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Damien Rieu : « Nous n’avions aucune raison d’être condamnés »

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Publié le

19 juin 2020

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En octobre 2012, les médias et autorités musulmanes s’étaient offusqués de l’occupation de la mosquée de Poitier par des membres de Génération identitaire. Condamnés en première instance, les activistes viennent d’être relaxés aujourd’hui par la Cour d’appel de Poitiers. Entretien avec Damieu Rieu, militant identitaire et porte-parole du mouvement au moment des faits.

 

 

Quel est votre sentiment à l’annonce de cette décision de relaxe générale ?

 

C’est une victoire historique car les Frères musulmans et l’UOIF ne connaissent pas souvent de défaite sur le terrain judiciaire. C’est la fin pour mes quatre camarades et moi de huit ans de procédure qui m’ont coûté beaucoup d’argent, de temps et d’énergie. L’épée de Damoclès ne plane plus sur nos têtes.

 

Nous avons été soumis à un contrôle judiciaire très sévère : interdiction de quitter le département, interdictions de voir certains amis, interdiction de beaucoup de choses…

 

Nous avons été soumis à un contrôle judiciaire très sévère : interdiction de quitter le département, interdiction de voir certains amis, interdiction de beaucoup de choses…  C’est la fin de tout ça, c’est un soulagement, une victoire contre les islamistes et tout simplement une victoire de la justice : nous n’avions aucune raison d’être condamnés pour une action qui n’a fait aucune victime et qui n’a causé aucune dégradation, contrairement à ce que ceux qui nous attaquaient ont essayé de faire croire. C’est justice, tout simplement.

 

Avez-vous connu des problèmes professionnels suite à l’occupation de la mosquée ?

 

J’ai perdu plusieurs fois mon travail par rapport à mon engagement politique. Je travaillais dans une maison d’édition au moment de l’action de Poitiers. Un mois après cette dernière, j’y perdais mon emploi, à cause d’une très forte pression médiatique sur mon employeur. Pour les autres participants à l’occupation, je ne sais pas, je ne pense pas. Ils ont été moins médiatisés à l’époque, j’étais le porte-parole.

 

Cette décision prouve-t-elle selon vous qu’une justice indépendante et intègre existe encore dans la France de 2020 ?

 

Je ne saurais l’affirmer. Le droit n’a-t-il tout simplement pas été dit ? J’ai tout de même l’impression que lors de nos procès, les décisions sont souvent très sévères en première instance. Cela s’explique peut-être parce que les juges y sont plus politisés, ou peut-être parce qu’ils veulent marquer le coup médiatiquement.

 

Lire aussi : Reportage dans les Alpes avec Génération Identitaire

 

En appel, par contre, on arrive généralement à avoir gain de cause. On verra ce qui se passera pour le procès par rapport à notre action dans les Alpes (au printemps 2018) qui aura lieu dans quelques mois. Nous avons aussi été condamné en première instance, j’espère avoir la relaxe en appel.

 

Les actions coups de poing, celle de 2012 à Poitiers, celle de 2018 dans les Alpes et celle du week-end dernier lors de la manifestation pour Adama Traoré, sont-elles le seul moyen de diffuser une pensée identitaire qui n’aurait pas autrement droit de cité dans les médias ?

 

Oui, faire exister nos idées dans le débat public, c’était tout l’objectif de ces opérations. C’est inspiré des méthodes de Greenpeace, c’est-à-dire d’actions spectaculaires qui vont forcer les médias à aborder certains sujets. Cela permet de faire réagir et de déclencher des débats dans la presse.

Je ne suis plus à Génération Identitaire aujourd’hui mais je suis très admiratif de ce qu’ils ont fait samedi dernier. Je trouve ça très courageux, ils ont pris beaucoup de risques.

 

Je ne suis plus à Génération Identitaire aujourd’hui mais je suis très admiratif de ce qu’ils ont fait samedi dernier. Je trouve ça très courageux, ils ont pris beaucoup de risques. C’est une réussite, on a parlé cette semaine à la télévision du racisme anti-blancs, il y a eu un sondage qui interrogeait les Français sur leur croyance en l’existence de ce racisme…

 

 

Et puis les propos antisémites des manifestants ont été tenus contre eux. S’ils n’avaient pas été là, il n’y aurait probablement pas eu de propos antisémites filmés. Les militants de G.I ont ainsi mis fin au soutien unanime au mouvement pour Adama dont ils montré le vrai visage.

 

Par Ange Appino

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