
Culture


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Ce livre est une œuvre d'art, et comme toutes les œuvres d'art il ne sert à rien, seulement à exister. Les pages peuvent s'ouvrir au hasard, comme une bible, pour y trouver ce qu'on cherchait et encore plus – comme un bon texto, une nouvelle manière de porter une veste. La littérature est tellement solide qu'elle n'a pas besoin de narration.
Doit-on encore présenter Simon Liberati, journaliste (de 20 ans à Vogue) mondain, alcoolique (on se souvient de son passage chez Ardisson), anthologiste de génie (113 études de littérature romantique), écrivain à paillettes et destin brisé, aristocrate white trash sans château.
L'écho est ici intime. Ce journal – comme tout livre – est une déclaration d'amour à Eva Ionesco. Sont-ils vraiment séparés ? Peut-on se séparer vraiment ? L'autre nous dérange toujours, dans l'absence comme dans la présence. « L'autre pue » dit-il. Et de continuer, « mais il brise une certaine facilité d'être seul qui m'aurait desséché ».
Les choses sont toujours menacées, précaires, comme les états de grâce.
Il aime les ruines d'Armentières sur Ourq, les monuments aux morts d'Oulchy le Château, les tombeaux abandonnés comme le bois du Mausolée, la désolation des lieux comme les pin-ups assassinées et le vieux cuir des bagnoles anciennes ; la peinture aussi, notamment le portrait de Lady Alston par Thomas Gainsborough au Louvre. [...]
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Episode 2 : Quand les français dominaient le cinéma mondial – L’héroïsme dans le cinéma français

Episode 1 : L’héroïsme dans le cinéma Français, comment Hollywood a copié Paris

Après Flo, Oli et Orel, Angèle, dont le prénom s’articule du moins jusqu’au bout, a été le sujet d’un documentaire produit par Netflix qui, à défaut d’avoir un intérêt quelconque, possède au moins le mérite du symptôme. Pourquoi est-il dépourvu d’intérêt ? Parce que pouvoir accéder aux notes intimes d’Angèle qui nous explique au début du premier confinement : « Ça va être long, putain ! » n’est pas spécialement édifiant et que ses méditations existentielles d’adolescente qu’on redécouvre avec elle en pâmoison sur son lit devant son « moi » passé et qui s’exclame alors : « Putain, c’est ouf ! », ne sont vraiment pas « oufs » justement, mais d’un niveau standard de méditations existentielles d’adolescente – plutôt faible, donc.
Certes, Angèle est jolie, douée d’une voix sémillante et plus talentueuse que son demeuré de frère, Roméo Elvis, qu’on voit parfois s’exprimer sur un canapé, en tongs, éternel Averell à la voix traînante, dont l’ahurissement permanent, dilué par la mollesse, n’éclaire que des évidences, mais elle n’a rien non plus d’un prodige, elle n’a créé que deux disques de variété et n’a pas vécu grand-chose à part ce succès qui a tendance à faire stagner les psychés de leurs bénéficiaires et qui contribue à l’entretenir dans une image très surévaluée d’elle-même. [...]
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