À l’heure où vous lirez ces lignes, vous serez certainement en train de vous reposer d’avoir trop fêté la Saint Céran, le 26 septembre. Vous aurez relu pour la énième fois sa Vie des martyrs saints Speusipe, Eleusippe, Meleusipe, l’un des premiers best sellers de l’histoire, qu’il avait rédigé en hommage à ces triplés martyrs de Cappadoce, et au moment où vous vous endormirez bourgeoisement dans votre bergère Louis XVI, votre fils débarquera tout benoîtement pour vous dire : « Mais Papa/Maman/Parent 1/Parent 2, qu’a fait exactement saint Céran, pour que nous le célébrions autant ? »
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Allons-y. Saint Céran fut évêque de Paris sous Clotaire II, entre la fin du VIe siècle et le début du VIIe. Durant son mandat, il travailla à réduire l’influence du roi dans les choix des nouveaux évêques et des dignitaires laïcs, et à clarifier les responsabilités des évêques, notamment vis-à-vis des clercs, et à réformer l’organisation judiciaire du royaume franc. [...]
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