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Éditorial de Jacques de Guillebon : De profundis droitibus

Si l’on en croit un candidat mal placé, qui ne voit autour de lui que socialisme ou centrisme, la droite, qu’il incarne seul, ne pèserait pas plus de 8 % dans ce pays. C’est en tout cas, à l’heure où nous publions, le pari désespéré que nous pouvons faire sur son score. Est-ce de sa faute ? Oui. Est-ce seulement de sa faute ? Non.

Ce score, que nous prédisons à nos risques et périls, est étonnant à plus d’un titre : quand on demande aux Français de s’identifier dans le champ politique, près de 45 % se prétendent de droite. Il se peut que les Français mentent, ou plutôt se trompent eux-mêmes et que droite suppose dans leur tête ou haine de la gauche qui leur a fait tant de mal; ou amour immodéré de la liberté ; ou volonté de s’enrichir contre un État spoliateur; ou enfin simplement refus de l’immigration; mais que rien de tout cela ne s’articule et que ce peuple, comme trop souvent les peuples, ne sache pas réfléchir plus loin que ce qu’il croit ses immédiats intérêts.…

L’Incorrect

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