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Marche blanche, quand la France se défait !

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Publié le

30 mars 2018

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mireille knoll

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La semaine politique de l’Incorrect.

 

Triste spectacle lors de la marche blanche en hommage à Mireille Knoll

 

Un triste spectacle a été donné lors de la marche blanche organisée en hommage à Mireille Knoll, vieille dame juive assassinée de la plus atroce des manières. Commençons par rappeler les circonstances du drame, du moins celles qui ont été portées à notre connaissance, car de nombreuses zones d’ombre subsistent. Deux personnes sont actuellement entendues par la justice : Yacine M., âgé de 28 ans, et Alex C., plus jeune de sept ans que son complice. Le premier, au patronyme musulman, était un familier de la victime depuis l’âge de sept ans, accusé d’attouchements sexuels sur sa fille de 12 ans en février 2017, et déjà emprisonné pour des faits d’agression sexuelle. La plainte avait été déposée par l’aide de vie de Mireille Knoll, ce qui aurait pu motiver une vengeance, bien que rien ne permette de l’affirmer à ce stade.

Alex C. est connu, quant à lui, pour des vols. Il aurait rencontré Yacine M. en prison. Il serait sans domicile fixe. Les deux hommes auraient donc projeté de voler Mireille Knoll, avant de finir par la tuer et de brûler son appartement, sous l’emprise de l’alcool, et peut-être de produits stupéfiants. Les deux hommes se rejettent désormais la responsabilité du meurtre. En garde à vue, le jeune Alex C. a affirmé que son complice aurait hurlé « Allah akbar » au moment de porter les coups de couteau, ses déclarations ayant conduit les magistrats instructeurs à retenir la circonstance aggravante d’homicide « à raison de l’appartenance vraie ou supposée de la victime à une religion ». Dernier élément, Yacine M. avait été condamné à 2 ans de prison dont 14 mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve sur la base des déclarations de l’aide de vie de madame Knoll, sortant de prison en septembre 2017 avec l’interdiction de se rendre dans l’immeuble.

 

Lire aussi : Pour que Beltrame soit ressuscité

 

La première question à se poser est la suivante : était-il nécessaire d’organiser une marche blanche le jour de l’hommage rendu à Arnaud Beltrame, pour un crime dont les circonstances restent toujours à déterminer précisément ? Difficile d’y répondre. Oui, il y a une augmentation de la violence gratuite, notamment dirigée contre les Juifs. Les Juifs sont particulièrement ciblés par la jeunesse immigrée et les voyous, pour trois raisons spécifiques qui ont conduit certains analystes à parler de « néo-antisémitisme », d’« antisémitisme des banlieues », ou bien encore d’ « antisémitisme islamiste ». Cet « antisémitisme des banlieues » se fonde tant sur des préjugés classiques voulant que les juifs aient « plus d’argent » que les autres, ou soient privilégiés dans l’accès à certaines professions (médias, finance), que sur les idées tiers-mondistes et « décoloniales », ravivées lors de la Seconde Intifada de 2000.

Pour les nouveaux Montaigne de la France d’après, biberonnés au marxisme culturel, le juif est un « super blanc », un oppresseur universel. Cette haine anti-juive est donc le produit d’un ressentiment de plus en plus croissant, aussi alimenté par l’islam et les croyances propres à des groupes soudés et fermés. La violence que subissent parfois les asiatiques à Paris, pareillement soupçonnés de cacher des trésors, et les Français d’origine européenne, est donc de même nature, à cette nuance près qu’elle est moins systématique. Il n’est donc pas inutile qu’une prise de conscience s’effectue. Mais le cas de Mireille Knoll, aussi emblématique soit-il, n’était peut-être pas le plus approprié. Ni le moment choisi, car cette marche a été organisée dans la plus grande confusion, dans la précipitation.

