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Femmes de droite
La place de la femme, la menace sexiste arabo-musulmane, l’histoire du mouvement féministe : autant de sujets que les deux jeunes femmes abordent sans tabous, dans une discussion vive et passionnante.

Femmes de droite - teaser from L'Incorrect on Vimeo.

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Gregor Puppinck : « Il faut empêcher l’affirmation par la CEDH d’un droit de l’homme à accéder à la pornographie »

Quels sont les faits qui ont amené la CEDH à se demander si l’accès à la pornographie est un droit de l’homme ?

C’est une affaire très simple : en Slovaquie, un détenu de longue durée voulait avoir accès à du matériel pornographique en prison, en violation du règlement. Il se l’est donc fait confisquer. Il a alors porté plainte dans son pays, et maintenant devant la CEDH, au motif que cette privation serait une atteinte à ses droits garantis par la convention, en particulier à la liberté d’expression et à la protection de la vie privée.

Le Centre européen pour le droit et la justice a produit un document, pour refuser cette reconnaissance de l'accès à la pornographie comme étant un droit de l’homme. Quels sont les éléments que vous avancez ?

Il y en a toute une série, qui sont particulièrement valides dans le contexte carcéral, mais qui peuvent aussi s’appliquer au-delà. Tout d’abord, les États au titre de la CEDH peuvent limiter l’exercice de certaines libertés par respect pour la morale, s’agissant en particulier de la liberté d’expression. Cependant, la notion de morale est aujourd’hui rarement utilisée par les juges de Strasbourg parce que la société est beaucoup moins certaine quant à l’identité de la morale. [...]

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Ils sont Français mais au service de l’étranger

« À vendre les habitations et les migrations, sports, féeries et conforts parfaits, et le bruit, le mouvement et l’avenir qu’ils font! / À vendre les applications de calcul et les sauts d’harmonie inouïs. Les trouvailles et les termes non soupçonnés, possession immédiate », chantait Rimbaud dans un dernier élan. Le poète n’avait jamais été aussi voyant. Car c’est l’histoire de ce qui nous arrive, l’histoire de notre France arrivée à terme.

C’est l’histoire de Bernard Kouchner qui, à la tête du cabinet No Borders consultants, conseille une banque espagnole au Sénégal contre des intérêts français. C’est histoire de Gérard Longuet qui, encore en Afrique, défend les intérêts de groupes belges concurrents des Français. C’est l’histoire de Clara Gaymard, femme d’ancien ministre, énarque et Cour des comptes qui, après avoir présidé l’Agence française pour les investissements internationaux se met au service du groupe américain General Electric qui finit par racheter le « fleuron français » Alstom. C’est l’histoire de Jean-Pierre Raffarin rappelé à l’ordre par les services français tant sa subordination aux intérêts chinois devient criante. C’est l’histoire de Nicolas Sarkozy qui siège au conseil d’administration de trois groupes français à l’actionnariat qatari et représente protocolairement encore la France à l’étranger tout en faisant du lobbying pour des entreprises privées. C’est aussi l’histoire de son jumeau ennemi Dominique de Villepin qui défend des intérêts industriels chinois en Europe. [...]

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Rémi Brague sur la loi séparatisme : « Au fond, nous sommes tous partisans de la théocratie »

Annoncé par Emmanuel Macron lors de son discours des Mureaux, le projet de loi contre le séparatisme a depuis été renommé projet de loi confortant le respect des principes de la République. Que signifie ce changement de nom ?

Il est symptôme d’un glissement : on a commencé par parler du « séparatisme islamique ». Puis on a noyé le poisson en mettant le mot au pluriel pour parler des « séparatismes ». Enfin, on en vient aux principes de la République. C’est un moyen commode pour refuser de nommer l’adversaire. Remarquons cependant que, jusqu’à maintenant, et au moins dans le discours officiel, le pire a été évité : il est bien plus juste de parler de « principes » que de « valeurs », par exemple à propos de la laïcité.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a récemment déclaré : « Nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d'écrire sur un papier que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu. » Comment expliquez-vous ces propos, qu’aucun croyant ne peut sérieusement approuver ?

