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Les aveux de Battisti mettent un terme à la domination de la gauche morale

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Publié le

1 avril 2019

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L’affaire Battisti est close. Avec les aveux de Cesare Battisti, c’est la dernière page d’une époque qui est tournée : celle de la domination morale absolue de la gauche germanoprantine. Cette même gauche culturelle qui a défendu bec et ongles des années durant un assassin de sang froid qui n’aura jamais exprimé le moindre remords.

 

Cesare Battisti, s’il fut le cas le plus médiatisé de la « doctrine Mitterrand », n’était pourtant pas un cas isolé. D’autres terroristes italiens, tous venus de la gauche radicale, ont pu compter sur le soutien du pouvoir socialiste dans les années 80 pour échapper à la justice transalpine : Marina Petrella, Oreste Scalzone ou Paolo Persichetti pour ne citer que les plus connus. 

Ces « réfugiés » très spéciaux ont bénéficié des largesses de l’intelligentsia de la gauche d’alors, trop heureuses de défendre ceux qui avaient osé mettre leurs idées au bout de leurs fusils.

 

Lire aussi : L’éditorial de Jacques de Guillebon : Fragments de France

 

Qu’ils aient tué des innocents ne dérangeait pas les belles âmes qui – de Bernard-Henri Lévy à Fred Vargas – feignaient d’ignorer la dérangeante vérité ou se réjouissaient secrètement de ce que d’autres qu’eux-mêmes étaient capables d’accomplir, quand jamais ils n’auraient osé sortir du confort qui était le leur dans ces quelques arrondissements parisiens où l’on pouvait avoir l’impression d’appartenir à l’élite du monde occidental, au moins dans les années 1980.

En réalité, Cesare Battisti n’était théoriquement même pas éligible à la protection de la « doctrine Mitterrand », puisque le président déclarait en 1985 que le « terrorisme actif, réel, sanglant » était exclu de l’équation, et que seuls pourraient bénéficier du droit d’asile des militants politiques poursuivis.

La France s’était même engagé à remettre aux autorités italiennes les personnes responsables de « crimes de sang » dès lors que les juges italiens leur enverraient des dossiers d’instruction solides.

 

 

C’était évidemment le cas pour Cesare Battisti qui n’a pu échapper à son procès que grâce à ses célèbres soutiens, dont il s’est gaussé le 23 mars dernier après avoir été enfin arrêté : « Tout ce qui est écrit dans le jugement est la vérité. J’ai commis quatre homicides, j’ai tué Santoro et Sabbadin et suis responsable aussi de la mort de Torregiani et Campagna.

J’ai blessé trois personnes, j’ai commis des vols pour me financer. Je me rends compte du mal que j’ai fait, et je demande pardon aux familles des victimes. Je n’ai jamais été victime d’une injustice. Je me suis moqué de tous ceux qui m’ont aidé, je n’ai même pas eu besoin de mentir à certains d’entre eux. ».

La France aurait pu regagner son honneur en 2002 quand Nicolas Sarkozy voulut extrader Battisti. Il ne céda pas (pour une fois) à la gauche morale, comme trop souvent la droite sous la Vème République, après qu’une pétition fut lancée par l’écrivain Fred Vargas. Parmi les signataires, des gens aussi bien sous tous rapports que Bernard-Henri Lévy donc, mais aussi Guy Bedos, Philippe Sollers, George Moustaki, Noël Mamère ou Marie-George Buffet.

 

Tous ont été complices passifs d’un criminel membre des Prolétaires armés pour le communisme. Tous ont été dupés. Tous ont trahi l’honneur de la France. Tous ont craché aux visages des victimes.

 

Tous ont été complices passifs d’un criminel membre des Prolétaires armés pour le communisme. Tous ont été dupés. Tous ont trahi l’honneur de la France. Tous ont craché aux visages des victimes. Par suite, rien ne fut fait pour empêcher Battisti de fuir au Brésil, pays où il trouva là aussi le soutien de la gauche de Lula, l’une des plus corrompues au monde.

Fred Vargas ne s’est d’ailleurs pas déjugée, de même que Bernard-Henri Lévy qui a utilisé des trésors de dialectique pour se sortir du piège qu’il s’était lui-même tendu. L’affaire Battisti met donc un coup d’arrêt définitif à cette gauche de plus en plus pâle, dont le magistère moral s’est totalement effondré. Une affaire qui aura probablement contribué à l’aggravation des tensions franco-italiennes des dernières années…

 

Gabriel Robin

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