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Alexis Forget : « Il ne fait pas bon être un justiciable de droite, catholique et conservateur »

Vous avez annoncé sur Twitter que la Libraire Les Deux Cités avait subi une nouvelle attaque. Que s’est-il passé exactement ? 

Ce mardi 21 septembre, aux alentours de 11h45, une trentaine d’antifas – qui manifestaient initialement devant la cour d’appel de Nancy contre le projet nucléaire de Bure – se sont présentés devant la librairie aux cris de « nazis », « mort aux fascistes », « il faut tout brûler », etc. Le temps de quitter l’arrière du comptoir et d’arriver dans la rue, ces militants donnaient des coups dans la vitrine tandis que d’autres collaient des autocollants. Alors que j’essayais de les faire s’éloigner avec l’aide d’un client et de restaurateurs voisins venus se placer en protection devant la vitrine, l’un d’entre eux s’en est pris à moi, me poussant à deux reprises contre la vitrine.

Perdant mon calme, l’un des restaurateurs présents m’a sagement conseillé de retourner à l’intérieur, ce que j’ai fait. J’ai alors constaté que deux étalages de livres avaient été mis au sol, qu’une vingtaine de livres étaient désormais impropres à la vente et, surtout, que mon téléphone, qui se trouvait sur le comptoir, avait été dérobé : l’une des personnes avait profité de ma présence à l’extérieur pour entrer subrepticement et commettre ses larcins. Les forces de l’ordre sont ensuite arrivées sur les lieux, faisant disperser le groupuscule d’extrême-gauche parti, en sus, avec une grande ardoise commerciale d’un mètre cinquante de haut.

Lire aussi : Faut-il interdire les antifas ?

Les forces de l’ordre sont-elles intervenues ? Qui sont les individus qui vous ont attaqué ?

Les forces de l’ordre qui, j’imagine, encadraient initialement la manifestation des opposants au projet de Bure se sont présentées. Elles sont intervenues en moins de cinq minutes, ce pour quoi je les remercie, mais le temps passe toujours lentement dans ces cas-là ; à ma connaissance, elles n’ont procédé à aucune arrestation, faute de flagrant délit et de possibilité d’identifier les responsables, tout le monde étant masqué. Les responsables étaient visiblement des militants prétendus « antifas », vocable derrière lequel se croisent toutes les luttes altermondialistes, islamo-gauchistes, woke, etc. [...]

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Quitter l’islam, risquer la mort

Naïma a la quarantaine et vit dans un quartier islamisé de banlieue parisienne : « Je suis issue d’une famille musulmane, mais je n’ai jamais voulu adhérer à l’islam. J’étais le mouton noir de la famille ». La barbarie islamique, elle la connaît. Sa mère arrivée en France après la guerre d’Algérie est mariée de force à un cousin, à l’âge de 16 ans. « Son père lui a fait croire à des vacances au bled, il lui a déchiré son passeport. Elle a été droguée et violée durant toute sa nuit de noces. J’ai moi-même échappé à un mariage forcé à 17 ans. Deux de mes amies sont parties en vacances et ont subi ce sort ». Battue par son père quand elle est enfant, Naïma se rapproche instinctivement du Christ : « Je faisais des croix en papier pour me protéger. J’ignore comment m’est venue cette idée. Ma mère avait rejeté l’islam, du moins intérieurement. Je regardais la messe avec elle le dimanche matin et j’ai vu les films Jésus de Nazareth et Bernadette. Ce fut le début de mon chemin vers le catholicisme. Un jour, j’ai vu Jésus en rêve. Et j’ai choisi de me tourner définitivement vers lui ».

