
Avec ses propos, il sort des habituels discours feutrés des chefs d’États au sujet de l’immigration de masse, au premier rang desquels caracole le lénifiant Emmanuel Macron. Le président tunisien a ainsi affirmé que la Tunisie était confrontée à des « hordes » d’immigrés clandestins en provenance d’Afrique subsaharienne, sources de « violence et de crimes » selon lui. Plus détonnant encore, la présence massive de ces immigrés subsahariens, relèverait d’une « entreprise criminelle » visant à « changer la composition démographique » de la Tunisie. Et ce, afin d’en effacer le caractère « arabe » et « musulman ».
Toute ressemblance avec la vision de la France du général de Gaulle (rapportée par Alain Peyrefitte), affirmant qu’« Il peut bien sûr y avoir des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns, à condition qu’ils ne restent qu’une petite minorité car sinon la France ne serait plus la France » et que nous étions avant tout « un peuple de race blanche, de culture grecque et romaine et de religion chrétienne », ne saurait être fortuite.…












