 p., 15 € Qu’en est-il de la poésie outre-Manche depuis ce début du XXIe siècle ? L’état des lieux est d’autant plus intrigant, pour nous, que la poésie […]
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Les impostures littéraires à la mode
Aurélien Bellanger : le bot Wikipédia  Souvenez-nous : à une lointaine époque, un romancier exigent passait des mois, voire des années à effectuer des recherches lorsqu’il s’attaquait à un sujet donné. Aujourd’hui, vous pouvez tout à fait vous passer de ce genre d’effort : Wikipédia vous permet de contourner à peu près toutes les recherches […]
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Psychotic Monks : transe post-punk
Psychotic Monks, ce sont deux amis, Arthur Dussaux et Martin Bejuy, bientôt rejoints par Clément Caillierez, puis par le petit frère d’Arthur, Paul, qui décident d’envisager le rock sous l’angle de l’improvisation collective, de l’expérience pure, du délire sonore. À la suite de Sonic Youth, ils incarnent une fièvre, une incantation, ou une indolente dérive sur un fond furieusement bruitiste, jusqu’à frôler la musique industrielle, et cette audace fait plaisir à entendre. [...]
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