Skip to content

Alerte aux virus mutants !

Par

Publié le

5 avril 2020

Partage

[vc_row][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1586088627351{margin-right: 25px !important;margin-left: 25px !important;}”]

Dans Piège à haut risque, le maître d’Aïkido accro au fast-food qu’est Steven Seagal affronte des terroristes utilisant un virus artificiel pour prendre possession de l’Amérique. Virologue et combattant badass, le personnage incarné par Steven Seagal sauve évidemment le monde à la fin.

 

L’idée que l’Amérique soit la cible d’une attaque bactériologique court depuis longtemps outre-Atlantique. On se souvient de l’épisode de l’anthrax. Peur viscérale et ancestrale, le risque de pandémique n’a pourtant pas été correctement évalué par Donald Trump. Tardant à réagir face à la menace, le Président américain s’est laissé déborder comme Emmanuel Macron.  On le disait pourtant méfiant avec la Chine.

 

Lire aussi : Une pétition pour communier à Pâques

 

Il l’a été mais à rebours, voyant dans le « virus chinois » un moyen de pression mensonger de la Chine pour faire céder les économies occidentales. C’est encore plus retors, le « virus chinois » étant autant un danger pour nos économies qu’un péril sanitaire majeur. De quoi alimenter certaines suspicions… Le premier à dégainer dans un grand média a été Tucker Carlson sur Fox News. Animateur vedette de la première chaîne d’information en continue des Etats-Unis, Clarkson n’a pas hésité à affirmer que le Covid-19 était un virus créé en laboratoire par la Chine pour asservir le monde. Ainsi pourrait commencer la Troisième Guerre mondiale. Fort heureusement, rien n’indique que ce virus aurait été créé par la science. 

La nature est suffisamment sophistiquée pour y arriver toute seule comme une grande. Rappelons que Fox Newa avait été, sous l’impulsion de Roger Ailes, une usine à mensonge pour la propagande américaine avant la deuxième Guerre d’Irak. De plus, les chercheurs de l’institut Pasteur ayant séquencé ce virus ARN prétendent qu’il serait impossible de créer un tel virus en laboratoire – ce qui n’enlève rien aux divers mensonges de la Chine communiste et à une CCTV qui n’a rien à envier, c’est peu dire, au Fox News d’antan  -.

 

L’autre cas de figure étudié est celui des virus « échappés » accidentellement en raison d’une mauvaise manipulation. C’est déjà arrivé par le passé avec le très létal virus de Marburg, assez proche du virus Ebola. Endémique dans plusieurs régions d’Afrique, il est apparu en Europe dans la ville allemande de Marburg après que des chercheurs de laboratoire ont été contaminés à la suite d’un prélèvement de cellules rénales sur des singes verts venus d’Ouganda.

 

Existe-t-il d’ailleurs des précédents de virus créés en laboratoire ? Oui, mais ils ne sont pas encore sortis des zones de confinement imposées à eux par les scientifiques. Le plus connu est un virus H5N1 modifié et transmissible d’homme à homme. Il a été créé par des chercheurs néerlandais en 2011. Sa dangerosité est telle que l’agence de biosécurité américaine (NSABB) a recommandé de bloquer la publication de l’étude du virologue Ron Fouchier, qui l’a inventé en cherchant un vaccin pour la grippe aviaire. Ce supervirus serait encore plus mortel que le bacille d’anthrax ! Il faut savoir que 60 % des infections humaines au H5N1 naturel ont été mortelles. De quoi donner froid dans le dos si ce virus mutait dans la nature…

L’autre cas de figure étudié est celui des virus « échappés » accidentellement en raison d’une mauvaise manipulation. C’est déjà arrivé par le passé avec le très létal virus de Marburg, assez proche du virus Ebola. Endémique dans plusieurs régions d’Afrique, il est apparu en Europe dans la ville allemande de Marburg après que des chercheurs de laboratoire ont été contaminés à la suite d’un prélèvement de cellules rénales sur des singes verts venus d’Ouganda. Sept des trente-et-un laborantins de Behring à Marburg en moururent da s les années 1960.

 

Lire aussi : L’intimité du confinement

 

Autre histoire méconnue mais qui mériterait bien un film : la propagation de la myxomatose. En Suède, en Australie, en France, au Chili ou en Angleterre, plusieurs opérations de contamination des populations de lapins ont conduit les autorités à provoquer des épizooties de myxomatose. Si la maladie n’est pas transmissible à l’homme, même en mangeant un lapin contaminé, certains éleveurs ont rapporté qu’elle pouvait être toxique. À l’heure actuelle, le débat n’est toujours pas tranché. Restons toutefois méfiants avec les virus mutants….

 

Gabriel Robin

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

EN KIOSQUE

Découvrez le numéro du mois - 6,90€

Soutenez l’incorrect

faites un don et défiscalisez !

En passant par notre partenaire

Credofunding, vous pouvez obtenir une

réduction d’impôts de 66% du montant de

votre don.

Retrouvez l’incorrect sur les réseaux sociaux

Les autres articles recommandés pour vous​

Restez informé, inscrivez-vous à notre Newsletter

Pin It on Pinterest