Naïma décrit l’insupportable pression sociale de son quartier : « L’islamisation est totale dans ces quartiers pourris. Pendant le ramadan, c’est atroce. On ne peut pas manger dehors, on ne peut pas boire un verre dehors. Si vous le faites, vous devez affronter la pression, les mauvais regards et les insultes. Ils obligent même les personnes gravement malades à observer le jeûne, en leur disant qu’elles vont guérir ». Même obligation côté vestimentaire, surtout pour les femmes. Le voile est quasiment une obligation, s’y soustraire et s’habiller à l’européenne relève du militantisme. Naïma décrit une police religieuse à l’œuvre dans tous les aspects de la vie quotidienne : « Dans la ville, nous sommes fliqués en permanence. Les islamistes surveillent ce que l’on achète lorsque nous faisons nos courses. Ils enquêtent pour savoir si l’on est une fille “dévergondée”, si des hommes viennent chez nous. En tant que mère célibataire, je suis considérée comme une putain, une traînée. Dans ces quartiers, la femme qui n’a pas un “tuteur” musulman [frère, père, cousin, mari ou fils] est une prostituée. Et celle qui a un tuteur non-musulman est une traîtresse qui s’est vendue à un “kâfir” – un mécréant. Un homme soi-disant très religieux m’a proposé de l’argent pour coucher avec lui. Il a même proposé d’emmener mon fils de trois ans à la mosquée. J’ai évidemment refusé sachant que beaucoup d’enfants sont violés là-bas, mais personne n’en parle ».

La police des mœurs s’accompagne d’un embrigadement de la jeunesse par d’ex-taulards fraîchement promus « moudjahidines » comme Amedy Coulibaly. Naïma assiste à l’embrigadement de son frère dans l’État islamique : « Mon propre frère a failli partir au djihad. Les islamistes recrutent les jeunes désespérés ou sans surveillance. Il a voulu partir se faire exploser la cervelle d’abord au Niger, puis en Syrie. Pour l’en empêcher, j’ai dû faire appel à une partie de ma famille, qui s’est finalement retournée contre moi ».

Lire aussi : Gregor Puppinck : « Aujourd’hui en France, des personnes qui quittent l’islam pour le christianisme sont persécutées »

Julien, lui, a vécu la radicalisation de l’intérieur. Ce quarantenaire a rejoint l’islam à la sortie de l’adolescence. Il explique sa conversion par trois facteurs combinés. D’abord, le fait de grandir en dehors du catholicisme : « Je suis né dans les années 80, et à l’époque c’était la mode pour les parents de ne pas baptiser leurs enfants. Je n’ai donc pas été baptisé et n’ai reçu aucune éducation religieuse ». Ensuite, la haine ou plutôt le mépris de soi inculqué de façon insidieuse par l’Éducation nationale : « À l’école, on ne donnait aucune fierté aux enfants d’être français. Quand on était le Français de la classe, on avait presque honte ». Enfin, l’apparition de certaines questions spirituelles dans un environnement islamisé : « J’ai perdu un proche, de là sont nées mes premières interrogations religieuses. Et les seules personnes qui furent présentes pour y répondre étaient des amis musulmans ». [...]

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Abstention, piège à…

Au fond, les élections régionales n’ont pas eu lieu, 67 à 68 % des électeurs inscrits ayant traité la chose avec mépris, indifférence et/ou découragement. On commente à bon droit le niveau record de l’abstention, qui a réduit la challengeuse n° 1 du pouvoir au triste sort de femme battue et déçue (mais la vie continue et il y aura d’autres élections, qui intéresseront forcément davantage la moyenne des Français moyens), et transmué de grisâtres notables en place capitalisant sur leur clientèle captive en suprêmes recours (de la droite plus que de la France).

Il me semble que l’abstention facilite justement ces impostures, le système politico-médiatique étant ainsi fait que si la prochaine élection enregistrait un taux de participation de 10 %, les commentateurs retiendraient encore gravement que la droite serait en train de ressusciter avec 30 % des suffrages, le RN enregistrerait un échec cinglant à 20 %, la gauche résisterait avec un score équivalent, et ainsi de suite. En dernière analyse (biaisée) ne compte que le reliquat des suffrages exprimés, les abstentionnistes étant plus ou moins méprisés par les professionnels de la politique, au même titre que les blancs et les nuls (vous me direz que la réciproque est vraie mais jusqu’à présent, des élus dérisoires comptent plus que des masses abstinentes, c’est immoral et même anti-démocratique mais c’est comme ça).

