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Nouvelle-Calédonie : nous vous avons compris !
Le 4 novembre prochain, les habitants de la Nouvelle-Calédonie seront appelés à se prononcer en faveur ou non du maintien du « Caillou » au sein de la république française. Sur les 175000 électeurs an âge de voter, plus d’un tiers d’entre eux appartiennent à des générations de métropolitains installés sur l’archipel, français depuis un décret impérial de 1853. L’indépendance ? Une perspective que les caldoches sont résolus à empêcher.
Victoire de Bolsonaro : les premières réactions par notre correspondant au Brésil
Les élections se suivent et se ressemblent. Certes il est toujours difficile de discerner le corps intellectuel des candidats "populistes" de Trump à Bolsonaro en passant par Salvini. Mais ils ont tout de même des point communs : ils s'attaquent aux médias traditionnels, n'ont aucun tabou, et veulent exercer le pouvoir. Notre correspondant au Brésil analyse la victoire magistrale de Jair Bolsonaro. Jair Bolsonaro était entre la vie et la mort début septembre après son agression au couteau, il est aujourd’hui le prochain président de la république du Brésil. Par un score de 55 % au deuxième tour qui avait lieu ce 28 octobre, le candidat antisystème de droite a remporté sans équivoque un scrutin qui était quasiment joué d’avance après un premier tour où il était resté à 4 points d’une victoire. Le vote (électronique) en lui même a été une grande réussite et une démonstration que le Brésil est capable d’organiser des élections dans de bonnes conditions dans un territoire grand comme l’Europe.
Le démon dans la démocratie
Député européen et philosophe, le polonais Ryszard Legutko fait partie d’une génération qui a subi les méfaits du communisme puis le mépris de l’Union européenne. Son livre Demon in Democracy, publié en 2016 aux États-Unis, fait un parallèle audacieux entre les deux systèmes. Communisme et démocratie ont une même appétence pour la modernité. Au nom du progrès, ils veulent changer la société et la nature humaine. Tout doit être transformé grâce à la technologie, les cours des fleuves comme les relations sexuelles, la famille comme l’école. Il n’y a plus de domaine privé, tout devient politique. En ce sens, leurs projets sont totalitaires. Totalitaires et nécessaires, car le marxisme et la démocratie libérale ont une même conception de (...) A découvrir dans le dernier numéro de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés
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Illang et la brigade des loups : dystopie coréenne
Le cinéma sud-coréen produit des chefs d’œuvre en série depuis plus d’une vingtaine d’années, dans des genres très divers. Songeons au film de vengeance Old Boy de Park Chan-Wook, au drame romantique d’une poésie bouleversante qu’est Locataires de Kim Ki-duk, à la fresque historique Ivres de femmes et de peinture de Im Kwon-taek, ou bien encore à Mother et Memories of Murder de Bong Joon-ho, deux thrillers de haut vol. La production cinématographique du pays du matin calme n’est pas surestimée, mais bien estimée à sa juste valeur. Moins époustouflant que les films cités ci-avant, la dystopie Illang et les brigades des loups de Kim Jee-won vaut néanmoins le coup d’œil. Adapté de l’anime japonais Jin-Roh, la brigade des loups de Hiroyuki Okiura, et non d’un manwa, Illang est un film de science-fiction esthétiquement jouissif. Connu pour sa virtuosité caméra en main depuis Le Bon, la Brute et le Cinglé, Kim Jee-won fait de nouveau parler sa maestria dans les scènes d’action comme dans ses plans sur une Séoul post-apocalyptique, ou les fugaces passages animés (voir par exemple l’adaptation réussie du Petit Chaperon Rouge au goût extrême-oriental). Les couleurs sont somptueuses, de même que les décors.
L’empire du mal, version Ryad
Le royaume d’Arabie saoudite est à nouveau sur la sellette. Ou plutôt devrait l’être. Il faut dire qu’entre le meurtre de Jamal Khashoggi, les bombardements de civils au Yémen et l’effarant statut des femmes, il met les bouchées double dans le genre bizarrerie révoltante, sans pour autant susciter plus qu’une réprobation limitée. Comme si dans son cas le réflexe naturel de condamnation indignée si cultivé par nos médias se trouvait étrangement étouffé par un tabou. Pourtant la bizarrerie de sa position a pour stupéfier. Il conjugue en effetdeux caractéristiques exceptionnelles : le siège symbolique de la deuxième religion de la planète, la seule de l’histoire a avoir fait l’essentiel de son développement par la conquête militaire ; et des ressources financières immenses, en rien dues au génie de ses habitants ou à leur travail, mais qui sont purement le produit d’une rente, du hasard géologique qui fait qu’on y trouve des gisements gigantesques d’une matière première, le pétrole, vitale pour l’économie moderne et qui leur rapporte des ressources démentielles en regard d’une population limitée.
