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Construire plus, pour enfermer plus
Emmanuel Macron s’était engagé dans son programme présidentiel à construire 15 000 nouvelles places de prison afin d’endiguer la surpopulation carcérale. Malheureusement, le ministère de l’Intérieur révélait le 1er février 2025 que nous avons atteint 81 599 détenus, ce qui constitue un record absolu en France. Le précédent datait de 2020 et a été pulvérisé. Il y avait à l’époque 72 400 prisonniers. Le nombre de places étant de 62 385, le ministère de la Justice avait alors profité du Covid pour libérer 8 000 personnes. Au 7 avril 2020, nous étions descendus à 64 439 écrous. En mai 2020, rebelote avec la libération de 5 500 personnes. Et là, pour la première fois depuis quarante ans, les prisonniers avaient enfin cessé de se retrouver en surpopulation. Il avait fallu pour cela que l’État libère 13 500 personnes au lieu d’en enfermer 15 000. Le fait est que les bat-flancs coûtent cher. [...]
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Islamisme en prison : le grand déballage
Serge* a connu trois prisons. Et pas des moindres : il est passé par les Baumettes, Luynes et Ajaccio, soit près de dix années de mitard si on additionne ses trois peines. Il a vu les prisons évoluer, au même titre que le sociotype des incarcérés. Les gangs historiques, qui fonctionnent selon un régime hiérarchique strictement vertical (mafia corse, mafia italienne, mafia albanaise) ont peu à peu cédé le terrain face aux narcotrafiquants d’origine maghrébine, qui se développent horizontalement, en déployant autant de micro-gangs auto-gérés. Une situation inédite dans laquelle l’islam radical joue souvent le rôle de liant social : c’est l’unique référent vaguement hiérarchique, c’est le rappel d’une autorité fantasmée – celle du prophète qu’on invoque à tout bout de champ. [...]
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Prison : brigands des stups
Le téléviseur est accroché au mur décrépi et le fond sonore d’une chaîne d’information se brouille au grésillement d’un steak qui frémit dans une poêle posée sur la plaque de cuisson de la cellule. Léo*, 26 ans, arrivé à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis il y a quatre mois, est allongé sur son lit tout en fixant l’écran qui projette les nouvelles du jour. Son codétenu cuisine d’une main et, de l’autre, scroll inlassablement sur son téléphone comme un adolescent en sortie de lycée. La vie derrière les barreaux reste bien connectée au monde extérieur. [...]
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Belgique : « islamophobie », les masques tombent

Ancienne présentatrice du JT de la très bien-pensante RTBF, ancienne ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib a été recyclée, comme tous les encombrants dont les partis politiques ne savent que faire, vers l’UE. Les Belges connaissaient donc de longue date ce cheval de Troie de l’Oumma qui, bien que née en Belgique, persiste à porter un nom arabe. Qu’on le veuille ou pas, le nom est un signal fort d’appartenance. Les descendants d’immigrés polonais appelleront plus volontiers leur fils Pierre que Zbigniew. Certes, il n’en va pas tout-à-fait de même des mahométans.

Mais peu-à-peu, les Européens découvrent notre fameuse Hadja, surtout depuis qu’elle a suscité les rires gênés en leur présentant le « kit de survie » en mode Colargol. Du jeu de cartes au briquet en passant par les lunettes, tout y passe. Tout sauf peut-être la chose la plus importante en cas de danger mais très peu au goût de nos élites : une arme.…

Ophélie Roque : manuel de survie d’une prof
Quand on s’appelle Ophélie Roque, par quelle bizarrerie atterrit-on dans une salle de classe ?

Par un détour quelque peu étrange… À dire vrai, l’enseignement n’était pas du tout une vocation, j’avais – tout au plus – le vague pressentiment que ce métier pourrait être « drôle ». Je n’étais pas fan du collège en tant qu’élève mais j’ai néanmoins conservé le souvenir de certains faits qui se rapprochent beaucoup de ce que l’on pourrait qualifier d’« arlequinade ». On se marrait à peu de frais… Pour résumer, c’est le désenchantement et l’ennui ressentis dans les métiers bureaucratiques du milieu culturel qui m’ont fait bifurquer vers ce qui était, non pas une voie de repli, mais du moins une échappatoire. Et je ne regrette rien ! Les élèves ayant un sens de l’humour souvent beaucoup plus développé que celui des adultes ! [...]
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Vis ma vie de taulard
« On n’est jamais vraiment tranquille. » Cette phrase, lâchée comme un constat d’une implacable lucidité, résume à elle seule l’expérience carcérale d’un détenu. D’abord condamné à six mois ferme et douze mois de sursis probatoire pour « violence en réunion à caractère raciste », la peine a été réduite. Finalement, trois mois et une semaine derrière les barreaux avant d’être placé sous bracelet électronique. Mais cette période d’enfermement, bien que brève au regard d’autres condamnations, a laissé sur lui une empreinte indélébile. « J’ai passé trois semaines au quartier des arrivants, puis on m’a directement mis en isolement pour tout le reste de ma peine », raconte-t-il d’une voix détachée, presque résignée. [...]
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Vis ma vie de maton
« Écoutez, je vais vous dire quelque chose. Dès qu’on ouvre une cellule, on risque notre vie », confie Henri, surveillant pénitentiaire dans une maison d’arrêt de l’ouest de la France. Derrière les murs épais de la prison, la vie se joue à coups de clés et de portes qui claquent. L’odeur du tabac froid, du shit omniprésent et de l’humidité stagnante imprègne les couloirs. « C’est la Colombie. » L’administration pénitentiaire est une cathédrale en ruine que plus personne ne regarde. « Si nos concitoyens voyaient ce qui se passe en prison, ils tomberaient des nues. » [...]
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Charles Gave au secours de l’épargne des Français
Il paraît que le Français a une culture économique. Il paraît même que les Français sont parmi les plus gros épargnants d’Europe. C’est en partie vrai – même si on doit nuancer ces deux assertions. D’abord, la culture économique du Français s’arrête à peu près là où commence celle de son voisin. En France, pays de culture catholique, l’argent doit demeurer dans la sphère intime et l’épargne se limite en réalité à la seule qui ne soit pas rentable : celle qui est encouragée et financée par l’État, c’est-à-dire le livret A. [...]
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