Lire aussi : Abstention : une démocratie sans le peuple

Moi j’ai toujours voté depuis que j’en ai eu le droit – la première fois ça devait être pour les législatives de l’an 1978 après JC – et presque toujours pour des candidats battus plus ou moins glorieusement. C’était avant par défoulement un peu dérisoire, plus tard par réelle espérance politique. Au fait, c’est l’anti-démocrate Maurras qui avait dit un jour, à peu près, qu’il se reprocherait que sa voix eût manqué à un « bon » candidat – et d’ailleurs l’Action française a participé à une ou deux élections après 1918, avec un succès très relatif, disons ça comme ça. Bon c’est vrai que je me suis au moins une fois abstenu, et à une élection assez cruciale, mais d’une façon conjuguant heureusement surréalisme et calcul politique. [...]

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Reconstruisons le château de Saint-Cloud !

Qui est le responsable de l’incendie qui détruisit le château de Saint-Cloud, le 13 octobre 2020 ?

La destruction de l’édifice trouve son origine dans la guerre franco-prussienne de 1870. À cette occasion, les Prussiens avaient pénétré dans ce qui était devenu la résidence d’été des cinq souverains que la France a encore connus au XIXème siècle. Cherchant à déloger les envahisseurs, les armées napoléoniennes qui étaient à quelques kilomètres à Suresnes, sur le mont Valérien, ont tiré au canon. Un obus est malencontreusement tombé sur le château et l’a incendié.

Quelle place tient le château de Saint-Cloud dans notre roman national ?

Plus aucune, malheureusement, car sa disparition remontant à un siècle et demi, les Français du XXIème siècle ignorent aujourd’hui complètement qu’un édifice majestueux construit par le frère de Louis XIV surplombait Paris.

Lire aussi : Défense et illustration des langues régionales

Quelle est votre page préférée de la longue histoire du château ?

Il n’y en a pas de particulière étant entendu que ce monument couvre plus de deux siècles de l’histoire de la France, et même de l’Europe, tant sont nombreux les souverains étrangers à s’y être rendus.…

Lost in trans

Pour une publication concurrente mais néanmoins amie, j’ai suivi tout l’été sur les réseaux sociaux le quotidien de jeunes transsexuels. Problèmes psychologiques innombrables. Engraissés à la testostérone (la « T » dans le jargon tarlouze) ou aux traitements hormonaux féminisants. Les pauvres bougres ne savent plus où ils en sont. Deviennent des monstruosités à la sexualité extravagante. Pour ceux qui ont des enfants, les pauvres gosses sont complètement paumés. Une horreur ! Je mets les couilles de Guillebon sur le billot que dans quelque temps cette épidémie de transsexualisme galopant accouchera d’un immense problème de santé publique. Quand il faudra accueillir en psychiatrie tous ces jeunes qui auront gâché leur vie en se faisant couper les roustons, pousser des seins ou des barbes de ZZ Top alors qu’ils n’étaient, en vérité, que des ados en crise. Le gouvernement et le corps médical qui suivent les divagations de quelques lobbys braillards sont des criminels. Oui ! Ces voyages aller-aller vers l’autre sexe sont des futurs voyages vers le suicide. Je le crains ! Au mieux, dans quelque temps, nous verrons les premières plaintes de ces jeunes fragiles qui accuseront l’État d’avoir cédé à leurs caprices.

