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Le jihadisme français

Plutôt que de s’interroger sur les raisons débattues de cette « réalité française », l’historien et chercheur a préféré replacer les acteurs dans leur contexte, en étudiant comment les jihadistes, depuis une trentaine d’années, ont maillé notre territoire avec des allers retours en Syrie sans qu’on ait pu saisir, pendant longtemps, leur modus operandi pour arriver à leur fin : « l’installation pérenne au pays de Cham, à travers le désaveu de la République. » Pour ce faire, l’auteur est parti d’un constat : la géographie des départs, loin de se superposer aux banlieues, offre une géographie singulière dans laquelle s’inscrit le jihadisme européen à partir des années 90.

La première partie, QUARTIERS, inscrit la vie d’écosystèmes jihadistes dans le paysage selon un axe allant de Toulouse à Molenbeek, en passant par Paris et Roubaix. Elle fait vivre tout particulièrement la filière d’Artigas, ce phalanstère salafiste, né en Ariège, dans la décennie 80/90, avec son « Emir blanc », Olivier Corel, plus tard les vétérans du GIA algérien investissant les quartiers défavorisés du Mirail. Quelques dizaines d’années suffisent alors pour faire de ces régions une pépinière jihadiste : des familles font des séjours au Caire ou à Damas ; des écoles, des lieux de culte, des associations prospèrent, à la faveur de la loi de 1901. Après 2009, le Mirail , près de la Ville rose, reproduit, dans un rayon de 100 kilomètres, la diversité du salafisme européen. [...]

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La France premier pays du Tiers-Monde, chiche ?

Et si notre tiers-mondisation était une chance ? Autrement dit, n’est-il pas préférable d’être premier chez les derniers que dernier chez les premiers ? Foin de ronchonnades ! En France nous crevons de toujours considérer le verre à moitié vide sans jamais être capable de le voir à moitié plein. Changeons notre regard ! Décrispons-nous surtout ! Sachons nous libérer de ces comparaisons inhibantes, à l’Allemagne par exemple, ou aux États-Unis. Le premier bienfait d’une tiers-mondisation assumée serait de nous aider à surmonter notre complexe d’infériorité de « puissance moyenne » qui « voyage en première classe avec un billet de seconde ». Nous retrouverions le moral, ce qui libérerait énergies et forces vives. [...]

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Marion Maréchal : « Père » et « mère », ces mots devenus interdits

Un récent article de Marianne dresse une liste d’anecdotes dont on pourrait s’amuser si elles n’étaient pas révélatrices d’une tendance plus générale et profonde dans nos sociétés occidentales. Il a pour titre « Père, Mère, ces mots jugés discriminatoires du Royaume-Uni au Québec ». Pour comprendre la manière dont nous avons pu arriver à de telles absurdités, revenons quelques mois en arrière. En janvier, une enquête de Zone interdite révélait que 22% des français ne se sentaient “ni homme ni femme”. En novembre, un autre sondage IFOP indiquait quant à lui, que 49% des lycéens ne se reconnaissaient pas dans la catégorie “de genre” homme ou femme. 

Si une telle proportion a de quoi surprendre, il est indéniable que ce phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années. Je suis convaincue que les réponses de ces Français et de ces lycéens sont le fruit de notre époque. Cette tendance est le pur résultat de l’activisme des militants LGBTIQ+ et de leurs relais médiatiques. Je précise bien que je parle de militants politiques organisés en mouvements et groupes de pression, porteurs d’une doctrine, et non des personnes homosexuelles en général. [...]

Jean-François Guihard : « Le lobby anti-viande se cache derrière les Verts »

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il s’est passé à Lyon ?

On y a pris une décision très arbitraire et idéologique. L’excuse du covid a le dos large. Il faudra m’expliquer comment on sert plus rapidement un filet du poisson ou un poisson pané qu’une boulette de viande… [...]

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Coordination rurale : « Le système actuel ne rémunère pas nos productions agricoles à leur juste prix »

Depuis le début de la crise sanitaire, on a beaucoup parlé des petites entreprises, de la restauration et du spectacle. Quid de l’agriculture française ?

