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Droit d’asile civilisationnel

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Publié le

6 septembre 2021

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La chute de Kaboul a sonné, une fois encore, l’heure du droit d’asile universel : outre le caractère inapplicable de ces mesures que nous vendent les bonnes âmes, un petit détour par l’histoire antique en montre le caractère suicidaire.
migrants

En 370, les Wisigoths, fuyant les hordes de Huns dont la violence vidait l’Europe orientale de ses tribus, demandèrent asile. Et ils demandèrent asile à la plus opulente civilisation de leur époque, Rome. L’empereur Valens, se voulant humaniste, juste et bon, se fit précurseur de la notion de droit d’asile. Il ouvrit les portes de l’empire à ces réfugiés, leur permit de franchir le Danube et de s’installer sur les terres de l’actuelle Bulgarie. Valens demanda à l’administration et à l’armée romaine d’organiser l’installation de ces tribus gothiques. Un « Wir Schaffen Das » avant l’heure (le « nous y arriverons » d’Angela Merkel quand elle accueillit un million de migrants clandestins en 2015).

De son offre d’asile, Valens fut bien mal remercié. L’administration romaine fut débordée par le flot de populations à installer et les populations romaines locales vécurent très mal l’installation de ces barbares qui par le passé avaient si souvent franchi le Limes pour piller les villes frontalières. Les réfugiés commencèrent à se plaindre d’être réduits en esclavage par les fonctionnaires romains qui exigeaient d’importants impôts pour leur prise en charge, d’être rackettés par les généraux romains chargés de leur protection, d’être finalement maltraités par la Rome qui les avaient accueillis.

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Ce qui devait arriver arriva : les tribus se révoltèrent contre l’empire. Les Wisigoths se rallièrent sous la bannière de Fritigern, se constituèrent en armée et commencèrent à piller la Thrace deux années durant. Ils fuyaient la guerre et ils amenèrent la guerre.

L’empereur Valens, dont la charité avait conduit à faire entrer l’ennemi au sein de l’empire, se décida alors à la répression. En 378, faisant converger de nombreuses troupes romaines vers les Goths, il prit la tête d’une partie d’entre elles et se dirigea vers Andrinople où se situait le campement wisigoth et ce, sans attendre la totalité des renforts romains en provenance d’Occident. 20 000 soldats romains, sûrs de leur supériorité au combat s’élancèrent face à une armée deux fois plus vaste. Par une habile manœuvre de cavalerie (signe que les barbares apprenaient l’art militaire au contact des Romains) et une écrasante supériorité numérique, les Wisigoths détruisirent intégralement les légions romaines. L’empereur Valens mourut au combat au milieu de ses hommes, tué par ceux qu’il avait accueilli.

Pour la première fois, Rome perdait tactiquement face aux barbares. Un empereur était tué sur le champ de bataille, l’armée romaine était amputée de 20 000 de ses meilleurs hommes. Mais cette défaite signe en fait le véritable début de la chute de Rome, un siècle plus tard. Les Wisigoths, Ostrogoths et de multiples autres tribus barbares ravagent et pillent les terres romaines d’est en ouest et du nord au sud, ouvrant la voie aux armées d’Attila qui porteront les coups de boutoir décisifs à l’empire.

L’Europe n’a aucunement l’obligation d’accueillir des réfugiés provenant d’une aire civilisationnelle qui n’est pas la sienne. Les Afghans, Syriens ou Maliens ont tous des pays alentours, culturellement proches, dans lesquels ils peuvent se mettre à l’abri

Cela à cause de l’humanisme naïf et crédule d’un empereur qui ouvrit les portes de sa civilisation à des barbares hostiles demandant asile avant de tout piller, tout tuer, tout détruire. Ces invasions barbares qui détruisirent Rome lors de la « grande migration des peuples » étaient toutes l’œuvre de « réfugiés ». Réfugiés politiques, réfugiés économiques et même réfugiés climatiques car c’est pour beaucoup en raison d’un refroidissement majeur du climat de l’époque que les cultures à l’est de l’Europe furent abandonnées pour les terres fertiles de l’ouest (et notamment de Gaule).

Mêmes causes, mêmes conséquences.

Nous avons aujourd’hui des millions de « réfugiés » en provenance du tiers-Monde en route vers la riche et vieille Europe. Qu’ils s’agisse des Afghans, des Syriens, des Marocains ou des Maliens, tous auront une bonne raison d’avancer qu’ils vivront mieux en Europe que dans leurs pays. Alors même que nous avons pu voir à Cologne lors de la nuit de la Saint Sylvestre 2016 comment ces réfugiés pouvaient se comporter avec les femmes allemandes, les agressant sexuellement (1049 dépôts de plainte pour 1500 agresseurs identifiés comme « arabes » ou « nord-africains » par la police de Cologne – l’un des agresseurs se défendait lors de son arrestation en criant qu’« Angela Merkel l’avait invité »). C’est aujourd’hui Martine Aubry, maire de Lille, qui demande à ce que les municipalités de France fassent de la place pour les réfugiés afghans. Celles-là n’auront probablement pas compris tant qu’elles ne finiront pas comme l’empereur Valens, étalé au milieu des cadavres de ses soldats, piétiné par ses hôtes, humaniste jusqu’à en mourir.

Où jusqu’à ce que les autres en meurent, comme Timothy Bonnet, jeune homme de 19 ans poignardé en 2019 à Villeurbanne par un Afghan car « il ne lisait pas le coran ». Cet Afghan avait obtenu l’asile de la part de la France. Timothy et tant d’autres anonymes. Ce droit d’asile, si dévoyé qu’il ne correspond plus à rien d’autre qu’une filière d’invasion massive d’individus pour beaucoup hostiles et inassimilables doit être revu. Profondément revu. Selon un prisme civilisationnel.

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Lorsqu’au sein de la civilisation européenne peut se dérouler un conflit entraînant des déplacements de population, il n’est pas anormal que des pays voisins puissent venir en aide et accorder asile à ces populations. Car elles font partie de la même civilisation. Par exemple, après la guerre du Donbass, plusieurs milliers de familles ukrainiennes se sont vues accorder l’asile en Pologne, pays voisin et fort proche culturellement. Sans que cela ne suscite de remous. Et il est envisageable que ces familles puissent regagner leurs terres une fois que les armes se seront définitivement tues.

Mais l’Europe n’a aucunement l’obligation d’accueillir des réfugiés provenant d’une aire civilisationnelle qui n’est pas la sienne. Les Afghans, Syriens ou Maliens ont tous des pays alentours, culturellement proches, dans lesquels ils peuvent se mettre à l’abri le temps que cessent les combats. Mais en venant jusqu’en Europe, c’est bien évidemment la recherche d’une assistance économique et sociale multiformes qu’ils viennent trouver. Cela doit cesser. Totalement. Chaque civilisation doit s’occuper des problèmes qui concernent ses peuples, pas ceux d’autres peuples qui devront trouver leur salut au sein de leurs civilisations propres. Si nous nous refusons à cette fermeté indispensable, par un humanisme mal pensé, alors nous préparons à tous, accueillants comme accueillis, un avenir de malheur qui dépassera en souffrances toutes celles évoqués précédemment. Rome est tombée. L’Europe tombera aussi. Et les Européens avec.

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