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Monsieur le Premier ministre, cher Edouard…

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Publié le

20 mai 2020

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Monsieur le Premier Ministre, Cher Edouard,

 

Tu permets que je t’appelle Edouard ? Naturellement, je suis d’une génération qui avait encore le respect de la fonction, et puis tu ne m’es pas antipathique à dire le vrai, j’aurais donc plutôt été enclin à faire dans le protocolaire, mais enfin j’ai cru comprendre que le style Macron était une salade mixte dont la vulgarité n’était pas exclue. Je me soumets donc à l’air du temps. Edouard, qu’est-ce que tu fous dans cette galère ? Tu ne vois pas que tu es le seul à surnager un peu et que ça va te coûter cher ? Je ne te blâme pas pour cette histoire de COVID19, tu fais ce que tu peux, entouré de bras cassés tous plus incompétents, péremptoires, et versatiles les uns que les autres, qui t’assènent des vérités changeantes toutes les 24 heures, à charge pour toi d’en assurer le pénible service après-vente. Avec tout ce que tu as à faire, tu ne peux pas devenir infectiologue en trois semaines.

 

Lire aussi : La série va t-elle tuer le cinéma ?

 

Et puis tu n’es pas aidé par les grands pontes de la médecine française qui à de rares exceptions près (Merci Professeur Juvin) jouent à celui qui pisse le plus loin à longueur de plateaux télé, en dénigrant sans nuance tout ce qui diverge de leur position. À les écouter, tu finirais par soigner ton rhume à la chimio et ton cancer à l’homéopathie. Non, je te parle de cette loi au nom de station-service. Et de cette circulaire qui va transformer l’éducation nationale en cellules « khmers rouges » toutes dévouées à traquer les déviances. Edouard, tu crois qu’on n’a pas compris ? Tu sais que ça va péter. Alors tu laisses l’albatros de l’Elysée faire dans la provocation en faisant monter au front les BatDaf disponibles, dans l’espoir que le peuple excédé, ulcéré descende dans la rue et, immanquablement, s’adonne à certains débordements qui justifieraient que tu uses de la Grosse Bertha pour rétablir l’ordre. Tout ça au nom de la défense de la démocratie, des libertés, et de la lutte contre la bête immonde, etc etc…

 

Tu sais que ça va péter. Alors tu laisses l’albatros de l’Elysée faire dans la provocation en faisant monter au front les BatDaf disponibles, dans l’espoir que le peuple excédé, ulcéré descende dans la rue et, immanquablement, s’adonne à certains débordements qui justifieraient que tu uses de la Grosse Bertha pour rétablir l’ordre. Tout ça au nom de la défense de la démocratie, des libertés, et de la lutte contre la bête immonde, etc etc…

 

Edouard, je sais qu’on n’est pas très intelligents – sinon comment expliquer ce terrible brelan Sarkozy/Hollande/Macron qu’on inflige à la France depuis 13 ans ? – mais on a compris, tu sais. Les fascistes, les vrais, c’est vous, c’est eux. Alors un conseil : tire-toi tant qu’il en est encore temps. Désolidarise-toi de ce Président sans vision, sans projet, de cette équipe de boutiquiers et de gestionnaires à la petite semaine dont le travail résiduel consiste uniquement à défendre les intérêts des oligarques qui ont choisi – et nous ont vendu – notre président de la République. Je sais que tu as été juppéiste, et parfois, de son vivant, il lui est arrivé de dire des trucs pas mal. Il en a eu honte après, il a été atteint d’une modernite aigüe, qui en fait le vrai père spirituel du Jupiter du Touquet, mais cherche bien dans les archives, tu devais trouver deux trois bricoles utiles pour justifier ton départ. Tu verras Edouard, un jour tu me remercieras…

 

Alexandre Ollivier

 
 
 
 

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