Trou de balle à louer

Car au-delà de l’aspect strictement physique, la question psychologique et sociale montre la face cradot de cette mode. En étudiant cet infra-monde, on découvre, par exemple, la banalisation de la prostitution des jeunes transsexuels. Beaucoup gagnent désormais leur vie avec leur trou de balle et se payent leurs opérations de « féminisation du visage » ou de « vaginoplastie » de cette façon ! Rebaptisés « travailleurs du sexe », ils s’exposent sur OnlyFans pour 10 ou 15 € la série de vidéos ou de photos de cul ou se prostituent fièrement et servent de vide-burnes à de vieilles pédales dégoûtantes. Et, dans la « communauté », tout cela est devenu parfaitement normal. La moindre critiquouillette contre cette nouvelle forme d’auto-esclavage est le signe du plus odieux fascisme. De « putophobie » dans le jargon progressiste. L’insupportable critique d’une activité devenue parfaitement honorable. « Michetonneuse transexuelle » pour votre Louis un peu concon, ça peut-être un beau projet de vie après tout ? Soyez moderne, pensez-y au lieu d’essayer de l’inscrire en école de commerce.

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L’emballage comme l’art qui triomphe

Cet artiste, dont le vrai nom est Christo Vladimiroff Javacheff est né en Bulgarie en 1935. Il a fait ses études aux Beaux-Arts de Sofia avant de venir s’installer à Vienne, puis à Paris et finalement à New York où il a vécu et a travaillé plus d’un demi-siècle, jusqu’à sa mort en 2020. C’est dans les années 1950 à Paris, en intégrant le groupe des Nouveaux Réalistes, que Christo a élaboré sa propre démarche artistique qui consistait à emballer des objets. D’abord des boîtes de conserve, puis des revues et des meubles ; parmi les créations de cette période, on trouve une moto et même une femme, emballée comme une sorte de mannequin. Avec le temps, ses projets prennent une tournure plus large, voire grandiose.

Les premières initiatives d'envergure de Christo sont soutenues par les centres de l’art contemporain. C’est ainsi que le Kunsthalle de Bern permet en 1968 à l’artiste déjà installé sur le sol américain de recouvrir son bâtiment par presque 2 500 mètres carrés de polyéthylène. Suit, dans la même année, l’emballage de l’église et la fontaine dans le centre-ville de Spoletto, en Italie. Aussitôt, l’artiste se tourne vers la nature et crée de gigantesques installations, en cachant sous le tissu une partie du littoral à Sydney ; en étalant un rideau de 13 000 mètres carrés dans la vallée de l’État du Colorado ; en encerclant par du nylon rose vif les îles de la Baie de Biscayen à Miami. Dans l’année 1985, Christo emballe le Pont-Neuf à Paris et dix ans plus tard, le Reichstag à Berlin.

Lire aussi : #SaccageParis : à Paris on ne répare pas les routes, on répare les gens

Aux questions l’interrogeant sur l’utilité de sa démarche, Christo répondait qu’il le fait uniquement pour satisfaire sa propre imagination et pour le plaisir de ses admirateurs. Il considérait ses installations comme une expérimentation pure avec l’espace et le volume, permettant la transformation d’un objet lourd et statique en quelque chose d’éphémère, prêt à disparaître. [...]

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Malgré une santé fragile, le pape François reprend son bâton de pèlerin

En mars dernier et malgré la pression de la Covid-19, le pape a décidé, en lien avec l’État iraquien de maintenir son déplacement à Ur – ville d’Abraham où Jean Paul II et Benoit XVI ont tous rêvé de se rendre sans y parvenir – puis à Qaraqosh – ville martyrisée par la guerre qui a vu la quasi-totalité de ses communautés chrétiennes s’exiler. À travers Mgr Dieudonné Datonou, prélat d’origine béninoise et en charge de l’organisation de ce voyage, François, qui s’est vacciné dès janvier 2021 contre la pandémie, a insisté pour qu’il soit maintenu. Le principal argument du Bureau chargé des voyages pontificaux était la mobilisation qui, compte tenu du nombre peu élevé de catholiques, « ne devrait pas être importante » et ne pas aggraver la situation sanitaire. L’organisation Aide à l’Église en détresse estime effectivement que « 90% des chrétiens ayant quitté le pays depuis l’invasion américaine », les chrétiens ne devraient pas « dépasser 150 000 ».

