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Eduardo Rihan Cypel : “Si Tonton pouvait voir nos créations, je suis convaincu qu’il apprécierait l’esprit tellurique qui nous anime”

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Nous avions quitté Eduardo Rihan Cypel député socialiste de la huitième circonscription de Seine-et-Marne, nous le retrouvons entrepreneur dans le sous-vêtement patriotique, à la manière du “slip français”. Suffisamment décalé pour prendre la peine de l’interroger.

 

Eduardo Rihan Cypel. En parallèle de vos activités de maître de conférence à Sciences Po Paris, vous vous lancez dans la fabrication de caleçons, persuadé que ce sous-vêtement masculin flottant reviendra à la mode. C’est sexy le caleçon ?

 

J’avais l’envie depuis longtemps d’entreprendre et de créer. Après les élections législatives, c’était l’occasion d’explorer un nouvel univers jusqu’alors inconnu pour moi. C’est grâce à l’idée initiale de mon amie et cofondatrice, la styliste Virginie Sartres, que nous avons créé notre marque à l’identité française pour réinventer le caleçon, trop classique à notre goût. C’est un caleçon adapté aux coupes de pantalons actuels. L’idée était justement de l’actualiser. Nous l’avons mis au point en le testant en conditions réelles sur des hommes, qui l’ont porté sous leur pantalon en marchant, en conduisant, il est ergonomique.

Le président Macron ? Appelez-le Manu !

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« Je fais défiler mes enfants à la Gay Pride pour les sensibiliser aux sexualités différentes. C’est très festif, très sympa. Corentin adore, il danse comme un petit fou », entendais-je il y a quinze jours en me promenant dans les rues de Toulouse où se déroulait une « marche des fiertés ».

 

Et voilà des petits garçons paradant sur des chars sonorisés diffusant des morceaux des Village People ou de George Michael, affublés de tenues ridicules, portant des petits drapeaux aux couleurs non pas d’un Etat, mais d’un groupe social : les LGBT, pour lesbiennes, gays, bi et transsexuels. Trouver une telle chose anormale c’est paradoxalement être soi même anormal aux yeux d’une partie de la population en 2018. « Sensibiliser » les enfants aux « sexualités différentes » serait un noble objectif, l’eschatologie d’un Occident rasséréné par des minorités agissantes porteuses d’espoir, de concorde et d’amour universel.

L’Incorrect numéro 73

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