
Société


Incontrôlable et incontrôlée en métropole, l’immigration l’est tout autant en Guyane. De nombreux Haïtiens y débarquent régulièrement dans l’espoir de rejoindre Cayenne en passant par la sous-préfecture Saint-Laurent-du-Maroni. Hommes, femmes et enfants attendent par centaines qu’un laissez-passer leur soit délivré afin de franchir le barrage d’Iracoubo, dernier obstacle à leur installation. Loin d’être inédites, ces arrivées massives d’Haïtiens sont monnaie courante depuis de nombreuses années. Seulement, la situation semble ne plus être maîtrisée.
Des laissez-passer distribués excessivement
Frédéric Bouteille, sous-préfet aux communes de l’intérieur, racontait à Guyane 1 : « Nous avons multiplié le nombre d’autorisations, de 10 nous sommes passés à 25, puis cette semaine à 50. Nous voulons éviter le phénomène de fixation à Saint-Laurent pour ces demandes d’asile ». Ces sauf-conduits posent de sérieux problèmes au territoire. Les faits en Guyane sont alarmants, mais ce problème français est ignoré et la Guyane laissée à l’abandon. C’est pourquoi mardi 4 mai, Rodolphe Alexandre, président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) informait Emmanuel Macron dans une lettre dénonçant « l’immigration massive » qui sévit depuis des années. La missive était également signée par le député LREM Lénaïck Adam, ainsi que le vice-président du Sénat Georges Patient.
Lire aussi : Premières générations d’immigrés : vous avez dit irréprochables ?
Après un rapport sur la situation critique de la Guyane, la demande au chef d’État est on ne peut plus claire : « Mobiliser les voies et moyens » dont ce dernier dispose afin de lutter contre « ce flux disproportionné […] qui nous place de facto dans une situation d’urgence constante et nous condamne à un rattrapage permanent que nous n’avons pas les moyens d’assumer en termes d’équipements et de services publics ». Concrètement, ils réclament « un moratoire sur le droit d’asile politique en Guyane ». [...]
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Les vagues d’immigration européenne ne se sont pas faites sans heurt malgré une culture assez proche. Comment imaginer alors que les premières générations d’immigrés extra-européens se soient intégrées sans confrontation, et ce alors même que le nombre d’immigrés africains était bien inférieur aux millions issus d’Italie ou d’Espagne ?
Dans sa Genèse de l’Algérie algérienne, Charles-Robert Ageron donne quelques éléments de réponses. Dès le début du XXème siècle, les employeurs français préféraient recruter de la main d'œuvre européenne plutôt que maghrébine, car jugée plus performante, et tentait par divers procédés de freiner la venue d’individus provenant des colonies. Après la Seconde Guerre mondiale a été envisagée la venue de 310 000 immigrés jusqu’en 1949 pour reconstruire le pays (nombre relativement faible, qui va à l’encontre du mythe de Français incapables de reconstruire leur propre pays), parmi lesquels 90 000 Maghrébins. On s'aperçut pourtant du taux de chômage faramineux des Algériens déjà présents sur le territoire (50% des 203 000 Algériens vivant en France en 1951), ce qui poussa le ministre de l’Intérieur et le ministre du Travail à refuser de nouveaux Algériens et à réduire le nombre total de Maghrébins. [...]
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Sans doute les crises ont toujours pour effet de créer des objets de fixations indépendants de toutes réalités complexes ; lesquels synthétisent moins la vérité d’une époque que celle des fantasmes qu’elle éprouve, ce qui, à la fin, nous en dit malgré tout un peu sur l’époque. Le livre de Klaus Schwab et Thierry Malleret, The Great Reset, publié en juillet 2020 est, pour l’instant, parmi les grands gagnants de cette Nouvelle Star de l’apocalypse qui vaut à ce pensum médiocre d’être désormais perçu comme la bible maléfique d’une conspiration mondiale destinée à nous enfermer chez nous pour toujours, et ce afin de faire advenir le transhumain connecté à Netflix pour le restant de sa vie – ce qui risque de faire long vu qu’on aura aboli la mort. Forcément, le livre de Schwab ramassant à peu près tous les fantasmes les plus flippants et les théories les plus naïves dans l’air du temps depuis deux décennies, il se prête aisément à toutes les rêveries millénaristes, quoique nous doutions que ceux qui s’en effrayent le plus l’aient ne serait-ce que feuilleté.
Lire aussi : Great reset : le Capital à l’heure du Covid [...]
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L’ignominie de François Mitterrand s’est particulièrement illustrée dans son exploitation des malheurs de l’immigration de masse – malheurs des déplacés et surtout malheurs des hôtes d’accueil. Cette ignominie s’est, ô surprise, doublée d’une campagne de dénigrement de la police, dont les effets ont été son désarmement, quand bien même c’était l’époque où la France en eût eu le plus besoin, l’immigration s’accompagnant évidemment d’une forte hausse de la délinquance, ceci étant prouvé depuis statistiquement dans tous les pays du monde.
