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Claire O’ Petit ou l’ignorance En Marche !

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Publié le

14 mars 2018

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semaine

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Tour d’horizon de l’actualité, c’est la semaine politique de L’Incorrect

 

Que se passe-t-il à Mayotte ?

« Euh, euh. Oui, euh non, qu’est ce qui se passe à Mayotte ? », a bafouillé la députée La République En Marche Claire O’ Petit sur Franceinfo TV, soumise à la question par Djamel Mazi. Interdit par la sidérante inculture de son interlocutrice, le jeune journaliste a bien tenté de la mettre au parfum, lui indiquant que l’île en était à sa troisième semaine de grève générale contre l’insécurité. Ce à quoi Claire O’ Petit a répondu, s’enfonçant dans son ignorance crasse : « Mayotte est une ville extrêmement particulière. (…) Je n’ai pas eu cette information, je travaille mes dossiers. (…) Attendez, même vous les médias vous n’en parlez pas, c’est la première fois qu’on en entend parler ! » Claire O’ Petit, l’ancienne « grande gueule de RMC », est-elle au courant que Mayotte est officiellement un département français depuis le 31 mars 2011 ? Que le 29 mars 2009, 95 % des 57 % d’électeurs de l’île qui s’étaient déplacés aux urnes ont confirmé leur souhait de rester rattachés à la France ? Que depuis 2011, Mayotte est en proie à d’importants mouvements sociaux causés par l’augmentation du coût de la vie et l’immigration massive venue des Comores ? Que depuis trois semaines, Mayotte subit des blocages et des manifestations, organisés par une intersyndicale et des collectifs d’associations ?

La départementalisation de Mayotte fait d’ailleurs toujours débat ! Fallait-il y consentir ? Avec le recul : non ! Nicolas Sarkozy a commis une erreur. La situation à Mayotte a au moins le mérite d’interroger sur les problématiques liées au Code français de la nationalité, mais aussi à la lutte contre l’immigration clandestine. Ainsi, Edouard Philippe a émis des idées proches de celles demandées de longue date par une partie de la droite française : « Nous voyons bien la question de la maternité. Est-ce qu’on s’autorise à travailler sur un nouveau statut de la maternité ? Est-ce qu’on réfléchit aux transformations qu’il faudrait apporter en matière de droit et d’accès la nationalité ? » Une réflexion nécessaire qui ne doit pas se limiter à Mayotte ou à la Guyane, mais s’étendre à la France métropolitaine dans son ensemble.

 

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Jawad Bendaoud se met au vert

Jawad Bendaoud est désormais installé dans les Pyrénées-Orientales. Il a même eu droit aux honneurs médiatiques, BFM TV étant allé l’interroger “chez lui” sur les plages roussillonnaises ! Cet homme au parcours criminel impressionnant est transformé en pitre médiatique. C’est lamentable.

 

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Macron chez les Indiens

Emmanuel Macron est actuellement en voyage diplomatique en Inde, le pays de Narendra Modi, premier ministre nationaliste et libéral. Un déplacement habile dans un pays qui est, pour l’heure, une puissance moyenne, mais est appelé à devenir un géant, ne serait-ce que par son immense population et ses armées. « Les nouvelles routes de la soie chinoises menacent les équilibres dans l’océan Indien. Notre premier objectif ici est stratégique, avec le partage d’informations classifiées et la protection des mers. J’irai, comme je l’ai dit, chaque année en Chine. Mais l’intimité de la relation stratégique n’est pas la même », a notamment indiqué Emmanuel Macron. Une annonce suivie d’effet, la France autorisant désormais les navires de guerre indiens à accéder aux bases militaires françaises de l’océan Indien (à la Réunion, et peut-être à Djibouti et à Abou Dhabi). Il est heureux de constater que l’exécutif prend la mesure concrète de l’Asie, s’adressant tour à tour aux Indiens et aux Chinois. Nous pouvons profiter de notre ZEE pour le faire. Nuançons néanmoins le propos. En effet, la signature de contrats pour 12 milliards d’euros par le groupe aéronautique Safran ne correspond aux objectifs que nous devrions nous fixer. Du reste, l’Inde n’a pas signé de nouveaux contrats d’armement avec Dassault, autres que ceux déjà prévus. Une relation qui reste donc à fortifier.

 

Sarcelles est toujours la commune du vivre-ensemble

Un « enseignant » d’une école coranique de Sarcelles a été condamné à 12 mois de prison, dont quatre avec sursis, ainsi que trois prévenus, dont le frère âgé de 20 ans et deux animateurs employés par la commune (!). Les fanatiques religieux ont infligé des violences corporelles et humilié publiquement un jeune homme qui avait eu le malheur de décolorer ses cheveux. Nadine Morano parlerait, à raison, de « français de papiers ». Et dire qu’on leur accorde le statut avantageux de « municipaux » …

 

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AJ+ français, vous connaissez ?

Il s’agit de la vitrine « progressiste » du média qatari Al-Jazeera, pour nous autres, abrutis d’occidentaux. Journaliste de ce média étranger, Yasmina Bennani s’est fendue d’une chronique fustigeant le « féminisme blanc ». Vive les pétro-monarques milliardaires qui rangent leurs épouses dans des harems comme des Ferrari au garage ! En revanche, gare aux méchants hommes blancs !

