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Espagne : la gauche vacille, Podemos s’écroule
Dans les deux cas, les électeurs ont fait savoir leur préférence pour la continuité puisque le président sortant sera, selon toute probabilité, reconduit au pouvoir. À Saint-Jacques-de-Compostelle, le démocrate-chrétien Alberto Núñez Feijóo (Parti populaire) est parvenu à enchaîner sa quatrième majorité absolue d’affilée (42 députés, un de plus qu’en 2016). La participation, qui a augmenté de cinq points en quatre ans, démontre que les citoyens de Galice n’ont pas eu peur d’aller voter en dépit de la quarantaine décidée quelques jours auparavant dans la zone de La Mariña, touchée par le Covid-19.
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Bolsonaro, malhabile Machiavel
Lorsque Bolsonaro accède au pouvoir, il surfe sur la colère du peuple brésilien et l’insupportable violence de rue, la corruption politico-administrative, le délitement des valeurs familiales chères à la majorité de la population et enfin l’insupportable bureaucratie du quotidien. Ces problèmes paralysent le formidable potentiel de développement du pays, aux prises avec une crise économique latente depuis au moins 2016 et la destitution de la présidente Dilma Roussef. Adepte de la langue du peuple avec tout ce qu’elle compte d’excès, Bolsonaro partait d’autant plus loin que le système institutionnel fédéral et un Parlement politiquement très fragmenté lui étaient largement défavorables dès sa prise de fonction. Il pouvait néanmoins s’appuyer sur trois factions gouvernementales sociologiquement importantes quoique sous-représentées au Parlement, qu’il a ralliées sous sa bannière durant la campagne présidentielle : le « peuple du bien ». [...]
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Sara Winter, l’ex-femen passée au service de Bolsonaro
Née en 1992, sa jeunesse ressemble à beaucoup de Brésiliens vivant dans les favelas. Violences familiales, prostitution, avortement, elle dirige rapidement le mouvement Femen brésilien après un passage à Kiev, chez la célèbre activiste Inna Shevchenko. En 2012, Sara Fernanda Giromini, de son vrai nom, fonde le groupe bisexuel «Bastardxs » qui entend lutter « contre le patriarcat et le chauvinisme mâle » et se mue en Sara Winter, sorte de « Xéna, guerrière de la rue » en faveur des droits pour les homosexuel(le)s.Deux après avoir embrassée une militante devant une église de Rio, elle opère un spectaculaire revirement. Elle demande pardon pour toutes les offenses qu'elle a pu faire aux chrétiens, crucifix à la main, et se fait baptiser dans la religion catholique. En 2015, elle publie Chienne, non! - Sept fois j'ai été trahie par le féminisme. [...]
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La fin d’Orania, le dernier bastion blanc d’Afrique du Sud ?
Panyaza Lesufi est député et ministre de l'Éducation de la province du Gauteng (Afrique du Sud). Ce 22 juin, il a pointé du doigt la ville exclusivement blanche d’Orania. Il a réclamé que le gouvernement mette rapidement au pas ce dernier vestige de la ségrégation raciale. « Nous comprenons pourquoi cette ville a été créée mais elle a fait son temps. Cet endroit doit être libéré et désormais, tous les sud-Africains doivent être autorisés à rester là où ils veulent être sans souffrir de discriminations». « Orania must fall !» (Orania doit tomber !). La charge a été violente. Lors de ce discours en hommage à l’activiste communiste Harry Gwala, Panyaza Lesufi a exigé l'ouverture de la ville d‘Orania, située dans la province voisine du Cap-Nord. Exclusivement 100% afrikaner, elle a été fondée peu de temps avant la chute du régime de ségrégation raciale par Carel Boshoff, le gendre du premier ministre Hendrik Verwoerd, le théoricien de l’apartheid. Ici on vote massivement pour le Freedom Front (FF), le mouvement qui lutte pour que les afrikaners aient leur propre état en Afrique du Sud. Une épine dans le pied du gouvernement sud-africain qui a toujours toléré l'existence de cette ville qui n'autorise pas les noirs à y résider, mais exclusivement à y passer pour des affaires de domesticité ou pour du travail agricole. «Même si nous ne souhaitons pas nous mélanger à eux, il est incompréhensible qu’à l’heure actuelle il y ait encore des villes qui soient gérées en fonction d’une langue ou d’une couleur de la peau» s’est plaint Panyaza Lesufi, également député de l’African national Congress (ANC, un parti anciennement organisation terroriste à l'image du FLN en Algérie). Celui qui a connu les geôles du régime de Pretoria critique les 1700 habitants de cette ville qui de « manière inadmissible utilisent leur propre monnaie et hissent leur drapeau tout en faisant fi de la réalité multiraciale de l’Afrique du Sud».  C'est « une trahison » a martelé le ministre qui a appelé à la « fin de cette folie ». Il est appuyé dans sa démarche par Carl Niehaus, ancien porte-parole du président Nelson Mandela, un boer d’origine qui a lui-même demandé que le gouvernement légifère sur « ces blancs racistes qu’il faut jeter en prison ». En guise de réponse à ses détracteurs, le freedomer Carel Boshoff IV, ancien député de 2001 à 2009 et fils du fondateur de cette ville, a déjà par le passé renvoyé les soutiens en tout genre du ministre à la lecture de la constitution sud-africaine. Elle permet l’établissement de ce type d’institutions où chacun peut pratiquer librement sa langue, sa culture, sa religion voir même se gouverner eux-mêmes. Avant que la ville ne publie sobrement un poème sur sa page Facebook officielle, rappelant ses origines afrikaners. Loin d’avoir été impressionné, Panyaza Lesufi a annoncé qu’il allait porter l’affaire devant la cour constitutionnelle afin qu’elle retire à Orania son statut de « ville purement afrikaner ». «Nous préparons un document que nous allons soumettre à la Cour constitutionnelle afin de déclarer nul et non avenu tout accord concernant Orania. Nous avons une équipe d'avocats solides et nous allons mettre fin à son existence dans ce pays car elle ne répond pas aux valeurs de l'Afrique du Sud» a déclaré le ministre à la presse. Précisons que son interprétation des valeurs en question lui est toute personnelle. Le statut d’Orania fait débat depuis plusieurs années. En 2000, le gouvernement provincial du Cap-Nord a ordonné la dissolution du conseil municipal de la ville avant que celle-ci ne fasse valoir ses arguments devant le tribunal. Un statu quo a été maintenu jusqu'à présent entre la province et Orania, qui [...] La suite est réservée aux abonnés. Au lieu de maugréer, sortez votre carte de crédit, un abonnement coûte une bière par mois. Ça vaut le coup.
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Californie ou l’échec cinglant du socio-libéralisme

