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Christiane Taubira : le stade terminal
Le monde de l’édition est devenu fascinant. Féminisé à outrance, son catalogue de doléances évoque une arrière-boutique de Marie-Claire : il suffit désormais de se baisser pour ramasser, dans toutes les grandes maisons, les fascinants reliquats de cette littérature ménagère qui semble être la norme – et ce depuis l’adoubement de la fumeuse Annie Ernaux, Nobel du roman sans estomac, sans poil, sans sueur, sans rien. Mais Annie Ernaux, chers amis, n’était qu’un hors-d’œuvre. Une mise en bouche. Rien ne vous préparé à ce qui va suivre : le dernier opus de Christiane Taubira, mérou officiel de la République sororolâtre. [...]
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[Cinéma] En plein feu : tension permanente
Alors qu’ils évacuent leur maison des Landes menacée par un incendie, Simon et son père Joseph se retrouvent prisonniers de leur voiture sur la route engorgée, en pleine forêt. Après avoir connu son premier succès avec Cinquième Set il y a deux ans, Quentin Reynaud confirme avec En plein feu qu’il est l’un des réalisateurs avec lesquels il faudra compter pendant cette décennie. À la croisée du film catastrophe, du genre fantastique, même horrifique, et du drame familial, il livre une œuvre originale et très inspirée. [...]
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[Cinéma] Empire of light : ratage XXL
Au début des années 1980, Stephen, jeune homme d’origine antillaise, arrive dans une petite ville balnéaire anglaise et y trouve du travail dans le cinéma local, l’Empire. Sa rencontre avec la responsable de son équipe, Hilary, cinquantenaire à la santé mentale fragile, bouleversera leurs deux existences. Pas toi Sam ! Pas ici, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait ! Depuis vingt ans, avec American Beauty, Jarhead, et récemment 1917, Sam Mendes nous a donné trop de bonheur, a trop fait frémir notre cinéphilie pour que nous lui pardonnions cette Bérézina. [...]
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[Cinéma] Goutte d’or : aucun sens
Dans le quartier de la Goutte d’Or, Ramsès gagne sa vie en se faisant passer pour un médium. Son petit business est perturbé quand une bande de jeunes délinquants marocains débarque dans son arrondissement. Mais qu’arrive-t-il au cinéma français ? Voilà un film qui, comme la plupart des productions tricolores récentes, est dépourvu de la moindre cohérence scénaristique. [...]
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Éditorial culture de mars : La théologie des imbéciles

Je ne connaissais pas Laélia Véron et à vrai dire, elle ne manquait pas à mon existence, mais la perversité des algorithmes m’a mené à découvrir l’une de ses interventions, sur France Inter, où, dans une émission de Charline Vanhoenecker (cette femme à elle seule justifierait la vitrification de la Belgique – Bernard Quiriny fait contre-poids), cette socio-linguiste justifiait l’usage de « du coup », enfin plutôt l’abus de cette locution, avec des arguments de statisticienne athée. C’est fou ce que ces gens qui apprennent à compter à trente ans en tirent une confiance étonnante en leur intelligence.

La jeune femme moquait Le Figaro et l’Académie (quelle rebelle – depuis la radio d’État en plus !) insinuant que ceux qui déplorent la diffusion de ce tic verbal seraient de vieux frileux grincheux paranoïaques, et un peu ignorants aussi, parce qu’elle et ses potes, qui font des enquêtes sérieuses, ont pu remarquer que, dans la pratique : les tics fluctuent.…

