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BRESIL : Jair Bolsonaro à 4 points d’une victoire dès le premier tour des élections présidentielles
Un vent de conservatisme souffle sur les Amériques après l'élection de François Legault au Québec et la récente nomination de Kavanaugh à la cour suprême des Etats-Unis. Au Brésil, le vent s'est transformé en tornade avec le premier tour de l'élection présidentielle qui avait lieu ce dimanche 7 octobre, où le peuple a placé en tête du premier tour, Jair Messias Bolsonaro avec 46,1%, largement devant Fernando Haddad (29,2%), le candidat du Parti des Travailleurs qui a remplacé Lula au pied levé. Lassés d’être méprisés et volés par une classe politique corrompue jusqu’à la moelle, les brésiliens ont massivement exprimé leur confiance envers Bolsonaro, le candidat pro-famille et anti-corruption qui a focalisé son discours sur la sécurité, les valeurs morales et la grandeur du Brésil, laissant d'autres sujets comme l'économie ou l'écologie de côté.
Drames migratoires et identitaires : à qui la faute ?
L’immigration tue. Sur la route de l’Europe, des milliers de migrants meurent sous les flots de la Méditerranée et le fouet des esclavagistes. Mais qui est responsable ? Celui qui les refuse ou celui qui se propose de les accueillir ? Les élections européennes approchent et la question migratoire semble vouloir s’imposer au coeur des débats. Les responsables politiques usuellement considérés comme « libéraux libertaires », libéraux de « la pensée double » ou tenants du « libéralisme culturel », à commencer par Emmanuel Macron, voudraient un choix binaire, entre d’un côté le « bien » et de l’autre le « mal ». Il s’agit de désigner un ennemi qui serait une menace pour la démocratie et l’Europe. Comme si nous n’étions pas déjà plongés en plein drame. À qui la responsabilité ? La frontière entre prétendus mondes du « bien » et du « mal » se situerait précisément sur la question migratoire. Si [...] Suite à lire dans le dernier L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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V pour Visegrád
À l’origine alliance médiévale instituée contre Vienne, le groupe de Visegrad a été ressuscité en 1991 dans un but de coordination régionale. Mais, au fil du temps, il est devenu le fer de lance d’une autre Europe. Automne 1335, sur la rive du Danube, les rois de Pologne, de Bohême et de Hongrie se réunissent à Visegrad. Charles Ier de Hongrie, Jean Ier de Bohème et Casimir III le Grand, roi de Pologne, mettent un terme à leurs querelles. Les trois puissances les plus orientales du monde catholique se sont plusieurs fois affrontées les années précédentes mais se liguent contre Vienne, et son droit d’étape qui tue le commerce entre l’Est et l’Ouest de l’Europe. Ils envahissent le nord de l’Autriche : la ville hongroise de Kassa devient un des [...] Suite dans le dernier L'Incorrect et en ligne pour les abonnés.
L’Europe est morte, vive l’Europe !
Depuis 2015 et l’accélération de la crise migratoire, rien ne va plus en Europe. Ce fut d’abord le groupe de Visegrad, sous la houlette de Victor Orban et des conservateurs polonais, qui mena la fronde contre les lubies d’Angela Merkel. Ils furent rejoints en 2017 par l’Autriche de Sébastien Kurz puis par l’Italie de Matteo Salvini en 2018. Si le vent d’Est continue de souffler, la question peut se poser : les libéraux sans frontière peuvent-ils perdre leur majorité au Parlement de Strasbourg au printemps 2019 ? Les élections en Bavière, après celles, à moitié manquées, de la Suède, vont donner une première tendance.
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Référendum en Macédoine : cinglant désaveu pour Bruxelles et Washington.