 

Lire aussi : Arnaud Beltrame et Redouane Lakmid : la France et l’anti-France

 

Cela m’amène donc au second point. L’image renvoyée par la marche blanche fut aussi désastreuse qu’irrespectueuse pour la victime et ses proches. Le Conseil représentatif des Israélites de France a littéralement pris en otage la marche blanche, la transformant en une lamentable manifestation politique. Le CRIF a ainsi voulu exclure les représentants du Front National, puis de la France Insoumise, au terme de nombreuses polémiques. Francis Kalifat l’a bien compris, déclarant après coup que « la rue n’appartient à personne ». On lui rétorquera que la rue appartient à celui qui la prend, dont acte. Un moment de recueillement a été transformé en démonstration de désordre, ce même désordre permanent qui défait la France. Comme l’a dit Elisabeth Lévy dans les colonnes de Causeur : « Si on avait voulu donner le sentiment que l’assassinat de Mireille Knoll est l’affaire des Juifs et que, par ailleurs, ceux-ci ne se considèrent pas comme des citoyens comme les autres mais comme une communauté à part, on n’aurait pas fait autrement ». 

Une réflexion qui pourrait même être plus large. Qui a entendu les noms des victimes de Redouane Lakmid ? Oui, il y a le héros Beltrame, dont on se sert opportunément pour masquer des errements et des trahisons politiques décennales, mais quid des autres ? Hervé Sosna, Jean Mazières, Christian Medves, ou encore le jeune portugais Renato Silva actuellement hospitalisé avec une balle dans le crâne. Il y a un phénomène, c’est tout de même notable, de tribalisation de notre société. Attention à ne pas oublier les plus humbles, qui n’ont pas de porte-voix pour se faire entendre. Si L’Incorrect a bien une vocation, c’est celle de les représenter.

 

Lire aussi : Thibault de Montbrial : on a perdu le sens de ce qui nous unit

 

Il est de ces classiques dont on connaît le premier vers sans les avoir forcément lus. Ainsi de France, mère des arts, des armes et des lois de Joachim du Bellay, fondateur de la Pléiade avec Pierre de Ronsard :

France, mère des arts, des armes et des lois,

Tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle :

Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,

Je remplis de ton nom les antres et les bois.

 

Si tu m’as pour enfant avoué quelquefois,

Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ?

France, France, réponds à ma triste querelle.

Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix.

 

Entre les loups cruels j’erre parmi la plaine,

Je sens venir l’hiver, de qui la froide haleine

D’une tremblante horreur fait hérisser ma peau.

 

Las, tes autres agneaux n’ont faute de pâture,

Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure :

Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau.

 

La France est toujours la mère des arts, des armes et des lois. Mais, trop aimante, à la manière de celle qu’avait décrite le pédopsychiatre britannique Daniel Winnicott, elle laisse ses agneaux se faire trucider par les loups. Y-a-t-il toujours suffisamment de chiens de berger pour protéger les moutons qui pensent que le mal n’est pas entré profondément au cœur de la France ? Arnaud Beltrame était de ceux qui naissent pour défendre leur patrie. Il a fait le don de son existence pour sauver une otage innocente aux prises avec un prédateur, nourri et élevé par la France, adopté au sein de la communauté nationale avec son père en 2004. On pourrait commenter des heures, noircir des dizaines de pages, pour se lamenter sur la France que nos ascendants nous laissent en héritage, rongée par le multiculturalisme, se défaisant sous le poids de ses contradictions. À nous d’agir en tenant compte de l’existant.

 

Un bel hommage à Arnaud Beltrame mais quelles mesures concrètes ?

 

Mercredi 28 mars 2018, le temps était au recueillement et à l’hommage rendu par la patrie à Arnaud Beltrame, qui, en remerciement de son acte de bravoure, a été fait colonel de gendarmerie et commandeur de la Légion d’honneur à titre posthume. Emmanuel Macron a prononcé un beau discours, relevé d’accents patriotiques et de références à la longue histoire de notre pays, de Jeanne d’Arc à Verdun. Comme souvent, le Président a su incarner la fonction que le peuple lui a souverainement confiée par son vote. Mais après ? Au-delà de l’hommage nationale rendu aux victimes et au colonel Beltrame, quelles mesures concrètes prendra Emmanuel Macron ? Il est légitime de douter qu’il puisse véritablement répondre aux enjeux. Arnaud Beltrame ne doit pas être l’arbre de l’héroïsme cachant des décennies de renoncement politique.

Comme souvent, le Président a su incarner la fonction que le peuple lui a souverainement confiée par son vote. Mais après ?

