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On a le droit de juger que la France subit une « invasion migratoire »

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Publié le

10 avril 2018

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La semaine politique de L’Incorrect

 

Le 17 janvier 2017, Nicolas Dupont-Aignan écrivait sur Twitter ces quelques mots : « En 2016, les socialistes compensent la baisse de natalité par l’invasion migratoire. Le changement de population, c’est maintenant ! » En réaction, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) avait signalé le message, amenant le parquet de Paris à engager des poursuites contre le fondateur de Debout La France. Une décision sidérante qui avait alors beaucoup ému les personnes, de droite comme de gauche, attachées aux libertés d’opinion et d’expression. Modèle du procès politique, cette attaque contre Nicolas Dupont-Aignan illustre l’instauration de nombreux tabous dans la vie médiatique française.

 

Dans sa requête, le procureur du parquet de Paris a fait montre d’un tropisme politique assez marqué, au cours d’un échange avec les représentants de la LICRA, que je me permets de retranscrire in extenso : « LICRA : « Monsieur Dupont-Aignan n’est pas raciste, ce n’est pas le sujet. Le problème n’est pas ce que dit Monsieur Dupont-Aignan mais la façon dont il le dit. Peu importe s’il dit la vérité, ce n’est pas une défense valable. Il faut interpréter le tweet en se mettant au niveau, à la portée du Français et de l’électeur moyen. 48 % des Français sont racistes, j’en suis désolé. M. Dupont-Aignan parle d’invasion barbare et veut faire une France d’hommes blancs catholiques ».

En affirmant que 48 % des Français seraient racistes, ce qui est absolument faux, le procureur se mue en agent de propagande du Parti des Indigènes de la République.

Plusieurs observations peuvent être formulées. La LICRA ne semble plus aussi arrogante que l’an passé, le nouveau président Mario Stasi étant peut-être gêné par une décision prise par son trublion de prédécesseur, l’avocat de Norhdal Lelandais répondant au nom bien connu d’Alain Jakubowicz, même si l’on s’étonnera que la vérité ne soit pas une « défense valable ». Ensuite, le réquisitoire du parquet est au moins honteux, sinon dramatique. En affirmant que 48 % des Français seraient racistes, ce qui est absolument faux, le procureur se mue en agent de propagande du Parti des Indigènes de la République, faisant siennes les fumeuses théories sur le racisme système de l’Etat français, pourtant bien généreux. Du reste, le si mollasson Gérard Collomb, a déclaré que « certaines régions sont en train de se déconstruire parce qu’elles sont submergées par les flux de demandeurs d’asile, a affirmé l’ancien maire de Lyon. Si nous restons sans réaction, ce sont quelques centaines de milliers de personnes qu’il nous faudrait accueillir chaque année en France. (…) Peut-on penser que nous pourrions construire chaque année une ville de taille moyenne pour accueillir ces réfugiés ? » Des mots proches de ce que Nicolas Dupont-Aignan a dit. Malheureusement, ces mots seront sans effet, le projet de loi Asile et Immigration prévoyant d’étendre le regroupement familial.

 

Lire aussi : To name and to shame 

 

Pour Danielle Obono, le problème de Star Wars VIII tient en la « centralité du héros blanc ». Difficile néanmoins de faire plus inclusif que le médiocre Star Wars VIII, où même les extraterrestres trouvent une place au grand banquet de l’universel. Il faut répondre par l’absurde à ce qui nie le bon sens.

 

Selon un sondage Odoxa, prêts de 65 % des Français jugent qu’Emmanuel Macron a raison de vouloir réformer la SNCF, dont 53 % des sympathisants de gauche, 54 % des sympathisants FN, 82 % des sympathisants de droite hors FN et 93 % des sympathisants de LREM. Attention, à ce rythme, Emmanuel Macron pourrait bien être le candidat naturel de la droite en 2022.

 

L’anagramme de Tolbiac est biactol, ce que ne démentira pas le chien Guevara, symbole malgré lui d’une parodie grotesque de Mai 68. La pauvre bête a été obligée de collectiviser sa gamelle, partageant ses dîners avec un migrant bouledogue anglais ! Gageons que Guevara saura donner quelques rudiments d’orthographe aux camarades de l’UNEF pour qui la réforme de l’université « vient créé de nouvelle barrière à l’accès des jeunes à la filière de leur choix » (sic).