C’est en 1983, fatidique année, que l’engrenage s’enclenche : alors que Mitterrand use secrètement de la montée du FN à Dreux, la gauche anti-française, incarnée notamment par Jean Daniel du Nouvel Obs fait déjà au gouvernement socialiste le procès de « nourrir cet anti-islamisme indistinct et de moins en moins honteux que l’on voit refleurir, surtout d’ailleurs, hélas!, dans les couches populaires, en France et en Europe ». Les ministres Maurois et Deferre sont sous le feu du camp du bien. Il leur faut réagir.
Ça tombe bien, deux idiots utiles, le père Delorme et le pasteur Jean Costil, organisent une marche à travers la France pour lutter contre le racisme, réclamer des cartes de séjour de dix ans et le vote des étrangers aux élections locales. 17 marcheurs partent de Marseille ; un mois et demi après, ils sont 100 000 à entrer dans Paris : c’est la Marche des beurs, aux revendications de qui Mitterrand accède très vite, conseillé par des gens comme sa secrétaire d’État Georgina Dufoix. Toumi Djaïdja, l’un des organisateurs, est condamné la même année pour un braquage : qu’à cela ne tienne, Tonton le gracie.
L’apothéose de Tonton dans la collaboration avec des puissances étrangères aura lieu dans l’affaire du voile de Creil de 1989 où il brillera par son absence laissant son ministre Jospin se débrouiller seul avec une provocation qui finira en eau de boudin pour la République
L’homme qui trente ans plus tôt s’exclamait « L’Algérie, c’est la France ! » ne voit aucun embarras à poursuivre l’accueil massif d’immigrés sur le territoire national, au détriment de sa propre population. C’est même là qu’on peut discerner un gaullo-mitterrandisme : les deux hommes auront décidé, au nom d’une « certaine idée de la France », habile formule qui n’engage à rien, de sacrifier une partie de leur population, les pieds noirs et les harkis pour le premier, les classes populaires pour l’autre, pourvu que l’histoire puisse continuer et qu’ils en demeurent du bon côté.
Rapidement donc, Mitterrand envoie en mission ses sicaires, comme Julien Dray dont l’association SOS Racisme récupère les « mouvements beurs » et les politise habilement, les changeant en une considérable réserve de voix à l’usage du président permanent. Notons au passage que la gauche est déjà confrontée à ses dilemmes collaborationnistes : les cortèges d’immigrés sont fortement teintés de palestinisme et de fondamentalisme religieux. C’est pourquoi SOS Racisme s’appuie sur l’UEJF (Union des étudiants juifs de France) pour essayer de contrecarrer cette tendance. Peine perdue, le ver est dans le fruit et les défenseurs de l’immigration de masse seront trente ans après ses premières victimes.
Lire aussi : L’illusion anti-fasciste
SOS Racisme, inspirée de « Rock against the racism », grand concert donné outre-Manche, est le fruit de l’association de leaders post-étudiants trotskistes comme Julien Dray ou Gérard Filoche, de faux intellectuels comme Jacques Attali, Marek Halter ou BHL, de grands patrons comme Ladreit de Lacharrière et Pierre Bergé, d’artistes comme Simone Signoret, de batteurs d’estrade comme Coluche et Guy Bedos ; et enfin de l’État qui finance à travers des fonds destinés aux immigrés comme le FASILD. La gentille bouille d’Harlem Désir jointe à l’habile design de la main jaune – aussitôt collée de force sur la poitrine de tous les écoliers, collégiens et lycéens tels naguère, en d’autres lieux et pour d’autres raisons, les insignes totalitaires – font de ce mouvement « antiraciste » une arme formidable et sans équivalent contre la droite. Soi-disant ouverte à tous, l’association est squattée par la gauche, qui désigne ainsi le camp chiraquien, pris à revers par Jean-Marie Le Pen, comme celui du racisme [...]
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« Sois blanc et tais-toi », oui. « Sois belle et tais-toi », sûrement pas.
En mars dernier, pour donner suite à la polémique autour du syndicat de l’UNEF qui organisait des réunions non-mixtes entre personnes « racisées », Audrey Pulvar avait expliqué son soutien à la cause sur le plateau de BFM TV : « S’il se trouve que vient à cet atelier une femme blanche, un homme blanc (…) on peut lui demander de se taire, d’être spectateur ou spectatrice silencieux ». Leçon numéro 1 : Si vous êtes une personne blanche, ce n’est pas de votre faute, mais faites-vous tout de même discret et demandez pardon.