Olivier Delorme est historien et spécialiste de la Grèce. Il a publié chez Gallimard une somme qui fait référence, La Grèce et les Balkans. Il répond à L’Incorrect depuis sa résidence de Nisyros dans le Dodécanèse. Les citoyens de l'Ancienne République yougoslave de Macédoine votaient hier pour rebaptiser leur pays Macédoine du Nord : pourquoi ce référendum et cette querelle ? La « question macédonienne » est d’une sensibilité que les Occidentaux refusent de comprendre. Elle met en jeu des ressorts patriotiques extrêmement puissants, qui remontent aux luttes de libération nationale du XIXe siècle, au partage de la région entre la Grèce, la Serbie et la Bulgarie lors des guerres balkaniques de 1912-1913. Elle est entretenue par la revendication jamais abandonnée de Thessalonique au nom d’une identité macédonienne problématique, incarnée depuis le début du XXe siècle et jusque dans l’entre-deux-guerres par l’organisation terroriste dont le nom, Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne (VMRO), a été repris par le parti de droite dominant dans la majorité slave de l’Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM).
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« Un pays qui a fait beaucoup de mauvaises choses » … et fondateur de l’ordre international
« Je viens d’un pays qui a fait beaucoup de mauvaises choses » ! Déchainé, immodéré, à court d’oxygène pour finir ses phrases, tapant du poing sur le pupitre à l’assemblée générale des Nations unies, comme pour montrer sa sincérité, son indéfectible volonté, Emmanuel Macron a encore une fois dérapé pour défendre sa weltanschauung.   Il faudrait veiller toutefois à conserver à l’égard d’Emmanuel Macron, comme pour tout acteur de la vie politique nationale et internationale, une certaine objectivité.
Swaziland : Mswati III , une monarchie de droit Africain
Le Swaziland change de nom, mais le retour aux origines tribales ne devrait pas réconcilier le royaume avec la «communauté internationale». Je voudrais annoncer que le Swaziland va reprendre son nom d’origine ! » Lors du discours marquant le cinquantième anniversaire de l’indépendance de son royaume, le 19 avril dernier, le roi Mswati III a surpris tout un pays. L’appellation britannique est rejetée et le pays rebaptisé eSwathini : cette décision venue d’une des dernières monarchies absolues d’Afrique, loin de passer pour un acte d’héroïsme « décolonial », apparaît comme le dernier acte d’un Ingwenyama (roi ou lion) au caractère mégalomaniaque. Enfant-roi Enclavés dans l’Afrique du Sud, les Swazis avaient été obligés de fuir leurs terres face au « Mfecane » (cycle de guerre) de l’empereur Shaka Zoulou qui s’était lancé dans la conquête des peuples Ngunis, vivants entre les rivières Tugela et Pongola, au début du XIXe siècle. Dans leur migration, ils se heurtent aux Boers puis aux colons Portugais, présents au Mozambique voisin, qui tentent de (.....) Lisez la suite dans le dernier numéro de L'Incorrect, disponible en kiosque et par abonnement!
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L’Etat qui ne veut pas recevoir 14 Milliards d’euros
A la loterie de l’Union européenne, l’Irlande a gagné un gros lot qui l’embarrasse beaucoup : 14,3 milliards d’euros en provenance d’Apple.  Cette firme, dont la capitalisation boursière a atteint 1 000 milliards de dollars, a récemment fait virer cette somme, destinée au Trésor public Irlandais, sur un compte bloqué, en attendant que le Gouvernement Irlandais veuille bien l’encaisser. Quelle est l’origine de cette extraordinaire histoire ? L’Irlande, comme le Luxembourg, a compris depuis longtemps qu’il est intéressant d’être un paradis fiscal, attirant les sièges sociaux et certains services de grandes entreprises : les faibles taux d’imposition sur les sociétés sont plus que compensés par l’énormité des bénéfices à taxer et par les créations d’emplois. Internet permet de localiser sur l’île ou dans le Grand-Duché des revenus en fait gagnés par des ventes en Allemagne, en France ou en Espagne. Pour les ministres des finances et les chefs de gouvernement de ces paradis fiscaux, récupérer 5 % sur vingt milliards de bénéfices (donc 1 Md€) vaut mieux qu’obtenir (.....)

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