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Partout. Starbucks est partout. Où que vous puissiez vous rendre dans le monde, vous trouverez cette enseigne faussement « cool ». Et si Starbucks était l’emblème du globalisme le plus effréné ?
En quittant la France, votre dernier « café » sera probablement acheté chez Starbucks, puisque ces derniers sont implantés dans la plupart des grandes métropoles du pays, parfois en quasi monopole ou situés aux endroits les plus stratégiques. Le fondateur de l’entreprise rêverait même de Maison-Blanche, envisageant de se présenter en candidat indépendant à la prochaine élection présidentielle américaine.
Il est amusant de constater que ces deux fléaux de la ville moderne que sont Air B and B et Starbucks donnent ainsi des leçons de morale au monde entier.
Howard Schultz – c’est son nom – sait probablement bien que son positionnement politique se voulant d’une « gauche réaliste » n’a que peu de chance de dépasser les un ou deux points, mais il pose des jalons pour la suite. De gauche, Starbucks et son fondateur le sont, du moins en apparence. S’il apparaît moins extrémiste que certains « progressistes » du parti à l’âne, qu’on enfermerait bien à double tour derrière les murs de l’université d’Evergreen, Howard Schultz n’en est pas moins un globaliste forcené.
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Rappelez-vous, l’homme associait Starbucks à Air B and B en 2017 pour une action symbolique visant le « décret anti-immigration » porté Donald Trump, s’engageant à embaucher de milliers de « migrants » dans ses établissements présents dans le monde entier. Il est amusant de constater que ces deux fléaux de la ville moderne que sont Air B and B et Starbucks donnent ainsi des leçons de morale au monde entier. La réalité est bien loin des prétentions humanitaires affichées en étendard par ces deux multinationales.
Cher, insipide et laid, Starbucks appartient à ces virus qui salissent les villes et les rendent interchangeables.
Air B and B a fait monter les loyers et les prêts de l’immobilier dans de nombreuses villes dans le monde, coulant dans le même temps des professionnels de l’hôtellerie. À tel point que certaines grandes villes, comme Barcelone, ont dû sévir. Idem pour Starbucks qui met en danger les cafetiers traditionnels partout où ses gobelets « corporate » et ses feuilletés à la cannelle passent.
Madrid est semblable à Paris. Rome est semblable à Berlin.
Cher, insipide et laid, Starbucks appartient à ces virus qui salissent les villes et les rendent interchangeables. Quand le paysage urbain est colonisé par des marques sans identité autre que factice, ce sont les particularismes et le charme qui s’effacent. Madrid est semblable à Paris. Rome est semblable à Berlin. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que ne subsiste de commun partagé que le café jus de chaussette, le tutoiement obligatoire, le smartphone et les livreurs Uber Eats à vélo. Dans cet univers indifférencié, prospèrent les entreprises mercantiles aux imageries les plus consensuelles.
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Vous, vos familles, vos restaurants, vos bars et vos hôtels sont remplacés avec le sourire par des milliardaires qui se permettent de vous dire que vous êtes « méchants » et inhumains parce que vous refusez d’accueillir dans votre pays les futurs employés précaires qui leur permettent d’augmenter les profits de leurs boutiques qui accélèrent la désertification des centres des villes. Bientôt, nous serons tous identiques. Pour le pire.
Gabriel Robin
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