Cette fois-ci, c’est via Twitter qu’Audrey Pulvar est revenue à la charge alors qu’elle souhaite mettre en avant sa mesure phare pour les régionales, la gratuité des transports. L’intérêt premier est écologique, mais il s’agit aussi de permettre aux jeunes et aux classes modestes de se déplacer en Île-de-France sans frein financier. Bien entendu, le tout n’est pas gratuit et impliquerait une « fiscalité écologique », autrement dit un impôt. Coup de génie. L’affaire ayant suscité une vague de réaction plus ou moins favorable, l’économiste Thomas Porcher twittait à son attention : « Chère @AudreyPulvar, un conseil : n'écoutez pas ceux qui vous disent de taxer les carburants. Ce serait injuste. Pour info, taux d'actifs utilisant leur voiture pour aller travailler par département : 77 : 63% 91 : 61% 78 : 56% 95 : 54% 94 : 41% 93 : 38% 75 : 14% ».
Là où nous n’avons vu qu’un tweet parmi d’autres, c’est-à-dire une information appuyée sur des chiffres en sa qualité d’économiste, le troisième œil d’Audrey Pulvar, plus alerte que les autres, a quant à lui perçu des propos discriminants. Adressé à une femme noire victime de racisme systémique, le commentaire serait une autre des nombreuses démonstrations sexistes, fruit d’une volonté inconsciente et dominatrice du mâle blanc. Voici ce qu’elle lui répondait sur le réseau social : « Quand, au plus grand des calmes et sans doute animé de bonnes intentions, tu fais un magnifique mansplaining #ViensOnVaTexpliquerCocotte #FatigueAbsolue ». Le « mansplaining », à l’instar du « manspreading » et autres concepts phares de la lubie féministe mitraillés à tout bout de champ, sert d’argument imparable en désignant la condescendance de l’homme - infecte créature - qui donne des explications malvenues à l’égard d’une femme déjà informée sur le sujet. Machiste, non ?[...]
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La figure du « vieux » a toujours oscillé entre sagesse et brejnevisme. Le vieux était, par essence, réfractaire aux idées nouvelles. Au langage trop libre. Aux libertés trop ostentatoires. À table, la famille devait réfréner les paroles des jeunes branle-couilles pour ne pas froisser les oreilles de nos augustes vieillards. Fut un temps où l’on attendait que les vieux partent au pieu pour causer franchement.
Maintenant, ce sont mes ados qui se bouchent les oreilles quand je parle librement au dîner ! Un comble ! Incroyable ! Nous avons donné naissance à des générations de coincés du fion ! Ce sont les vieux qui donnent des leçons de punkitude aux féministes et aux écolos de merde d’aujourd’hui ! Johnny Rotten, le chanteur des Sex Pistols. Le héros total de la vague punk de 77 a eu 65 berges en janvier. En 2020 il a voté Trump, est contre le « mariage » des pédales et il vous emmerde tous ! Tous et surtout les jeunes !
Trump’s not dead ! Car Johnny Rotten est resté un putain de rebelle. Avec les ratiches d’une momie mais avec l’esprit libre et sain. Aujourd’hui, c’est le contraire : les jeunes ont des dents saines vu que c’est nous qu’on paye, mais une liberté de l’esprit qui schlingue la mort. Regardez les chaînes d’information : à part Eugénie Bastié et Charlotte d’Ornellas, tout ce qui a moins de 40 ans est encroûté dans la cancel culture et la bien-pensance. Les vrais rebelles ont tous, au minimum, vingt berges de plus : Finkie, Zemmour, Praud, Lévy. Même au Rassemblement national, plus c’est jeune plus ça sent l’eau de javel. On pense ce qu’on veut de Jean-Marie mais lui au moins causait comme une raclée à la chaîne de vélo. À comparer aux jeunes technos du RN ! Éviter les sujets qui fâchent, filocher, fuir la polémique. Bref, en les écoutant on se fait chier !
Lire aussi : Génération Mitterrand
Aujourd’hui, les jeunes puent la pisse. Pas à L’Inco ! Hopala ! Car il existe encore une minorité de rebelles à l’ordre médiatique établi et votre coin-coin en est bien pourvu. Mais la jeunesse en général est déprimante. Elle bêle. Les jeunes de 77 étaient des rebelles sans cause, les jeunes d’aujourd’hui des causes sans rebelles. Lisses. Lavés derrière les oreilles. Certifiés bio et commerce équitable. Même à Saint-Nicolas du Chardonnet tu ne trouveras pas pire génération hantée par l’enfer de dire une parole de travers.