Dès le premier confinement, les gens ont applaudi l’agriculture, car ils ont bien vu qu’elle était essentielle au pays. Mais personne n’a pensé aux agriculteurs ! En fait, le Covid amplifie les problèmes de rémunération qui existaient : il a par exemple empêché la vente directe et fermé des débouchés. Mais le problème pré-existait et est loin d’être réglé. Le système actuel ne rémunère pas nos productions agricoles à leur juste prix. Le président Emmanuel Macron a dit que l’agriculture est un secteur stratégique, on devrait donc être payé à notre vraie valeur.

Quelles sont les conséquences de l’annulation du Salon de l’agriculture pour le secteur ?

L’agriculture en général perd une formidable vitrine, et surtout un important vecteur de communication. Le Salon est le temps de l’agriculture, qui nous permet de communiquer pour toucher la population. C’est donc un manque à gagner important. Certains agriculteurs qui vendent des produits haut de gamme perdent, eux, un marché.

Emmanuel Macron était en visite mardi dans une exploitation agricole bourguignonne : a-t-il fait des annonces particulières ? Plus généralement, comment jugez-vous son action pour le secteur agricole ?

Emmanuel Macron n’a fait aucune annonce. Le Salon n’ayant pas lieu, il a décidé d’aborder le thème de l’agriculture via un déplacement dans certaines fermes. Il a notamment parlé des négociations qui ont actuellement lieu avec la grande distribution, discussions qui sont toujours très dures. Le président a fait les États généraux de l’alimentation, bonne idée au départ, mais il nous a laissé au milieu du gué. L’idée était de partir des coûts de la matière première produite par les agriculteurs pour avoir des prix rémunérateurs, et de réviser la pratique des marges arrières qui sont un moyen pour la grande distribution de tordre la main aux producteurs. [...]

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Charmes des maladies d’antan

Depuis 2005, avec une accélération depuis 2009, la gale est de retour en France, d’où elle avait selon toute apparence été éradiquée. Les bonnes âmes, qui rappellent avec raison qu’elle n’a rien à voir avec la saleté, insinuent que c’est l’augmentation des déplacements dans le monde qui en est la cause, sans autre précision. Si l’on considère qu’elle est aujourd’hui très présente dans les « pays en voie de développement », il ne faudrait surtout pas en déduire que l’immigration en serait la cause, mais seulement le tourisme – qui n’existait guère avant 2005, comme chacun sait. Quoi qu’il en soit, le retour de ce type de maladie est aussi une marque de tiers-mondisation de la France. [...]

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La souris est-elle de droite ?

Elle avait l’air de considérer que nous partagions cet espace. Je suis partisan du partage raisonné de l’espace : je laisse les scutigères proliférer parce qu’ils sont censés éliminer les punaises et je laisse les lézards se chauffer en paix sur les dalles, même les gros, d’un vert tendre et éclatant. Mais cette souris tranquille et impudente m’évoquait des tablettes de chocolat dévorées et souillées, des pièges inutiles, bref un ensemble désagréable de tracasseries domestiques. Je me levai, elle partit. Surrexi, reliquit. Illusoire victoire. Elle se dissimulait dans la souillarde ou avait retrouvé son nid dans l’armoire aux provisions, qu’il allait encore falloir nettoyer.

Elle n’était pas la première, elle ne serait pas la dernière. La souris existe partout en France. Une carte de l’Inventaire national du patrimoine naturel en témoigne : la France est uniformément verte comme un lézard (« présence certaine » ; la mer, entre la Provence et la Corse, est beige : « absence probable ou certaine »). Une autre carte montre qu’elle est attestée dans les Pyrénées, à Lourdes, depuis le paléolithique supérieur. [...]

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Miel de France : L’abeille cool

Les Français sont les plus gros consommateurs de miel d’Europe : 40 000 tonnes de miel sont dégustées chaque année, soit 600 grammes par habitant. Mais seule la moitié de ce miel est produite dans l’hexagone. La France l’importe principalement de trois pays, l’Espagne, l’Ukraine et la Chine. La part de l’Espagne (6 000 tonnes) baisse depuis quelques années au profit de l’Ukraine qui devient le principal fournisseur de la France. Cette importation massive favorise des pratiques malhonnêtes. Certains fournisseurs peu scrupuleux coupent le miel au sirop industriel ou nourrissent artificiellement les abeilles. Et les grandes surfaces françaises, en tirant les prix vers le bas, favorisent ce type de procédés. [...]  

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