 

La fièvre trans s’est emparée de la France.  Le 31 mars, Marlène Schiappa écrivait ainsi sur Twitter : « « Deviens qui tu es » (Nietzsche) Les personnes #trans ont comme chaque citoyen le droit de vivre dans la liberté, l’égalité, la fraternité. L’Etat doit le leur assurer: nous nous y employons. Il reste beaucoup à faire contre la transphobie. #TDOV #journéedelavisibilitétrans ». Comme chacun le sait, le philosophe allemand syphilitique est entré à la postérité pour son œuvre maîtresse, Par-delà le bien le shemale. Les jours qui ont suivi ont été l’occasion d’une mise en lumière sans précédent pour les « trans », Thierry Ardisson ayant notamment convié un couple d’Américains parents d’un petit garçon, dont la mère a l’apparence d’un homme. Vous suivez ? Oui, on y perd un peu son latin. Donc cette femme devenue homme, du moins faudrait-il le croire, s’est vexé(e) parce que Thierry Ardisson a diffusé un bandeau précisant qu’elle était la mère, alors qu’il(elle) voudrait être le deuxième père ! Comme le trans siffle toujours trois fois, certains manifestants étudiants venus soutenir les cheminots ont jugé bon brandir des pancartes contre la transphobie dans les cortèges des dernières manifestations. La con-verge-nce des luttes est inclusive.

 

Lire aussi : la France contre les robots ? Maintenant ou jamais 

 

« J’assume sans problème mon côté maurrassien. Je suis assez conservateur. Je pense que 1968 n’est pas une date essentielle de notre histoire », disait Jean-Vincent Placé en 2012 aux journalistes de Valeurs Actuelles.  L’année 2018 devrait néanmoins occuper une place importante dans l’histoire personnelle de l’ancien compagnon de Cécile Duflot, éphémère secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat et de la Simplification, coupable du very bad trip de l’année dans un bar du VIème arrondissement de la capitale. Après avoir essuyé un refus d’une jeune fille de 19 ans, qu’il aurait même souhaité payer en échange d’une « danse », puis traité de « pute », celui qui était encore récemment un digne et bourgeois sénateur de la République s’en est pris à un vigile : « On n’est pas au Maghreb ici, je vais t’envoyer à Ouagadougou dès le premier vol ». Il pourra toujours reprendre une fac de géographie !

 

Victoire écrasante du Fidesz de Viktor Orban en Hongrie, qui a obtenu près de 50 % des suffrages exprimés, et, peut-être, nous le saurons dans les prochains jours, la majorité des deux tiers, avec une participation en forte hausse à 68,80 %. Le centre gauche (MSZP) s’est effondré, dépassé par la formation pan touraniste de droite radicale Jobbik, désormais la deuxième force politique du pays avec 20 % des voix. La défiance contre Orban à Budapest n’était donc qu’un épiphénomène trompeur, tant les zones rurales plébiscitent le leader informel du groupe de Visegrad. Un schéma connu ailleurs, illustré maintes fois, du Brexit en passant par le référendum constitutionnel turc l’an passé, montrant un vote différencié entre la capitale et les villes prospères, plus cosmopolites et libérales, et les zones rurales et périphériques, souvent plus conservatrices.

La défiance contre Orban à Budapest n’était qu’un épiphénomène trompeur, tant les zones rurales plébiscitent le leader informel du groupe de Visegrad.

Preuve d’une difficulté d’appréhension de la Hongrie en France, la journaliste Laure Mandeville du Figaro, en reportage à Budapest, était persuadée que Orban ferait un mauvais score… Ainsi renforcé, Viktor Orban pourrait jouer un rôle important dans l’Union européenne de demain, menant la charge contre Bruxelles de l’intérieur, pour réformer plutôt que pour détruire.

 

Le gouvernement ressuscite l’idée de « discrimination positive ». Une notion consubstantiellement contradictoire, car une discrimination s’exerce toujours au détriment de quelqu’un. « Une entreprise qui embauchera un jeune des quartiers « bénéficiera de 5.000 euros par an, sur trois ans » », a ainsi dit le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des Territoires. Précisément, les « quartiers » en question comprennent une population majoritairement issue de l’immigration, ce qui est une manière habile et constitutionnelle de favoriser fiscalement les entreprises qui emploieront des personnes appartenant aux minorités visibles. Une hypocrisie totale qui continuera de creuser le fossé des ressentiments entre les citoyens français. Le plan Borloo pour les banlieues, encore tenu secret, ira dans le même sens. Rien pour lutter contre le multiculturalisme qui entraine la création d’une France hors la France, mais des milliards jetés par la fenêtre pour la « politique de la ville », sans résultats concrets jusqu’à présent…

 

L’antispécisme sera l’antiracisme du XXIème siècle. Et j’ajoute que les écologistes radicaux, dont les tenants du mode de vie « vegan » sont une branche, finiront par passer à l’action terroriste. Leur vision du monde est profondément totalitaire. La tireuse des locaux de YouTube Nassim Sarrafi Aghdam n’était certes pas représentative de tous les « vegans », manifestement cliniquement malade psychiatrique, ses vidéos hallucinantes rappelant l’esthétique de Mars Attacks et des B 52’s, en témoignant, mais elle prouve que cette idéologie attire à elle des personnalités instables, viciées, sinon détraquées.

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