D’abord, une remarque peut-être un peu paradoxale : c’est tout à fait à l’honneur de ceux qui ont refusé de signer que de l’avoir fait. Il aurait été tellement plus facile de jurer n’importe quoi, puis de s’estimer ensuite délié de son serment une fois en position de force. J’explique les propos de ce ministre par une ignorance, probablement voulue, de l’abîme qui sépare diverses conceptions de ce que c’est que la Loi de Dieu. « Aucun croyant », dites-vous. Ce mot parapluie « croyant », camoufle l’abîme en question. Croyant en quoi ? Aux soucoupes volantes ? Au fond, nous sommes tous partisans de la théocratie. Ce qui ne veut évidemment pas dire le pouvoir des hommes de religion, mais bien, comme chez Flavius Josèphe qui a inventé le mot à l’époque du Christ, le règne de la Loi divine. [...]

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Pierre Vermeren : La France au stade palliatif

Dans La France qui déclasse, vous affirmez que la France, depuis trente ans, s’appliquerait le modèle économique qu’elle imposait jadis à ses anciennes colonies. Pouvez-vous nous rappeler les principales étapes de ce glissement d’un modèle économique à un autre ? Vous semble-t-il abusif de considérer que la France s’est ainsi auto-tiers-mondisée ?

Pour faire simple, la France a créé au XIXe siècle un système économique dual. Au nord et à l’est, un système mixte industriel et agricole, une économie modernisée tournée vers les puissances industrielles (Allemagne, Suisse, Italie du nord). Au sud et à l’ouest, une économie mixte agricole et commerciale, voire mercantile, tournée vers l’empire colonial, le grand commerce et la mer. Dans les deux cas, les banques financent : à Lyon et dans le Nord, l’industrie ; à Bordeaux et Marseille, l’expansion coloniale et une économie spéculative et rentière (BTP, équipements de l’empire, économie maritime). À Paris, les deux systèmes cohabitent, même si l’industrie l’emporte.

Les années soixante portent un rude coup à l’économie coloniale de l’ouest : le pouvoir gaulliste décide son industrialisation. Puis les années soixante-dix et surtout quatre-vingt frappent l’économie industrielle du nord et de l’est. Que faire, puisque la France est un pays riche, où il y a beaucoup de capitaux à investir ? À bas bruit, nos élites dirigeantes, financières et politiques, décident dans les années quatre-vingt-dix de sacrifier l’industrie et la production françaises, et de se convertir à l’économie spéculative, commerciale et rentière. À l’Allemagne l’industrie, à la France la finance, la grande distribution, les BTP et les services. Les crises de 2008 et 2020 ont démontré l’erreur tragique de ce choix. La France s’apparente à une riche économie rentière du sud, quand les machines tournent en Allemagne, en Chine et au Japon. [...]

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GameStop : les geeks étrillent Wall Street

Le costard et le clavier

On s'imagine souvent que les investissements en bourse sont réservés aux banques et aux traders. La bourse et ses arcanes ne se livreraient qu’aux avertis. Les traders représentaient la classe sacerdotale de la deuxième partie du XXe siècle : leurs codex complexes, à l’instar d’une pierre philosophale, font jaillir de l’or sur ces riches prêtres, qui prédisent le futur avec plus de précision qu’une Catherine Laborde. Un monde d’initiés où les gagnants marchent sur les perdants.

Le XXIe siècle voit monter en puissance des nouvelles technologies. Désormais, pour comprendre et contrôler le monde, il faut être bon en informatique, connaître le langage spécifique d’internet, coder un peu. Et en parallèle, être intransigeant sur les valeurs morales : transparence, justice, liberté. La culture web n’en est pas à son premier combat. Tout ce qui peut casser les pieds du système établi est bon à prendre. Avec une touche d’humour et d’autodérision en plus, s’il-vous-plaît. Deux mondes que tout oppose. Ce n’était qu’une question de temps. La puissance montante du geek et celle déclinante du trader ne pouvaient que s’affronter.

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Le coût des autres : Le progressisme subventionné

Nos gouvernants poursuivent leurs discours d’autosatisfaction concernant leur gestion de l’épidémie. Comparons quelques pays pour mesurer leur réussite. Au 13 janvier, la France pouvait s’enorgueillir de 68 060 décès. Cela revenait à 101 morts pour 100 000 habitants. Vu du gouvernement, ce succès a nécessité de mettre le pays à l’arrêt et de détruire l’économie. Bravo. À la même date, l’Allemagne avait déploré 41 799 décès, soit un taux de 50 morts pour 100 000 habitants. Moitié moins que la France. Bien fait. Ils n’avaient qu’à confiner plus tôt. Quid de la Suède qui ne confine pas ? Le 13 janvier toujours, avec ses 9 433 décès, elle affichait 94 morts pour 100 000 habitants, un taux inférieur de 8 % à celui des Français. Mais ça ne compte pas. Si, ça ne compte pas. Parce que. Et puis ils font beaucoup moins bien que leurs voisins Danois et Finlandais, alors qu’ils ne fassent pas les malins.