Emmanuel Macron semble, au gré des circonstances, revêtir alternativement les habits de Justin Trudeau, ceux de François Mitterrand ou ceux du chef de guerre. Ce lundi, Emmanuel Macron recevait Sherin Khankan, « imame danoise » d’origine finno-syrienne, jolie comme un cœur et dévoilée pour la photo, devant le drapeau de l’Union européenne à l’Elysée. Il n’est pas besoin d’être un grand expert de l’islam pour savoir que cette femme ne représente qu’elle-même, et que l’ultra majorité des musulmans en France n’ont que faire de ses analyses. Symbole d’une post modernité triomphante en Europe, elle est, à titre individuel, ce que la chaîne qatari AJ+ est pour les médias occidentaux : un leurre séduisant.

 

Pareillement, la nomination de l’humoriste Yassine Bellatar au Conseil des villes trouble le message qu’Emmanuel Macron entend délivrer. Ce dernier collabore avec les « coupeurs de langues » dénoncés à juste titre par Alexandre Del Valle, dans l’entretien qu’il a eu l’amabilité de nous accorder. En appliquant la rhétorique antiraciste à l’islam, ils empêchent toute critique de ses sources. Un bien mauvais signal à l’heure où une guerre totale nous a été lancée…

 

Des faits passés sous silence à la faculté de droit de Montpellier

 

Brillant et flamboyant professeur d’histoire du droit de la faculté de droit et de sciences politiques de Montpellier, Jean-Luc Coronel de Boissezon est présentement menacé par la justice. Simple rappel des faits : les occupations d’université sont injustes et interdites par la loi. Du reste, les occupants, liés à la mouvance antifasciste, ont agressé des professeurs en leur jetant des tampons usagés au visage. Monsieur Coronel de Boissezon s’est défendu dans les colonnes de Libération : « Rentré chez moi après mes cours, je ne suis revenu à la Faculté que vers onze heures moins le quart du soir, en raison de toutes sortes d’inquiétantes nouvelles, dont celles d’un collègue professeur frappé, de chargés de T.D. molestés et insultés, ainsi que d’étudiantes victimes d’attouchements ». Des faits rarement relatés dans la grande presse, les activistes de gauche radicale étant traités avec la plus grande complaisance.

 

Une mauvaise blague belge

 

« Je plaide pour des politiques favorables à la parentalité, mais aussi à l’immigration qui est une opportunité pour le rajeunissement de notre population. Je sais qu’en disant cela, je n’utilise pas un langage politiquement rentable, mais j’assume ce discours : c’est l’heure des choix démographiques », a déclaré l’actuel président centriste du Parlement de Wallonie, André Antoine. Traitre et imbécile. Malheureusement, ce n’est pas qu’une blague belge…

 

Les antispécistes sont des ennemis du genre humain

 

Ils confondent le règne de l’homme avec celui du vivant tout entier. Leur idéologie sera l’antiracisme du XXIème siècle, sorte de fuite en avant vers toujours plus de bêtise. Certains d’entre eux se sont exprimés après les attentats, jugeant que le boucher tué avait bien mérité son sort, de par son métier. Sidérant. Néanmoins, comme pour le cas de Stéphane Poussier, condamné pour apologie du terrorisme suite à un tweet ignoble après la mort d’Arnaud Beltrame, on peut se demander s’il est bien nécessaire de criminaliser la bêtise, fût-elle abjecte. Si tous les abrutis étaient derrière les barreaux, il faudrait plus que doubler le nombre de places en prison. Reste que ces fadaises doient être prises un peu plus de sérieux. Le développement de ces funestes sornettes est, en effet, en pleine expansion. « On ne discute pas plus avec les croyances qu’avec les cyclones », jugeait Gustave Le Bon.

 

Pourquoi sacraliser la République ?

 

Laurent Wauquiez entend créer un « délit d’incitation à la haine de la République », lancé dans une course au buzz. Appliquons déjà l’arsenal législatif existant, avant de songer à prendre des mesures liberticides. La République est un système politique qui peut subir la critique.

 

En détention provisoire pour avoir harcelé Cécile Duflot

 

Le rire étant la politesse du désespoir, vous me pardonnerez de vous donner quelques nouvelles de la quatrième dimension, où un jeune homme de 20 ans est actuellement inquiété par la justice pour avoir harcelé Cécile Duflot … de laquelle il est tombé transi d’amour. Tous les goûts sont dans la nature !

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