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Élections législatives : la droite a-t-elle une chance ?

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29 avril 2022

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Majoritaire si l’on raisonne en terme de bloc idéologique, et alors que la tripartition du champ politique lui semble favorable, la droite pourrait entrer en masse au Palais Bourbon si et seulement si elle réussit à mobiliser son électorat plus qu’à l’accoutumée.
MLP

À se pencher sur les résultats bruts du premier tour de la présidentielle, Emmanuel Macron apparaît mieux armé que jamais pour les législatives de juin : il est arrivé en tête dans 266 des 577 circonscriptions législatives, contre 206 pour Marine Le Pen et 105 pour Jean-Luc Mélenchon. Ces résultats semblent d’autant plus défavorables pour le camp national quand on les compare à ceux de 2017 : Macron n’avait alors remporté « que » 241 circonscriptions, Le Pen en avait 216, Mélenchon 66 et François Fillon 54.

Il ne faudrait pourtant pas se laisser duper par cette baisse numérique, qui est avant tout le résultat mécanique du vote utile et de la concentration des voix sur trois candidats. Si Marine Le Pen enregistre un léger reflux, c’est parce que le camp national était divisé avec la présence de Reconquête, quand le camp libéral s’est directement porté sur Emmanuel Macron. En raisonnant par bloc idéologique, les dynamiques sont de fait tout autres : au premier tour, c’est bien le camp de la droite populiste (Le Pen, Zemmour et Dupont-Aignan) qui arrive en tête dans 257 circonscriptions, devançant le bloc libéral (Macron et Pécresse) avec ses 170 circonscriptions et le bloc de gauche islamo-gauchiste (Mélenchon, Jadot, Roussel, Hidalgo, Poutou) avec 150.

Lire aussi : La droite vide

Certes, au second tour, Emmanuel Macron l’a emporté dans 418 d’entre elles, contre seulement 158 pour Marine Le Pen. Mais l’augmentation pour celle-ci est considérable par rapport aux 45 de 2017. Dans de plus en plus d’endroits, le Rassemblement national réussit à obtenir 50+1 et donc à briser le sempiternel « plafond de verre ». Surtout, au regard de la nouvelle configuration tripartite du champ politique, le duel du second tour est nécessairement favorable au camp central, puisqu’il sera préféré à la droite par la gauche (contre le « fascisme »), et à la gauche par la droite (contre la créolisation). [...]

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