Un appauvrissement des Français

Au 1er janvier, le gouvernement a encore appauvri les ménages les plus modestes. Il a claironné une revalorisation du SMIC de 0,99 %. Grâce à dix centimes brut de plus par heure, il atteint désormais 1 554,58 euros par mois. C’est peu mais la Banque de France dit que l’inflation sera de 0,5 % en 2020 et de 0,6 % en 2021. La Banque de France, c’est celle qui disait à sa création en 2002 que l’euro allait améliorer et protéger l’économie française. On attend les calculs de l’INSEE. [...]

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Karl Zero : Pédophilie, l’enquête impossible

Vous avez enquêté sur la question de la pédocriminalité. Ce sujet, longtemps occulté, est aujourd’hui sous le feu des projecteurs à la faveur de l’affaire Duhamel ou du récent scandale du plasticien Claude Lévêque. L’an passé, Le Consentement de Vanessa Springora défrayait aussi la chronique. Êtes-vous surpris par ces révélations ?

Je ne peux pas vous dire que j’ai été surpris. Je me bats contre cette situation de non-dit depuis 20 ans. Enfin, la vérité « qui a pris l’escalier » arrive ! Il se trouve, le hasard faisant bien les choses, que j’ai publié avec Serge Garde et Homayra Sellier « 1 sur 5 », Manifeste contre la pédocriminalité en France (Télémaque) en décembre. Nous sommes à l’origine d’une pétition demandant aux politiques de reprendre dans une loi les 25 mesures de bon sens que nous proposons pour éradiquer ce véritable fléau. Le livre de Camille Kouchner tombe à pic parce qu’il permet de mesurer les ravages de ce « secret de Polichinelle ». Il agit comme un révélateur, du fait bien sûr de la notoriété des différents personnages cités. On a été surpris qu’un personnage comme Olivier Duhamel, aussi connu et puissant, soit mis en cause comme un citoyen lambda, mais la pédophilie et l’inceste touchent tous les milieux, sans exception. En l’espèce, il s’avère que le coupable appartient au haut du panier de la société, le top du top. Au-dessus de lui en France, il n’y avait que les nuages… et Dieu ! Et ça, c’est nouveau ! Jusqu’à aujourd’hui, on n’en parlait pas. Dès qu’un coupable était issu de la « bonne société », il passait au travers des mailles du filet, les médias étaient aux abonnés absents et les juges d’une clémence angélique ! Rétrospectivement, cela me fait froid dans le dos.

Des pédocriminels ont su « sataniquement » profiter du climat libertaire des années 60 et 70 pour faire passer leurs comportements criminels en revendications révolutionnaires

Je vais citer un exemple très simple et actuel : Olivier Duhamel a longtemps entretenu une grande proximité avec le Conseil constitutionnel, dont il rêvait d’être membre, et qui lui demandait son avis à tout bout de champ. Or, le 21 janvier sera votée au Sénat une loi censée fixer à 13 ans l’âge du consentement de relations sexuelles avec un adulte. Nous, nous sommes pour que cet âge soit fixé à 15 ans. Notre slogan est d’ailleurs très clair : « Avant 15 ans : c’est non ! » Parce qu’il est plus logique de le faire correspondre à l’âge de la majorité sexuelle. Si vous prenez les dernières grandes affaires pédocriminelles médiatiques, vous vous apercevez que les victimes avaient toutes moins de 15 ans : Victor Kouchner, Sarah Abitbol, Vanessa Springora ou Isabelle Demongeot. Eh bien, savez-vous pourquoi les élus vont s’accorder sur l’âge de 13 ans et non de 15 ans ? Je le tiens de l’aveu même d’un parlementaire : parce qu’ils ont peur du Conseil constitutionnel ! Peur que leur loi soit retoquée ! Et c’est des types comme Duhamel qui jugent ? On marche sur la tête ! En fixant la barre à 13 ans, on prive de nombreuses victimes mineures de la protection qu’on leur doit. Je me dis qu’un Conseil constitutionnel aujourd’hui débarrassé de l’envahissante présence d’Olivier Duhamel et de ses « précieux conseils » sera peut-être plus courageux. C’est le moment de passer à l’action ! [...]

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