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Laura Magné : « Le féminisme nie l’impact de l’immigration dans la vie quotidienne des femmes »

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Publié le

1 août 2022

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S’assumer comme femme en harmonie avec l’homme, voilà le défi de ce nouveau féminisme conservateur heureux qui se satisfait de ses droits.
Laura Magne

Qu’est-ce qu’être une féministe de droite ? Le féminisme peut- il être conservateur ?

 Si l’on considère que le féminisme se veut « égalitariste » et souhaite lutter contre le « patriarcat », il paraît compliqué de voir autre chose qu’un oxymore lorsque l’on entend parler de « féminisme de droite ». On peut difficilement nier que tout ce qui devait être acquis l’a été ces dernières décennies. Ma vie n’est absolument pas la même que celles de mes grands-mères nées dans les années 19... La gauche devrait avoir l’honnêteté de le reconnaître. Mais cette course absolue de l’égalité, de la parité est en train de les perdre. Les femmes n’ont pas besoin du féminisme – plus largement du militantisme – qu’il soit de droite ou de gauche pour se prouver qu’elles valent quelque chose.

Dépecé par le féminisme depuis cinquante ans, le patriarcat européen est désormais remplacé par une domination clanique africaine et maghrébine. Quel impact cette substitution a-t-elle sur votre vie quotidienne ? 

La principale chose que l’on peut reprocher au féminisme actuel est de nier l’impact de l’immigration massive dans la vie quotidienne des femmes. Au point de vouloir en élargir les trottoirs en France et de nier les évidences dans des villes européennes comme Londres en mettant en place des rames de métro réservées aux femmes et ainsi légitimer une sorte d’apartheid entre les hommes et les femmes.

Lire aussi : Dora Moutot : « La théorie du genre est un grave recul pour les femmes »

Le féminisme a fait croire aux femmes que pour être libres, elles devaient adopter une sexualité débridée, calquée sur le désir masculin. Beaucoup de jeunes filles se retrouvent ainsi dépossédées et déconnectées de leurs corps. Que faire pour réparer ce désastre ? 

Le constat que vous dressez est réel mais je pense que le regard porté l’est principalement depuis la capitale. Dans le vrai monde, celui qui vit en dehors de Paris et qui contient des gens normaux et équilibrés, les femmes ont un rapport à leur corps, à la sexualité et à l’amour très instinctif. La plupart des jeunes gens ne recherchent qu’une chose : trouver l’amour, le vrai, le grand, le beau. Celui qui permettra de se marier et/ou de faire des enfants. Dans les milieux ruraux, les couples font d’ailleurs des enfants bien plus tôt que les trentenaires des villes qui arpentent les rues à la recherche de l’être le plus charmant qui permettra d’enfanter. [...]

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