Mathieu Bélis & Guillaume Barraud : paysages sonores 
Quelle est la genèse de votre rencontre ?  Mathieu Bélis : Il fallait que ça se fasse ! Et ce fut lors d’un concert d’une chanteuse indienne avec son percussionniste. On s’est vus très vite pour échanger sur nos approches musicales. Dès qu’on s’est mis à jouer, l’alliance des timbres et résonances du piano et de la flûte indienne nous a paru évidente.  Guillaume Barraud : Une frustration est née de notre collaboration précédente, qui était plus « musique du monde », on était restés sur notre faim. Nous sommes tous les deux compositeurs et la recherche ensemble fonctionne bien.  Comment définiriez-vous votre singularité musicale ?  GB : On a soif d’autres approches concernant notamment le rôle de la flûte dans l’orchestration. On est vigilants à ce qu’elle ne tienne pas seulement le rôle de « chanteur » mais qu’elle prenne aussi celui de « l’accompagnateur », un rôle que nous prenons d’ailleurs tour à tour. On éprouve du plaisir à sortir les instruments de leur contexte tout en gardant l’intégrité de l’héritage. J’influe sur le son de ma flûte bansurî en jouant sur les registres basse et médium de sorte que le son finit par s’apparenter à de la flûte traversière. Je joue ici une carte très moderne au sein d’une double approche, traditionnelle d’un côté, et de l’autre, dans la création pure, ce qui me permet d’élargir le vocabulaire de mon instrument. « Filature », « Parade of Stars » en sont de bons exemples !  Comment avez-vous choisi vos instruments respectifs ?  MB : Mon père est un amateur éclairé et pianiste mélomane. Je fais du piano depuis mes sept ans, des percussions et du tabla. Mon jeu pianistique est d’ailleurs très rythmique, l’aspect percussif du piano m’est essentiel. J’emploie aussi pas mal de séquences impaires pour la spécificité de leurs effets. Ça fait partie de notre goût pour le détournement !  GB : J’ai commencé la guitare à dix ans, mais aussi la batterie avec mon frère, ce qui m’a permis de développer la rythmique et la mélodie simultanément. Mon initiation jazz n’est venue que sur le tard. Puis il y eut une période intense de voyages, notamment en Inde, où j’ai acheté cette fameuse bansurî, une flûte traversière en bambou supposée être le plus ancien instrument de musique de l’Inde du nord. Non seulement j’ai été très marqué par le son et l’esprit du genre de musique jazz et traditionnel indo-européen du groupe shakti avec John McLaughlin, mais j’ai aussi développé mon ressenti d’instrument à Bhuj, près de la frontière pakistanaise. Je taquinais ma nouvelle acquisition lorsqu’un disciple de Hariprasad Chaurasia frappa à ma porte puis me fit rencontrer le maître. J’ai délaissé la guitare – qui ne me sert plus qu’à composer – pour me consacrer au souffle du bambou. Ce genre de musique m’a happé !  Lire aussi : [Opéra] Michel Spyres : caméléon nocturne [...]
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Mattia Filice : terminus binaire
Avec Julien Leschiera, Mattia Filice est l’autre « sensation » de cette rentrée d’hiver 2023, jouant la même carte du premier roman aussi ambitieux qu’insolite. Et la proposition est franchement séduisante : un pavé épique en vers libres sur l’expérience de l’auteur comme conducteur de trains, édité par l’exigeante et audacieuse maison P.O.L, voilà qui pouvait nous changer des romans de profs ou de khâgneuses, et du petit pâté narcissique écrit trop plat. Malheureusement, le résultat n’est vraiment pas à la hauteur de pareilles promesses. On était prêt à partir sur des phrases coupées comme répondant à la logique de rails invisibles, à se laisser conduire par le mécano-poète, sauf que le trajet s’avère aussi lent qu’ennuyeux. On perçoit bien les intentions : tenter d’inventer une langue au rythme ferroviaire en intégrant le jargon et les acronymes du métier, les réminiscences de la grand-mère italienne et des références cinématographiques tout en décrivant les étapes de la carrière comme autant de stations initiatiques faisant écho aux romans de chevalerie. [...]
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[BD] Un enfer palpitant 
Gaëtan et Paul Brizzi ont été pensionnaires deux ans à la Villa Médicis. Ils ont réalisé plusieurs séquences du Bossu de Notre-Dame de Disney. Ils sont story-boarders. Ils ont illustré Boris Vian. Après avoir dessiné l’excellente BD La Cavale du Docteur Destouches, sur un scénario de C. Malavoy, les voilà qui s’attaquent à Dante, non pas en l’illustrant mais en transformant son Enfer en bande dessinée. Le résultat est remarquable. Le noir et blanc du crayon, manié avec virtuosité, permet toutes les nuances et tous les détails, et deux jeux de lumière qui vont autant dans les gris indécis que dans les contrastes tranchés. Évidemment, le texte de Dante a quasiment disparu : il reste l’idée de ce voyage fantastique et les horribles scènes dantesques – que les deux auteurs ne cherchent pas à rendre dans toute leur horreur mais plutôt dans leur étrangeté. [...]
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