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Castaner à genoux devant la famille Traoré

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Publié le

9 juin 2020

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Fort avec les faibles. Faible avec les forts. C’est ainsi qu’on pourrait résumer la tactique politique du « kéké de la République », le joueur de poker de Forcalquier Christophe Castaner. En deux jours à peine, il a craché au visage du droit comme à celui des policiers, qu’il avait pourtant choyés quand ils servaient de remparts au pouvoir. Si la bêtise est universellement partagée, faisant fi de l’ethnie comme du milieu, il semblerait que Christophe Castaner en ait pris une part plus généreuse que la moyenne.

 

Christophe Castaner a cédé. Avec lui, c’est la République qui a cédé. Plus que cela, c’est la raison qui a cédé face aux forces délirantes qui s’agitent en ce moment. Un mouvement contre le système est né aux Etats-Unis ; appuyé par rien de moins que George Bush Jr, Mitt Romney, Colin Powell, Gillette, Justin Trudeau, Nike, Hollywood, Netflix ou encore une bonne partie du monde de la finance. Tous sensibles à la cause des Afro-Américains, à l’image de Christophe Castaner ? Non, tous morts de trouille et prédateurs. Trop d’argent et trop de pouvoir sont en jeu. Il faut coûte que coûte préserver le veau d’or de notre Tour de Babel aux allures de Sodome et Gomhorre. Paris vaut bien une messe accordée au « Dieu Progrès », qui n’est que le paravent du démon discorde et haine de notre civilisation.

 

Lire aussi : Quand l’achat devient un vote

 

Lâche, Christophe Castaner a donc décidé qu’il ne sanctionnerait pas les « manifestations contre le racisme », qui se transforment régulièrement en émeutes et où les pancartes racistes contre les blancs sont autorisées (on y a vu par exemple une superbe « J’aime pas les porcs, c’est pas haram » tenu par quatre militantes « décolonialistes »). Voilà donc qu’on nous rejoue opportunément le coup de la « marche des Beurs », grâce aux Afro-Américains. L’hébétude a frappé l’ensemble du monde occidental, lequel poursuit inlassablement sa course vers l’abîme. Vingt-sept policiers blessés et une statue de Churchill dégradée ? La BBC commente en regrettant les petits débordements d’un rassemblement pour l’essentiel « paisible ».

Alors que des policiers ont été agressés par dizaines pour faire respecter le confinement aux passionnés de « rodéos urbains » et aux professionnels du trafic de drogue, on charge aujourd’hui les policiers de tous les maux. Alors que des Français ont été obligés d’assister aux enterrements de leurs proches par webcam, on nous affirme que les manifestations interdites n’ont pas à l’être puisque parfois « l’émotion dépasse les règles juridiques ». Un concept étonnant de la part d’un juriste comme Christophe Castaner, le droit étant justement une protection contre les réactions émotionnelles. Et si demain, des proches de victimes allaient brûler les assassins ? Leur émotion serait légitime. Serait-elle pour autant légale et tolérable dans un Etat de droit ?

 

 

Une émotion qui pourrait d’ailleurs se fonder sur un « soupçon avéré », autre innovation du professeur Castaner. Il aura le temps d’y réfléchir durant les 8 minutes et 46 secondes où nous devrions honorer la mémoire de George Floyd, communiant tous ensemble autour de ses vertus chrétiennes devenues folles qui nous servent de « valeurs ». Mettons nous aussi à plat ventre avec une boule de bondage dans la bouche et tout l’attirail des masochistes – bien que George Floyd fut un acteur pornographique conventionnel – pour manifester notre « émotion » face à un fait divers, certes dramatique, mais qui concerne uniquement les Etats-Unis et ne saurait aucunement justifier les déprédations auxquelles nous assistons.

Nous sommes à genoux devant la famille Traoré, composée de nombreux délinquants condamnés. Elle fait trembler l’Etat obèse et faible. Elle justifiera bientôt d’arroser de liquidités des pans entiers du territoire, grâce à vos impôts. Elle permettra à des gamines de 18 ans d’expliquer qu’elles ont « honte d’être blanche » dans des tribunes frappées du sceau de la haine de soi ou à Oh My Mag de vous expliquer que le fait que votre fils soit traité de « babtou » fragile n’est au fond pas bien grave. Mieux, on nous expliquera que c’est ainsi que nous vaincrons la haine et les préjugés raciaux ! L’Etat est comme cet adolescent qui ne réagit pas quand on lui met un coup de pression dans la cours de récréation : il ne le sait pas encore mais il sera toujours racketté.

 

Par Gabriel Robin

 


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