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Une cérémonie des César en 2043

Il est déjà 20h15 : Bilal Hassani fulmine dans sa loge. Ce putain de maquilleur prend tout son temps. Il jongle entre les pinceaux et les poudriers mais n’a pas l’air tant que ça de savoir ce qu’il fait. Pas évident de trouver le juste milieu lorsqu’on est à la fois ministre de la Culture et digne représentant de l’héritage LGBTQIA+. Pas question de ressembler à une michetonneuse du bois de Boulogne lorsqu’on préside une cérémonie des Césars totalement inclusive.

« Ça ira », tranche-t-il au bout d’un moment en considérant son reflet d’un air inquiet. À 42 ans, il a perdu de sa superbe. Ses pommettes n’ont plus la jolie forme incurvée qui lui avait valu tant d’égards pendant sa jeunesse ; ses paupières sont fatiguées d’avoir été fardées quotidiennement pendant plus de vingt ans. « Je commence à ressembler à une de ces peintures de clown que les vieux encadraient dans leurs pavillons de banlieue », pense-t-il. Pas grave. Avec les retouches numériques appliquées en temps réel par la production – une belle invention, ça – les spectateurs n’y verront que du feu. [...]

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Affaire Duhamel : quand la région Île-de-France fait l’apologie du consentement sexuel dès 13 ans

Avec son livre La Familia Grande, l’avocate Camille Kouchner, fille de Bernard Kouchner et d’Evelyne Pisier, a provoqué un tremblement de terre dans le milieu de la haute bourgeoisie culturelle et parisienne de gauche. L’entre-soi et l’omerta qui y règnent ont été dévoilés au grand jour, et d’aucuns ont rappelé avec justesse le lien très clair entre ces affaires de pédophilie et l’idéologie soixante-huitarde qui, dans sa hargne frénétique, a souhaité déconstruire toutes les normes sociales en tant qu’elles étaient perçues comme unilatéralement et injustement imposées par la société patriarcale.

Camille Kouchner nous apprend que la maison de Sanary-sur-Mer était le théâtre d’un exhibitionnisme sans limites. Olivier Duhamel s’exhibait nu devant les enfants et les incitait à en faire de même, les murs de la maison étaient tapissés de photos de corps nus des invités et de leurs enfants, des jeux étaient organisés au cours desquels les enfants devaient mimer des scènes sexuelles. Ces conséquences estomaquantes de la pensée soixante-huitarde sont dans la droite ligne de cette tribune datant du 26 janvier 1977, publiée par Le Monde et signée par plusieurs intellectuels dont Bernard Kouchner en personne, pour défendre la possibilité d'entretenir des relations amoureuses et sexuelles avec des mineurs.

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Victor Hugo : enfin, le châtiment

L’ancien homme de gauche ne manquera pas de citer le grand Hugo, vénérable totem des lettres françaises : abolitionniste avant l’heure, fédéraliste européen amoureux de la paix, conteur des petites gens de Paris et amateur de bonne chère. C’est mal y regarder : les statues de marbre de la République ont leurs failles, et d’une brûlante actualité : « Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil ». Hugo parle-t-il de Dijon ou de Vénissieux ? Non, de l’île de Chio déjà martyrisée par les Turcs. « Tout est désert. Mais non; seul près des murs noircis / Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis / Courbait sa tête humiliée », ajoute même le poète dans L’Enfant. [...]

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SOS Maître-nageur dans les cités françaises

Bienvenue au Stade nautique, un espace de loisirs planté au cœur du quartier Europe à Colmar (la cité porte bien son nom, conforme à la catastrophe migratoire de l’UE) comme on trouverait une perle dans une crotte de chien. Un bassin extérieur de 50m maintenu à une température agréable, deux toboggans, un bassin de 25m, un bassin loisirs avec des jets d’eau et une pataugeoire géante, le tout éparpillé dans un parc immense. De quoi faire baver ! Seulement voilà, autrefois installé dans un quartier encore vivable, le Stade nautique est aujourd’hui une enclave en plein Maghreb. Soyons tout de même rassurés, la municipalité en fait toujours un élément clé de sa politique estivale : c’est là qu’elle tente chaque année de maintenir la racaille pour ne pas qu’elle essaime dans les beaux quartiers ni dans le centre ; niveau tourisme ça ferait du joli. L’été, tout ce beau monde fruit d’une France décidément cosmopolite se retrouve donc convié à la piscine, avec des MNS en garde-chiourmes. Service public oblige, c’est garde-à-vous et go au casse-pipe.

Les réjouissances commencent dès le matin avant même l’ouverture. Il faut se garer en évitant absolument de retourner sur le parking de la veille, au cas où la voiture aurait été ciblée. Déjà, les premiers clients sont là : des loubards encapuchés qui te regardent de travers en rigolant. Le temps de se mettre en tenue, d’attraper un talkie et d’arriver aux bassins, des gens rentrent. La fréquentation classique, une mère avec ses dix gosses, à qui il faudra demander de retirer son voile ; quelques types avec des serviettes autour du cou, casquettes à l’envers, survêts du Barça ; des gamins de onze ou douze ans qui braillent déjà en arabe dans tous les sens. La journée s’annonce ravissante. Les conneries débutent rapidement, ça court sur les bords du bassin, ça descend les toboggans à sept, ça fume dans l’eau, ça crache par terre… Certains MNS tournent la tête et laissent faire, pour ma part je rentre dans le tas et m’attaque à la besogne, problème après problème. Dès que le rappel à l’ordre est donné, les gens ont une attitude hostile et la haine se lit carrément dans leur regard. Clairement, c’est un entassement d’explosifs avec la flammèche jamais loin. [...]