Mic-mac à la slovaque
La Slovaquie, qui s’est séparée progressivement de l’ensemble tchécoslovaque à partir du 1erjanvier 1993, est moins sous le feu des radars que ses voisins immédiats. Son évolution politique et sociologique dans le monde post-communiste n’en est pas moins intéressante. D’une certaine manière elle reflète la nouvelle frontière qui tend à s’installer dans le paysage idéologique européen. Commençons par quelques faits historiques: la Slovaquie, outre la période pré-médiévale pendant laquelle elle formait un royaume avec les Moraves, la Seconde Guerre mondiale pendant laquelle elle constituait un État indépendant inféodé au IIIe Reich, n’a jamais été réellement indépendante. Elle a été l’une des réserves agricoles de l’Empire d’Autriche et du Royaume de Hongrie avant 1918. Elle est devenue postérieurement une province puis une république au sein de la Tchécoslovaquie avec ses cousins tchèques (et moraves). En 1993, elle accède de manière pacifique à l’indépendance. D’abord gouvernée par Vladimir Me?iar jusqu’à la fin des années 90, dans un style poutinien avant l’heure (autoritarisme malgré un système pluripartite, refus d’entrer dans l’OTAN, exaltation des traditions et de l’identité intrinsèque slovaques – en réaction aux anciennes puissances régionales dominantes, allemande, tchèque ou encore hongroise), elle a connu une normalisation démocratique à l’occidentale depuis 1997, date à laquelle [...] Suite à lire dans le dernier L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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Élections en Pologne : le tour d’après
Premier test électoral pour les conservateurs après trois années au pouvoir: fin octobre, les Polonais vont élire l’ensemble des dirigeants des collectivités locales. Une sorte de troisième tour pour le PiS, après ses victoires aux présidentielles et aux législatives en 2015. État des lieux à un mois d’un scrutin décisif. Début août, Varsovie a l’apparence d’une ville tranquille. Après un mois de juillet rythmé par les manifestations contre la réforme de la justice, la capitale polonaise retrouve enfin un semblant de calme. « Des tribunaux libres ou la dictature! » peut-on lire sur quelques inscriptions laissées par les manifestants dans les rues de la ville. Mais, à bien y regarder, d’autres messages en apparence plus anodins attirent également l’œil. Cette affiche visible dans toute la ville avec le slogan « Freedom » écrit sur une Pologne en forme de cœur, transpercée par une flèche ; ou ces pancartes, préparées par la mairie : « Varsovie, capitale de la liberté, 1918-2018 », qui évincent subtilement le terme « Indépendance », dont le centenaire est célébré cette année. Suite dans le numéro 13 de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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Les Habsbourg
Les Habsbourg-Lorraine ont régné sur une mosaïque de peuples pendant plusieurs siècles mais leurs héritiers se divisent aujourd’hui sur l’attitude à adopter face à l’union européenne. « On se croirait revenu au temps des Habsbourg, celui du chancelier Metternich, ou celui, plus ancien encore, du siège de Vienne par les Ottomans. Les anciennes nations de l’Empire ne sont pas en reste. Slovaques, Tchèques, Polonais : tous sont sur la même ligne idéologique ». Cette déclaration du journaliste Éric Zemmour sur les antennes de RTL est loin d’être anodine. L’ancienne maison impériale des Habsbourg-Lorraine, qui a présidé aux destinées de l’Europe durant des siècles, est de retour sur la scène politique internationale. Mais divisée. Star montante de la lignée palatine de cette dynastie prestigieuse, l’archiduc Édouard de Habsbourg-Lorraine a sonné la charge contre Bruxelles. Dans le viseur de cet ambassadeur de Hongrie au Vatican, la gestion désastreuse d’une crise majeure par les institutions européennes qu’il dénonce virulemment. « Un pays ne devrait accepter les réfugiés que s’il est en mesure de les intégrer correctement », déclarait-il lors d’une interview accordée à Vatican News, l’organe anglophone du Saint-Siège. Des propos qui tranchent singulièrement avec ceux de Karl de Habsbourg-Lorraine, le chef de cette famille séculaire, qui entend (…) A lire dans le dernier numéro de L’Incorrect et en ligne pour les abonnés
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