Les boomers au moins, ça sait rigoler Les boomers d’après-guerre étaient pourtant censés représenter l’abomination de la désolation de l’humanité. Mais la génération actuelle me paraît bien partie dans le tiercé des connards. Autrefois, la jeunesse ne voulait pas désespérer Billancourt, maintenant elle ne veut pas désespérer le climat et les minorités chagrineuses. Autant je respecte ces gamins qui nettoient les plages et refusent de prendre l’avion, autant je m’interroge sur leurs motivations : ont-ils remplacé un conformisme par un autre ? À quoi cela sert-il de s’interroger sur l’avenir du monde si c’est pour abandonner toute liberté d’expression ? Les premiers écolos, genre René Dumont, étaient des rebelles. Lui tout en étant un gauchiste convaincu, conservera toute sa vie une liberté de parole désormais invraisemblable pour ces milieux. J’invite les lecteurs à relire certains chapitres de son livre L’Afrique Noire est mal partie. Top « supériorité blanche » ![.]
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En mai 1981, Thierry Le Luron ne reprenait pas encore Gilbert Bécaud devant une foule hilare – courrouçant fortement au passage Jack Lang et toute l’intelligentsia de gauche – mais « l’emmerdant », c’était déjà la rose. Pas pour tout le monde, pas pour le peuple de gauche et plus généralement les « jeunes », qui ne manqueraient pas de s’organiser en monômes de zombies décérébrés. L’arrivée de François Mitterrand suscitait l’espoir d’un monde meilleur, plus juste et plus égalitaire. Osons-le dire : d’une libération ! La France rompait avec l’ère gaulliste et l’ennui giscardien. Oh, quelques grincheux esprits craignaient bien l’arrivée des chars russes à Paris, voire des Chinois de Jean Yanne, mais les maos avaient déjà troqué leurs cols de chemises pour les fauteuils confortables du Rotary Club.
À Sanary-sur-Mer, chez Olivier Duhamel, on trinquait à la victoire avec ceux qui allaient diriger la France pour toujours et instaurer un règne de prospérité. Déjà, on oubliait ses idéaux de jeunesse. Cigares cubains, vins fins et ambiance libertine faisaient office de programme commun. Mais… Il y a toujours un mais après un mai enchanteur : que faire des jeunes ? Quel horizon leur donner dans ces années yuppies où les premières crises globalisées commencent à menacer la réussite époustouflante, presque miraculeuses, des années d’après-guerre ? À Dreux, Jean-Pierre Stirbois perçoit que le socialisme d’apparat de l’élite parisienne ne répond pas aux promesses et aux attentes des Français les plus pauvres, que l’immigration est mal perçue, que le chômage explose.
L’arrivée de François Mitterrand suscitait l’espoir d’un monde meilleur, plus juste et plus égalitaire. Osons-le dire : d’une libération ! La France rompait avec l’ère gaulliste et l’ennui giscardien
La percée du Front national, François Mitterrand l’a sentie avant tout le monde, l’a anticipée. Il s’est douté que ce parti, fort du charisme de son meneur, pouvait sérieusement enquiquiner la droite de son rival chiraquien. En 1986, avec 2,7 millions de voix, le Front national faisait pour la première fois jeu égal avec un PCF en déroute. Mieux, le parti envoyait 35 députés à l’Assemblée nationale grâce à la proportionnelle. Le piège tendu par Mitterrand à l’endroit des communistes a fonctionné à plein. Issu de la bourgeoisie provinciale, royaliste dans sa jeunesse et ami de nombreux vichystes, à commencer par René Bousquet, François Mitterrand n’aimait guère les communistes : ils lui ont un temps été utiles. Puis il les a assassinés.
Restait alors un deuxième piège : ressusciter une fantaisiste menace fasciste en agitant le danger Le Pen. Les fédérations socialistes ont tout de suite compris le sens de la manœuvre : haro sur les racistes, qui sont aux portes du pouvoir. Comptant sur une machine de propagande d’une efficacité supérieure à l’ORTF de de Gaulle, les socialistes ont su capitaliser sur la montée en puissance des radios libres et l’ouverture de nouveaux canaux hertziens, favorisant des chaînes destinées aux jeunes à l’image de Canal +, de la défunte Cinq ou de la sixième chaîne qui deviendra plus tard M6. Ajoutez à cela l’émergence de la scène dite « alternative », de personnages comme Daniel Balavoine, de SOS Racisme, Touche pas à mon pote, des MJC ou de La Marche des Beurs.
« La jeunesse emmerde le Front national » chantaient – ou plutôt, gueulaient – les Béruriers Noirs dans les squats, avant de le faire au Zenith devant des milliers de petits agités, et surtout de petits embobinés. Mitterrand avait trouvé son grand Satan. Son diable pour diviser durablement la droite française. Les lignes rouges étaient tracées, les digues construites. Pour se maintenir au pouvoir, le stratège socialiste inspiré par Louis XI n’avait plus qu’à supprimer la proportionnelle et s’appuyer sur le scrutin majoritaire à deux tours. De fait, il excluait le FN de la représentation nationale et rendait impossibles pour quarante ans les tentatives d’alliance[...]
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