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Un an après l’élection présidentielle : Emmanuel Macron seul au monde ?

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Deuxième partie de la semaine politique de L’Incorrect

Un an après l’élection présidentielle de 2017, marquante dans l’histoire de la Vème République parce qu’elle a offert un duel inédit, duquel et le Parti socialiste et la droite dite de gouvernement étaient absents, l’Institut Ipsos a réalisé une enquête d’opinion auprès de 13.000 personnes en collaboration avec le journal Le Monde, le Centre de recherche de Sciences Po, et la Fondation Jean Jaurès, afin d’évaluer la perception qu’ont aujourd’hui les Français de l’action d’Emmanuel Macron et l’idée qu’ils se font de ses principaux opposants. Si les sondages seuls ne permettent pas de prévoir les résultats des prochaines élections, ni même l’évolution politique d’un pays qui a connu et qui connaitra encore de nombreux imprévus historiques, ils sont suffisamment précis pour nous donner des tendances souvent confirmées par les faits.

 

I-Emmanuel Macron tient (encore) le choc

 

En première lecture, l’étude de l’Institut Ipsos laisse apparaître un bilan que la plupart des observateurs n’ont pas hésité à qualifier de « globalement négatif ».

Génération Identitaire, Eric Zemmour : l’ombre de la DILCRAH

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Première partie de la semaine politique de L’Incorrect

« On demande si la liberté de la presse est avantageuse ou préjudiciable à un état. La réponse n’est pas difficile. Il est de la plus grande importance de conserver cet usage dans tous les états fondés sur la liberté : je dis plus, les inconvénients de cette liberté sont si peu considérables vis-à-vis de ses avantages, que ce devrait être le droit commun de l’univers, et qu’il est à propos de l’autoriser dans tous les gouvernements » – Denis Diderot

Frédéric Potier. Ce nom ne vous dit rien ? Depuis une petite semaine, ce haut fonctionnaire relativement discret se distingue en se réjouissant bruyamment de censures et de condamnations contre des personnalités de droite ayant eu le grand tort de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Devrions-nous nous laisser intimider par les valets de cour du Léviathan ?

Mai 2018 à la Sorbonne : l’ultra gauche prend en otage les étudiants  !

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Tribune libre de Sabrina Arnal

Présidente Les Républicains-Sorbonne

Vice-présidente de l’Union des Jeunes pour le Progrès

 

Nous sommes peu visibles et pourtant nous voilà. Nous, étudiants des universités opposés aux méthodes répressives de ceux qui empêchent les partiels d’avoir lieu, de ceux qui contraignent, de ceux qui accablent. Des étudiants de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne ont été privés de partiels par d’autres étudiants “grévistes”.

 

Que certaines personnes soient engagées dans une lutte politique, un combat idéologique, est une chose, mais c’est une toute autre proportion que prennent les mobilisations puisque des étudiants ayant la volonté d’aller au bout de leurs partiels, de composer, en ont été privés. Aujourd’hui, c’est la parole d’une minorité oppressive qui est le plus souvent relayée. Pourtant, pour la majorité d’entre nous, l’université se doit d’être un lieu d’excellence, où le mérite est récompensé. Il est inacceptable de punir -parce qu’il s’agit bien de punir-  les gens qui souhaitent montrer qu’ils sont méritants et à la hauteur de leur cursus.

La loi Collomb est très insuffisante

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Deuxième partie de la semaine politique de L’Incorrect

 

Des mois que votre ami vous fait miroiter une rencontre avec une de ses amies. « Tu vas voir, elle est faite pour toi. Primo, c’est un canon, tout à fait ton genre. Deuxio, elle est brillante et très drôle », vous dit-il pour vous convaincre de le rejoindre à cette soirée à laquelle vous ne voulez pas vous rendre. Et paf, une fois arrivé sur place, vous découvrez que l’amie en question s’appelle Caroline de Haas. Décevant n’est-ce-pas ? C’est un peu la même histoire pour la Loi Asile et Immigration portée par Gérard Collomb. Le résultat n’est pas du tout à la hauteur des promesses et des discours droitiers du ministre.

 

Pourtant, tous les indicateurs étaient au vert. Nos boussoles qui indiquent le Sud indiquaient bien le Sud, fustigeant un texte « inhumain », dangereux.

