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Barbarossa Umtrunk : Tradition futuriste

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Publié le

23 janvier 2019

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Culture-Barbaroza

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One-man band, Barbarossa Umtrunk évolue entre musique industrielle et dark ambient. L’homme qui se cache derrière ce projet obscur, Baron von S., nous répond au sujet de ses orientations musicales et de ses influences philosophiques.

 

Quelles sont les sources d’inspiration de Barbarossa Umtrunk ?

 

Barbarossa Umtrunk a vu le jour il y a une dizaine d’années, alors que la scène industrielle, martiale et néofolk vivait son âge d’or, dans le sillage de formations cultes comme Der Blutharsch, Les Joyaux de la Princesse, Dernière Volonté et Blood Axis. Cette scène s’est ensuite essoufflée.

 

C’est-à-dire ?

 

J’ai pu observer de l’intérieur durant dix années l’évolution de cette scène singulière, souvent boudée du grand public à cause de son esthétique sulfureuse. Les préjugés négatifs se sont néanmoins atténués grâce au succès de séries télévisées comme Vikings qui ont fait découvrir au grand public des groupes comme Wardruna, Chelsea Wolfe et King Dude, groupes qui ont alors dépassé complètement l’audience de certains cercles restreints. Le Dark Ambient fourmille de formations nouvelles et s’est démocratisé à l’ère d’Internet, mais l’originalité des débuts s’est perdue.

 

Lire aussi : Électro : RÉVOLUTION SONORE OU TYRANNIE DU DIVERTISSEMENT ?

 

Vos influences philosophiques se situent principalement du côté de penseurs anti-modernes comme René Guénon ou Julius Evola, et vous êtes également influencé par des idéologues comme Alexandre Douguine. Pouvez-vous nous en dire plus ?

 

La silhouette d’Evola figurait sur la pochette de notre premier album, Guénon a toujours été une influence forte, mais également Jean Parvulesco dans les livres duquel j’ai puisé de nombreuses idées et citations. Il faut encore leur ajouter Raymond Abellio ou le chilien Miguel Serrano. La pensée de Douguine détermine quant à elle la dimension métapolitique. Barbarossa Umtrunk se déclare ouvertement eurasiste, et je fais d’ailleurs partie des trois fondateurs de l’Eurasian Artists Association qui rassemble les différents projets artistiques au service de la Weltanschauung multipolaire eurasiste.

 

N’y a-t-il pas une forme de contradiction dans le fait de prôner le retour à la tradition tout en composant une musique que l’on pourrait qualifier de futuriste ?

 

L’aspect moderne de ma musique n’est qu’un outil que j’utilise pour opérer une « metanoïa », un retour vers la Tradition. Ce n’est ni plus ni moins qu’une façon de « chevaucher le tigre ».

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