C’est la rentrée des classes et comme d’habitude, c’est le merdier. Et on ne vous pas parle des cahiers 18,7 x 32 en moyens carreaux sans marge introuvables, des pinceaux souples mais pas trop qui coûtent une blinde, des crayons à papier pointe biseautée HB en rupture de stock et des nuits blanches à recouvrir des tonnes de bouquins. Non, là c’est la chienlit XXL, l’apocalypse selon Pap Ndiaye. L’année n’a pas commencé et déjà des profs manquent à l’appel. On les comprend. Se prendre des chaises dans la tronche quand ce n’est pas une cible dans le dos, pour à peine plus d’un Smic, faut reconnaître que même la vocation la plus enracinée n’y résiste pas.
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Pourtant ce n’est pas le pognon qui manque, au contraire. Le budget de l’Éducation nationale ne cesse d’augmenter mais nos classements PISA concurrenceront bientôt ceux de la Tanzanie. Emmanuel Macron nous a promis « l’école du futur » alors que l’avenir réside dans l’école du passé. Problème, la gauche et son cortège de saloperies sont passés par là. L’école est en ruine, il faut tout rebâtir, vite et bien.
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