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TRIBUNE : Des « Amoureux de la France » aux « Amoureux de Nicolas Dupont-Aignan »

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Publié le

30 mars 2019

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Au sortir des dernières élections législatives, une partie de la droite a revu la nécessité de s’unir. Nicolas Dupont-Aignan, avait alors formulé le vœu d’être l’un des moteurs de cette union qui allie les partis au nom d’une cause commune.

 

D’abord avec Jean-Frédéric Poisson puis avec Emmanuelle Ménard, Veronique Besse, et Julien Rochedy, ils ont donc lancé il y a plus d’un an et demi « Les Amoureux de la France » avec pour ambition de réunir toutes les bonnes volontés afin de battre Emmanuel Macron et de sortir la France de cette marche infernale qui, chaque jour, lui fait perdre sa souveraineté et son identité.

Cette démarche devait insuffler un air nouveau dans la droite française, en stoppant les clivages partisans, stériles et en rassemblant les différentes sensibilités pour faire gagner la droite. Faire gagner la droite non pas pour elle-même, mais bien pour le projet national et européen que nous défendons. 

 

 

Ce vœu d’une union de la droite a pris fin brutalement lors de l’annonce de la liste européenne par Nicolas Dupont-Aignan jeudi 28 mars, quelques semaines avant le scrutin.  

Au dernier moment, contre toute attente, Jean-Frédéric Poisson a été évincé de cette liste sous prétexte qu’il aurait amorcé une liste parallèle. Une accusation démentie par l’intéressé et qui semble bien fallacieuse pour toute personne qui sait l’investissement de Jean-Frédéric Poisson dans « Les Amoureux de la France ».

Ce mouvement transpartisan s’est forgé une légitimité par toutes les rencontres qu’ont menées Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Frédéric Poisson partout en France depuis plus d’un an. Et nous avons tous remarqué que cette légitimité venait de la base, des électeurs eux-mêmes !

 

Lire aussi : Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Frédéric Poisson, clarification

 

Nicolas Dupont-Aignan, en mettant de côté Jean-Frédéric Poisson ainsi que le Parti Chrétien Démocrate, perd cette crédibilité acquise par ces mois de travail. Il se rend à nouveau complice du système partisan, qui depuis des années détruit toute vie politique.

En abandonnant l’un des piliers majeurs et le co-fondateur de cette alliance, Nicolas Dupont-Aignan pèche en pensant pouvoir gagner seul. Il renonce à cette ambition d’union de droite, préférant la facilité de l’entre-soi.

Nous condamnons cette éviction, car d’abord elle piétine la crédibilité de cette liste, bafouant le travail qui a été fourni par Jean Frédéric Poisson, lui qui a insufflé une vraie hauteur intellectuelle à cette alliance. Nous condamnons cette éviction car elle s’est faite sur un mensonge : quel serait l’intérêt pour un homme qui travaille depuis plus d’un an et demi à la réussite de cette liste de la quitter quelques jours avant ?

 

D’une liste de rassemblement des « Amoureux de la France » nous passons à une liste des amoureux de Nicolas Dupont-Aignan.

 

Quand aurons-nous le courage d’aller au bout de nos engagements ? Une alliance implique forcément de travailler avec des personnes différentes, et ce qui doit nourrir une alliance c’est la volonté commune de parvenir au bien qui était défini. Il semble aujourd’hui évident que Nicolas Dupont-Aignan n’avait pas cette même volonté. 

Après Emmanuelle Ménard, Julien Rochedy et d’autres, Jean-Frédéric Poisson est le dernier à prendre la porte.

D’une liste de rassemblement des « Amoureux de la France » nous passons à une liste des amoureux de Nicolas Dupont-Aignan. Encore aujourd’hui, l’actualité montre le ras-le-bol des français face à ces querelles et ces clivages, qui empêchent de penser une politique à long terme. 

 

Lire aussi : Jean-Frédéric Poisson : “Nicolas Dupont Aignan n’aime pas les chrétiens”

 

En attendant, les sujets politiques passent à la trappe, l’Europe attend encore et toujours. La droite, elle, ne gagnera jamais en France si elle n’a pas la lucidité de comprendre qu’il faut unir les bonnes volontés. Car conservateurs, souverainistes et nationalistes, nous faisons, tous, ce même constat : nous ne voulons pas d’une France sans souveraineté !

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin », disait Baden Powell, aujourd’hui Nicolas Dupont-Aignan a décidé d’aller vite, au détriment de sa parole mais au profit de son parti. Inconscient des attentes des Français, il a décidé de poursuivre et de devenir acteur de l’échec de la droite.

 

Baptiste Laroche, Porte Parole Jeunes PCD & Jean Servin, Président des Jeunes PCD

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