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Woke : nom de code pour anti blancs, anti hétéros

Néo-progressisme, décolonialisme, indigénisme, LGBTQ, féminisme magique: pendant des années nous n’avons pu que constater la progression d’un mouvement diffus qui ne faisait pas mystère de son idée maîtresse: la haine de l’homme blanc, assimilé à un mal ontologique exerçant sa domination sur l’humanité entière et même sur la planète Terre. Responsable de tout, coupable par nature, l’homme blanc hétérosexuel porte une cible dans le dos. Avec le terme woke, il est enfin possible de désigner l’ennemi sans s’embarrasser de fioritures.

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© DR

Qu’est-ce que le wokisme ? Un monôme d’adolescents occidentaux hyper-sensibles voulant faire table rase du passé. Le wokisme est la rencontre du maoïsme et du Disney Club ; l’enfant bâtard et cruel du pire de la révolution culturelle égalitariste et de l’ultra-libéralisme façon « mon corps, mon choix ». Tout devient possible, jusqu’à nier la biologie la plus élémentaire. « Je suis une femme » parce que je l’ai décidé. « Je » peux même être un dauphin ou un chat. Tout est permis, surtout le plus débile, du moment que les parents sont mécontents. Par le terme « parents », il faut comprendre aussi autorité, norme, patrie et civilisation. Le but avoué de toutes ces tendances est bien de mettre à bas tout ce que nous sommes, tout ce que nous fûmes. Ils veulent rayer des cadres tout ce qui n’est pas une minorité visible, appliquant une censure préalable univoque et tyrannique ne reculant devant rien.

Lire aussi : De Robespierre aux wokes : une histoire monstrueuse de l’utopie

Face à ces adulescents éduqués à coups de dessins animés et gavés de ritaline dans l’enfance, la raison est impuissante, le dialogue est inutile. Seule compte leur sensibilité personnelle, celle de leur « éveil » à la manière des enfants indigos du New Age. Leur génération formerait un tout cohérent avide de justice sociale, luttant avec détermination contre les pollueurs, la masculinité toxique ou le racisme. Pour parvenir à leurs fins, ils utilisent les armes des sociétés occidentales contemporaines, notamment les réseaux sociaux sur lesquels ils traquent les mauvais sujets du royaume des minorités, pratiquant la cancel culture, le harcèlement et autres joyeusetés. La dernière victime en date est l’humoriste Dave Chapelle qui a osé, crime de lèse-transsexualité, affirmer lors d’un stand-up que tous les spectateurs présents à son spectacle étaient nés d’un vagin ! Il n’en fallait pas plus pour que les employés « trans » de Netflix en appellent à une grève générale. […]

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