 

Le Rassemblement national succède au Front national

Incroyable week-end du côté du Front National, qui tenait son congrès de refondation à Lille. Nous vous annoncions vendredi soir, en avance sur tous nos confrères, y compris étrangers, la venue de Steve Bannon pour l’occasion. L’ancien stratège de Donald Trump lors de la dernière campagne présidentielle est effectivement venu, prononçant un discours étonnant pour un conservateur américain, focalisé sur la classique lutte contre le « politiquement correct » mais aussi, sur le nationalisme économique. Il a été chaleureusement applaudi. Étonnant parcours que celui de Steve Bannon, lancé dans une tournée européenne qui l’aura conduit de l’Italie à la Suisse, en passant par la France désormais. Ce petit « événement » surprise aura eu, a minima, le mérite de donner un coup de projecteur sur ce congrès lillois, dont les enseignements sont les suivants : le Front National devrait prochainement être rebaptisé «Rassemblement national » ; un nouveau bureau exécutif a été nommé ; Marine Le Pen est toujours l’incontestable présidente du mouvement.

Le reste serait presque du registre de la « kremlinologie », tant les rapports de force interne au Front national sont difficiles à décrypter. Reste que le Front national est toujours une force politique importante. Son socle électoral minimal est toujours solide car il n’y a pas d’autres offres politiques dans le segment qu’il occupe. Son léger reflux ne doit donc pas conduire à minorer son potentiel à court terme. La vraie question est de savoir si le Front national peut cannibaliser une partie de l’électorat des Républicains, ou si Laurent Wauquiez cannibalisera une partie de l’électorat du Front national.

Ses alliés, quoi qu’il en soit, ont enregistré de belles performances en Autriche, en Allemagne ou en Italie. Le discours de clôture de Marine Le Pen cherchait d’ailleurs à s’inscrire dans ce mouvement européen, en dépit de formules déjà entendues lors de la campagne présidentielle et d’une teneur très idéologique. Trop, peut-être.

 

Lire aussi : Rassemblement national : le nom appartient bien au FN

 

Vers une union des droites ?

Thierry Mariani a quitté la direction des Républicains, à la suite de nombreux désaccords avec la direction du parti présidé par Laurent Wauquiez. « Les Républicains, qui se présentaient comme le parti de la droite et du centre, ne sont plus aujourd’hui que le parti de la droite. Les centristes comme Jean Leonetti, à quelques exceptions près, sont passés chez Macron. Nous n’avons donc plus d’alliés. Il faut en tirer les conséquences et se poser les vraies questions?: peut-on arriver au pouvoir tout seuls ? Peut-on constituer une majorité sans alliés ? La réponse est non. Sans alliés, nous allons rester dans l’opposition pour longtemps. Il est temps de renverser la table. Le Front national a évolué. Regardons si un accord ou un rapprochement sont possibles. Parce que si on veut des alliés, ils seront forcément de ce côté-là si on veut appliquer un programme de droite », a-t-il ainsi déclaré au Journal du Dimanche le 10 mars.

Si l’homme n’est plus député LR, sa déclaration a fait réagir sa famille politique. Le nom de Thierry Mariani est régulièrement évoqué par la presse comme candidat potentiel à la tête d’une liste de « rassemblement » pour les prochaines élections européennes. Proche de Nicolas Dupont-Aignan, l’ancien ministre chargé des Transports du gouvernement Fillon (2010-2012) s’est progressivement affirmé, sous François Hollande, comme le tenant d’une ligne de droite populaire, plus souverainiste que celle de la maison-mère.

 

Lire aussi : union des droites ou droite plurielle ?

 

Exclusion de Davy Rodriguez

Le Congrès du Front national a aussi été entaché par une polémique visant le numéro deux du FNJ, Davy Rodriguez-De Oliveira, après la diffusion sur Twitter d’une vidéo où l’assistant parlementaire de Sébastien Chenu, visiblement sous l’emprise de la boisson, semble prononcer des injures racistes assez violentes visant un vigile de boîte de nuit. Une enquête interne du parti devrait statuer sur son sort.

 

Le PS ressurgit à l’occasion d’élections partielles

En Guyane, Lénaïck Adam, député LREM sortant, l’a emporté d’extrême justesse contre son rival « insoumis » Joël Aviragnet, militant régionaliste. En Haute-Garonne, dans la circonscription de Saint-Gaudens, le premier tour de la partielle a rendu un verdict étonnant : le Parti socialiste est arrivé très largement en tête avec près de 40 % des voix ! Un vieux fond d’hérésie cathare ?

 

Tariq Ramadan, un professionnel de l’usurpation

« Les merdes volent en escadrille », disait Jacques Chirac. Une citation introuvable dans le Coran, mais qu’expérimente actuellement l’ « islamologue suisse » Tariq Ramadan. En effet, ce dernier aurait usurpé ses titres universitaires, avec la complicité du sociologue Jean Ziegler, ancien député fédéral socialiste suisse, et de son épouse Erica Deuber-Ziegler, députée communiste au parlement de Genève. Sa « thèse » a finalement été acceptée en 1999, sous le titre « Aux sources du renouveau musulman. D’al-Afghâni à Hassan al-Banna, un siècle de réformisme islamique ». En raison de sa partialité, on n’accorda pas à son travail la mention « très honorable », sésame permettant d’accéder à l’enseignement. Le fils de Saïd Ramadan, l’un des principaux meneurs des frères musulmans, est aussi suspecté d’avoir bénéficié de l’appui de son frère Ayman, neurochirurgien de profession, pour obtenir un dossier médical favorable.

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