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Disney : bien tenté, mais raté

Les signaux d’encouragement demeurent faibles. On pourrait presque y croire. Ça ressemblerait à s’y méprendre… à un conte de Disney. Et si la major américaine s’ouvrait à l’inclusivité ? Et si enfin nous pouvions espérer un avenir où tou.te.s seraient représenté.e.s. de manière inclusive et éco-consciente ? On avait assisté avec bonheur à Vaïana, premier long-métrage figurant une héroïne sans romance hétéronormée. Mais même ces élans de (fausse ?) générosité légèrement déplacés ne peuvent masquer à eux seuls les pires moments passés du studio. [...]

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Sébastien Meurant : « Le gouvernement veut répartir et cacher cette misère humaine »

Pourquoi le gouvernement souhaite-il désengorger la région parisienne des migrants ?

Parce que c’est trop visible, tout simplement. Il fait de grandes opérations de communication. La misère s’étale beaucoup trop dans la capitale ; or les médias et les centres de pouvoir sont concentrés à Paris ; et il suffit de parcourir cette ville pour voir des tentes, des matelas et tout simplement l’augmentation du nombre de migrants. Il y a un microcosme particulier en région parisienne avec de nombreuses associations pro-migrants. Celles-ci alimentent le flux de pauvres malheureux qui sont victimes de trafic d’êtres humains. Il faut se demander pourquoi ces migrants reviennent Porte de La Chapelle ou à Aubervilliers par exemple. Je suis allé les voir, et ce sont tout simplement des associations qui leur apportent de la nourriture, des cartes prépayées, etc. Avoir des migrants en Île-de-France permet aux associations d’avoir de la visibilité et donc des moyens. Ce sont d’abord des opérateurs de communications.

L’Île-de-France est la seule région dont le nombre de migrants excède la capacité d’accueil. N’est-elle pas responsable de sa gestion migratoire ? Quelle est la responsabilité de la mairie de Paris ?

Il suffit d’écouter le maire de Paris pour comprendre qu’elle est no border et pro-migrante, à condition que ce ne soit pas à côté de chez elle. Il y a donc une responsabilité politique, dont la première est celle de l’inaction de l’État, qui ne contrôle pas les frontières et n’expulse pas suite aux décisions de justice. Nous sommes tombés en dessous des 10 % d’obligations de quitter le territoire français. Les principaux responsables sont le Président Emmanuel Macron et son gouvernement. Et ce malgré le ministre de l’Intérieur, lequel fait beaucoup de discours et est très présent à la télévision. Est-ce que nos frontières sont bien gardées ? Non. Il y a un durcissement pour le Covid, mais nous n’avons jamais accueilli autant de migrants de manière légale. J’ai fait le tour des associations, organismes et services de l’État : ce dernier communique mais n’agit pas. [...]

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Préserver la langue française par l’insulte : mode d’emploi présidentiel

Pour quelqu'un qui se vante depuis un débat de 2017 resté tristement célèbre d'être le garant des culture et langue françaises, c'est un comble. Pourtant, tout semblait coller, avec une épouse amoureuse des lettres et sa manie à ressortir des expressions antiques. Oui, mais voilà ; dès que la maîtresse n'est pas là, l'élève danse. Le chef de l'État n'en est pas à son coup d'essai en matière de provoc.

Allez demander aux illettrés, aux Gaulois réfractaires, aux gens qui ne sont rien, et consorts. Ils vous en parleront avec joie, et massivement. Oui, car ce sont à peu près 60 millions de Français dont on parle pour le coup, qui se retrouvent unis par l’injure. Qu'à cela ne tienne : ainsi que s'en est justifié (et non pas excusé) Emmanuel Macron, ces dérapages ne sont que la manifestation désolante d'un inconscient tellement obsédé par la marche rapide dans les réformes qu'il en oublie la plus sommaire des corrections.

Lire aussi : Emmanuel Macron, un ennemi qui vous veut du bien[...]

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Mike Adams, conservateur et martyr

Il n’est un secret pour personne que les universités américaines se sont fait une place de choix dans les combats politiques en cours dans tout le monde occidental. Depuis le remâchage de la French Theory dans les années 1970, les campus d’outre-Atlantique sont aux avant-gardes de la guerre culturelle en imposant unilatéralement leur agenda progressiste, et malheur à ceux qui auraient la mauvaise idée de s’y opposer.

Dernière victime en date de leur intolérance fanatique : Mike Adams, qui s’est suicidé à son domicile le 23 juillet dernier d’une balle à la tête. En cause, une cabale nationale lancée contre lui cet été, suite à un tweet dans lequel, pour interpeller le gouverneur de Caroline du Nord, il compare le confinement à l’esclavage et utilise en forme de boutade la formule de negro spiritual « Let my people go ». De suite, la gauche universitaire et médiatique l’accuse de racisme et se mobilise pour demander son éviction, ce qu’elle obtient : contre une indemnité de $ 500 000, son université annonce qu’il part en retraite anticipé. N’ayant supporté le poids de cette campagne de harcèlement, il décide tragiquement de mettre fin à ses jours.

Lire aussi : Mathieu Bock-Côté : « L’accouplement du multiculturalisme canadien et du racialisme américain est morbide » [...]

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