Skip to content

Triggernometry : l’anglospère sous tous les angles

Par

Publié le

23 septembre 2021

Partage

Jordan Peterson, Douglas Murray, Bret Weinstein, Aayan Hirsi Ali, Patrick Moore… ils y vont tous. Les têtes pensantes de l’anglosphère causent sur Triggernometry, le podcast de Konstantin Kisin et Francis Foster. Ces deux humoristes ont renoncé au stand-up. On les trouve désormais assis, à essayer de saisir ce qui se trame en Occident.
trig2

« L’humilité est l’antichambre de toutes les perfections ». Ce mot de Marcel Aymé résume le principe de Triggernometry, le podcast qui casse la baraque en Angleterre. Francis Foster et Konstantin Kisin, en toute humilité, reçoivent les personnalités les plus susceptibles d’éclairer leur auditoire sur les sujets du moment, l’OMS, le populisme, les drogues, l’intelligence artificielle, l’impérialisme chinois, le post-modernisme, le progrès, la notion de privilège et toutes sortes de thèmes de société à mesure qu’ils surgissent dans l’actualité. Une heure d’interview pendant laquelle le temps de parole de l’invité n’est pas compté. Pas d’interruptions intempestives pour paraphraser ce qui vient d’être dit, ça n’est pas le genre de la maison. Les personnalités peuvent à loisir nuancer leur propos, dérouler leur pensée, revenir sur leur parcours.

Triggernometry est un jeu de mots – un peu alambiqué, convenons-en – entre trigonométrie (l’étude des angles : comprendre de tous les angles de vue, de toutes les opinions) et trigger-warning (expression issue des universités anglo-saxonnes, où un trigger-warning est une alerte qui prévient les étudiants sensibles lorsque des chefs-d’œuvre risquent de heurter leur « identité sexuelle ou raciale », ou les deux). C’est entendu, Francis Foster et Konstantin Kisin se tiennent à distance de l’utopie progressiste. Leur idée du podcast : « Des conversations honnêtes avec des gens fascinants ».

Lire aussi : GB News : au Royaume-Uni, l’écran plat prend du relief

Le décor du studio d’enregistrement, dans l’Est de Londres, est bien connu de leurs 300 000 aficionados (dont 260 000 abonnés à la chaîne Youtube, le nombre a plus que doublé en un an). Sur une affiche, les profils volontaristes des deux hôtes, tournés vers des lendemains qui chantent, surplombent une composition dans le plus pur style du réalisme socialiste. Un autre photo-montage figure Staline, main levée vers le slogan contemporain : « Cancel culture is a myth ». [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

EN KIOSQUE

Découvrez le numéro du mois - 6,90€

Soutenez l’incorrect

faites un don et défiscalisez !

En passant par notre partenaire

Credofunding, vous pouvez obtenir une

réduction d’impôts de 66% du montant de

votre don.

Retrouvez l’incorrect sur les réseaux sociaux

Les autres articles recommandés pour vous​

Restez informé, inscrivez-vous à notre Newsletter

Pin It on Pinterest