Ah, la Californie. Sublime État à la pointe de l’Amérique libérale, avant-gardiste en matière de progressisme, d’environnement et de droits de l’homme. En Californie, tout un chacun peut bénéficier d’une douceur de vivre, profitant du dynamisme des villes, d’un kaléidoscope de paysages, de plages idylliques… Mais ça, c’était avant.

La Californie, c’est aujourd’hui l’État américain qui concentre les pires travers auxquels aboutit le socio-libéralisme : taux d’imposition le plus élevé des États-Unis, population de sans-abris la plus dense au niveau national, scores d’un système éducatif parmi les plus faibles, niveau de criminalité hors contrôle, sur-règlementation étouffant les PME et explosion du prix de l’immobilier. Il est loin le rêve californien. Désormais, la Californie, on la fuit.

Le progressisme, un cauchemar économique au quotidien

Loin du confort des palaces des prophètes hollywoodiens du progressisme, un habitant sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté, niveau le plus élevé à l’échelle du pays.…

Info L’Incorrect : L’ambassadeur de France en Espagne en difficulté à Madrid
Nommé en avril 2019 ambassadeur de la République française auprès du Royaume d'Espagne en remplacement d’Yves Saint-Geours, Jean-Michel Casa est au coeur d'une tourmente politico-médiatique. Le porte-parole adjoint de la formation de droite nationale Vox au Congrès des députés (chambre basse des Cortes Generales, le Parlement espagnol), Ignacio Garriga, a exigé ce 24 juin que Jean-Michel Casa rectifie ses propos concernant la politique intérieure espagnole. Il a même demandé la destitution de l'ambassadeur au cas où il ne reviendrait pas sur ses déclarations. Quatre eurodéputés de la formation (Jorge Buxadé, Hermann Tertsch, Mazaly Aguilar et Margarita de la Pisa) ont eux aussi envoyé une missive au diplomate en lui demandant qu'il retire ce qu'il avait affirmé au micro de la Cadena SER (l'une des principales stations radio du pays). Qu'est-ce qui a bien pu provoquer de telles réactions ? Jean-Michel Casa a confié ses impressions sur les tensions politiques qui traversent actuellement notre voisin ibérique et a validé le déconfinement complet de sa population après de longues semaines passées à tenter de lutter contre l'épidémie de coronavirus venue de Chine. Pourtant, la gestion sanitaire du pays par le gouvernement de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol, PSOE) et Pablo Iglesias (Unidas Podemos, UP, gauche « radicale ») est pour le moins critiquable, pour ne pas dire désastreuse. Avec plus de 28 300 décès imputables à la maladie, l'Espagne compte [...]
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Damas, ton univers impitoyable
La Syrie est exsangue. Après neuf années de guerre, l’affaiblissement de la verticale du pouvoir au profit d’acteurs extérieurs (Russie, Iran) ou intérieurs (milices loyalistes) aurait pu être le début de la fin pour l’État et son président. Les derniers développements prouvent qu’il en est tout autrement. Ils éclairent à leur manière le mystère de la longévité de Bachar El Assad, qui ne doit pas uniquement son maintien au pouvoir à sa puissance coercitive mais surtout à un sens politique implacable que l’on croyait réservé à son père. La suite à lire sur le numéro 32 de L'Incorrect...
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Tensions entre la France et la Turquie : l’OTAN ne dit rien
La réunion par vidéoconférence des ministres de la Défense des pays de l’OTAN le 17 juin aurait dû être l’occasion pour la France de mettre la Turquie au pied du mur après plusieurs incidents en Méditerranée. Il n’en a hélas rien été.

L’Incorrect

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