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Sélectron : 5 films qui… auraient dû rester des bandes annonces

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Publié le

1 mai 2020

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Cinq excellents concepts qui n’ont pas tenu leurs promesses et ont sombré dans la fange cinématographique. Dommage.

 

 

Inception

Une idée géniale et une symphonie visuelle qui annonçaient une déflagration cinématographique, entre K. Dick  et la belle époque des Wachowski : malheureusement Inception se révèle aussi frustrant qu’une barbapapa. Une bizarrerie à première vue hénaurme qui disparaît une fois en bouche. Nolan téléguide plus qu’il ne filme, répondant uniquement à son cahier des charges que ses personnages passent leur temps à expliquer. Une masturbation visuelle faussement complexe qui flatte bassement le spectateur en lui refourguant des miettes comme à un pigeon.

 

The Tree of life

Le nouveau Malick ambitionnait de raconter toute l’humanité, du Big Bang jusqu’à aujourd’hui. Le projet d’un dingue, mais entre les mains d’un fou génial, on salivait à grosses goutasses. La première bande annonce tutoyait le sublime : la Moldau de Smetana en bande son, des images grandioses et un casting cinq étoiles (Brad Pitt, Sean Penn, Jessica Chastaing). Malheureusement, la mise en abyme malickienne est ratée. Si la grâce apparait par instant, l’ensemble aussi déconstruit qu’alambiqué, pèche par emphase, démesure et abandonne le spectateur à sa perplexité.

 

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Cloud Atlas

La bande annonce laissait entrevoir un projet dément mêlant les époques et les genres dans un magma cinématographique hallucinant. Résultat : un foutraque kitch et stupide digne d’une fête foraine transgenre. Affreusement prétentieux, Cloud Atlas se révèle crétin et aussi boursouflé qu’un culturiste à la retraite.

 

Downsizing

Pour lutter contre la surpopulation, des scientifiques mettent au point un processus permettant de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm : le « downsizing ». Downsizing s’annonçait assez jubilatoire mais une fois son nouveau monde installé, il ne se passe plus grand chose : le film sombre dans une romance niaiseuse teintée de discours humanito-décroissant balourd. On ne rit plus, on ne s’émerveille plus. Au mieux, on ronfle.

 

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Wyatt Earp

Ah, le western, ses grands espaces, ses héros, ses fusillades et en plus une grande fresque de 3 heures qui mêle famille, trahison et mythologie. La bande annonce envoyait du lourd, à vous exciter comme un djihadiste devant 70 vierges. La chute est rude. C’est long, très long, linéaire, pompeux et larmoyant. La mise en scène est proprette comme un salon IKEA, le scénario sans âme et les comédiens cabotinent. Aux oubliettes.

 

Arthur de Watrigant

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