Un agenda 2022-2024 surchargé

Du haut de ses 84 ans, le souverain pontife a la santé fragile : il a été opéré du côlon en juillet dernier et a dû, contraint par une sciatique, renoncer à une rencontre avec le corps diplomatique accrédité au Vatican et à quelques célébrations en début d’année. Il a toutefois démenti toute idée de démission, et compte reprendre son bâton de pèlerin pour de nombreux déplacements dans les deux prochaines années. Selon plusieurs sources au Bureau en charge de l’organisation de ses déplacements et dépendant de la Secrétairerie d’État, « certains voyages sont importants pour lui et il devrait les faire ».

Lire aussi : Le pape François contre les tradis : entretien avec Christophe Geffroy

Il s’agit d’abord de visites au Liban et à Malte auxquelles François a déclaré « tenir ». Il avait d’ailleurs annoncé son intention de se rendre à La Valette en février 2020 avant d’être rattrapé par la pandémie. Idem pour le Liban, auquel il avait fait une promesse lors de la visite au Vatican du Premier ministre Saad Hariri, visite subordonnée « à la formation d’un gouvernement ». Le voyage prévu pour le Soudan du Sud avec Justin Welby, archevêque de Cantorbéry, a aussi dû être reporté alors que la diplomatie vaticane travaille activement pour le retour de la paix dans ce pays à grande majorité chrétienne. Compte tenu de la distance et de l’énergie que lui imposent des voyages en Amérique latine, le pape argentin a déjà prévenu la Secrétairerie d’État qu’il préfère s’y « rendre le moins possible », après les éprouvantes journées mondiales de la jeunesse (JMJ) au début de son pontificat en juillet 2013 au Brésil. Mais il devrait visiter l’Uruguay et l’Argentine, « si Dieu me le permet » a-t-il précisé. Il travaille assidûment aux JMJ initialement prévues en 2022 au Portugal et reportées à l’été 2023. [...]

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Cendrillon : woke de fées

Vous paierez bien votre lavage de cerveau ? Allez donc voir la nouvelle Cendrillon disponible sur AmazonPrime. D’après la bande-annonce, on sait déjà comment le conte de Perrault a été réécrit, et à quelle fin : Cendrillon ne rêve pas d’épouser le prince, mais d’ouvrir sa boutique de couturière et de vendre des robes, elle va au bal pour se faire de la pub, comme une business woman responsable qui donne d’elle-même pour la réussite de son affaire, qui ne fait pas la fête mais qui réseaute ; loin de s’y opposer, c’est sa marâtre qui la pousse à épouser le prince – un androgyne avec autant de prestance qu'une serpillière mouillée. Mais avec la bénédiction de sa marraine, qui est, bien sûr, non pas une grand-mère attentionnée, mais vous l’aurez deviné, une tante de couleur. Cendrillon refuse, puisqu’elle ne veut pas vivre dans une « prison dorée que l’on aurait échafaudée autour de son être ». 

Elle ne veut pas d’amour, elle veut gagner du fric, bordel ! Elle ne veut pas être reconnue pour ce qu’elle est – belle, fraîche, appétissante comme une petite Cubaine – Cendrillon est jouée par Camila Cabello – mais elle veut que l’on paie son travail à son juste prix. Grâce à Dieu, il y a encore quelques nobles fortunés qui peuvent la payer grassement pour les créations fantastiques réalisées dans sa cave. Dans sa niaiserie enfantine, un conte de fées vise normalement à nous ouvrir ce qu’il y a de plus merveilleux et d’étrange, et pourtant, si rare : l’amour. 

Mystérieux les uns pour les autres, les hommes et les femmes n’ont pas trouvé d’autre passerelle entre leurs mondes que cette fragile illusion enivrante. Mais ici, la réécriture de Cendrillon ramène le spectateur du stade génital au stade anal : ce n’est pas Cupidon qui préside aux amours, mais le dieu du commerce. Passons sur les clichés qui encadrent la masculinisation de cette histoire, et qui lui servent d’alibi en arrière-plan : non, dans une société traditionnelle, personne ne se moquait des femmes qui allaient vendre leur production au marché, et le travail des femmes n’y a jamais été dévalorisé. [...]

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