Le plan Borloo est anachronique : ma cité a déjà craqué

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Première partie de la semaine politique de L’Incorrect

 

« Il y a en France un apartheid territorial, social et ethnique », avait dit Manuel Valls lors de ses vœux à la presse du 20 janvier 2015. Des mots qui avaient entrainé une levée de boucliers quasi générale de la part de la classe politico-médiatique, quelques jours après l’attentat contre les locaux de Charlie Hebdo. Ce qui était une réalité il y a deux ans ne l’est donc plus aujourd’hui, puisque lors de la remise de son rapport relatif aux banlieues au Premier ministre Philippe, Jean-Louis Borloo a mis en garde contre l’éventualité de la création d’un apartheid de fait entre ces quartiers qu’on décrit pudiquement comme « populaires » et le reste du territoire national.

 

En fait d’« apartheid », il faudrait parler de « séparation ». Vous me rétorquerez qu’en afrikaans, « apartheid » peut être traduit par « séparation », mais le terme désigne aussi une politique.

Écoles : Blanquer siffle-t-il la fin de la récré ?

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Le jeudi 26 avril, le ministre de l’Éducation Nationale publiait quatre « recommandations » à l’attention des enseignants du primaire. Le but ? Fixer un cadre devenu chaotique et insister sur le nécessaire apprentissage des fondamentaux.

 

Réaction du syndicat SNUIPP-FSU, par la voix de sa secrétaire générale invitée de RTL Midi : « Il (Blanquer) est en train de nous dire il y a une bonne méthode, il y a un bon manuel qui existe et on en aurait pas eu connaissance, et voilà il arrive et il nous délivre tout cela (…) On est sur un ministre qui finalement ne s’adresse pas tant aux enseignants qu’à l’opinion publique, à laquelle il dit vous allez voir avec moi cela va bien se passer, je leur donne une petite notice, qui est un peu grande, hein, car elle fait 130 pages et avec cela on va avoir de bons enseignants et on va résoudre les problèmes (…) On est loin de l’école de la confiance (…)».

Sciences Po Paris : du “hijab day” à l’Institut Clément Méric

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Alors qu’un mouvement de gronde sociale, largement attisé par certaines organisations syndicales (la CGT et Sud en tête) semble s’enraciner depuis plusieurs semaines, on ne cesse d’entendre parler de convergence des luttes, un peu comme si soixante ans après les faits, l’épopée du joli mois de mai devait recommencer. Les cheminots aussi bien que les pilotes d’Air France, la fonction publique hospitalière au même titre que les électriciens/gaziers, les surveillants pénitentiaires, les retraités et maintenant Geneviève de Fontenay, ont des griefs à adresser à un gouvernement auquel ils reprochent de mener grand train de réforme, d’en oublier la concertation, d’user généreusement d’ordonnances et de procédures accélérées. Auparavant, on criait à l’inertie, on déplorait une France incapable d’évoluer, de se conformer aux impératifs de notre temps. Passons.

 

Dans ce contexte, les jeunes ont trouvé un prétexte à la mobilisation : la loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants (ORE).

Recension : « Pour une droite du réel » (Robert Ménard)

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Ces dernières semaines, Robert Ménard a déconcerté ses partisans par des prises de position surprenantes. Ses critiques à l’égard des partis qui le soutiennent depuis 4 ans ou sa dernière interview sur TVL (où il indiquait ne pas vouloir voter pour une possible liste d’union des droites lors des européennes de 2019) ont déboussolé plus d’un électeur au point que beaucoup se demandent quelle est dorénavant la ligne politique du maire de Béziers. Le petit livre d’entretien (76 pages) publié chez Mordicus (maison d’édition fondée par les époux Ménard) permet justement d’y voir plus clair dans le positionnement de Robert Ménard. Celui-ci y répond aux questions de Boulevard Voltaire. Cet entretien permet de découvrir un Robert Ménard plutôt ouvert au rassemblement qui prône une « révolution culturelle » (p.17) ainsi que l’émergence d’une « droite d’avant-garde » (p.21) fondée sur le « pragmatisme », le « réalisme » et « l’obligation du réel » (p.24). 

L’Incorrect numéro 73

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