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Séries 2018 : le top / flop de L’incorrect

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Publié le

26 décembre 2018

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serie top flop

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Un peu moins réussies que lors de l’année 2017, les séries télévisées de la cuvée 2018 ont néanmoins su réserver quelques bonnes surprises. Jim Carrey (Kidding sur Showtime), Sean Penn (The First sur Hulu) et Michael Douglas (La Méthode Kominsky sur Netflix) ont tous tenté l’expérience avec des fortunes diverses. Difficile avec un tel foisonnement de compter ses coups de cœur et ses déceptions, mais quelques séries se sont détachées du lot. C’est parti pour les tops et les flops.

 

 

Les tops 

 

Bad Banks

 

Passée presque inaperçue lors de sa première diffusion, Bad Banks est une coproduction Arte-ZDF narrant le quotidien agité d’une jeune prédatrice de la finance internationale, naviguant entre le Luxembourg et Francfort. Bien réalisée et bien interprétée, cette mini série en six parties possède tout ce que vous êtes en droit d’attendre d’une escapade à suspense dans le monde froid des grandes banques d’investissements : jargon technique, patrons psychopathes et cas de conscience. Genre de revisite européenne et réaliste de l’excellent Margin Call, Bad Banks plonge la tête la première dans le système de l’argent magique et sans visage. Glaçant et vertigineux.

 

 

The End Of The Fucking World et Maniac

 

 

Petit bijou à l’esprit très indie rock, The End of the Fucking World est l’adaptation filmique des bandes dessinées de Charles Forsman. Très simple, l’histoire suit deux ados anglais lancés dans un road trip romantique à travers la campagne qui dure à peine 8 épisodes de 20 minutes, soit un film de 2h40. Unis pour le pire et finalement le meilleur, James et Alyssa sont deux êtres de prime abord détestables. Le garçon est un apprenti tueur en série qui se cherche une petite amie pour se dépuceler … du meurtre. De son côté, la jeune Alyssa est de la graine à hôpital psychiatrique : borderline et à terrain addictif. Les deux rencontreront pourtant une galerie de personnages infiniment plus retors qu’ils ne le sont eux-mêmes, achevant de les rendre attachants. Une histoire d’amour qui rappellera d’ailleurs celle de l’excellente et onirique Maniac, peut-être le vrai coup de cœur de cette année, que nous avions recensée ici même

 

Lire aussi : A voir, à fuir, c’est la semaine cinéma de L’incorrect

 

Better Call Saul saison IV

Et si Saul Goodman était le meilleur personnage de fiction de cette bonne ville d’Albuquerque, juste derrière Mike Ehrmantraut ? Au fil des saisons, Better Call Saul semble en effet dépasser en qualité la série culte (Breaking Bad) dont elle est issue. Enfin débarrassé de l’ombre pesante de son frère Chuck, génie du droit autoritaire et psychorigide, Saul Goodman peut enfin fusionner l’ange et le démon qui dialoguent en lui quotidiennement. Avocat ou escroc ? Les deux à la fois ? Ce loser magnifique de Saul va une nouvelle fois tout rater et s’en sortir, jonglant entre des personnalités toutes plus charismatiques que les autres. Mike, bien sûr. Mais aussi le cowboy mexicain Nacho Vargas, ou l’amour de sa vie Kim Wexler. Toujours un plaisir de retrouver cette ambiance caractéristique du Nouveau-Mexique et cette bande-originale parfaite. Better Call Saul c’est Quentin Tarantino en beaucoup mieux.

 

 

House of Cards saison VI

La saison VI de House of Cards avait tout pour décevoir. Du reste, elle a beaucoup divisé les fans et la critique. Frank Underwood mis à mort à la suite de la révélation du passé de son interprète Kevin Spacey, le final de House of Cards perdait à première vue de son intérêt. A tort. Plus intelligente que prévue, la saison 6 s’attarde sur les conflits entre l’Etat américain et l’Etat profond, entre le Politique et les intérêts économiques des très grandes familles patriciennes. Violent, tourné comme une pièce de théâtre, cet adieu déchirant livre aussi une réflexion politique sur la place des femmes au XXIème siècle. Loin d’être magnifiée, Claire Underwood y est figurée en sorcière antique, utilisant sans vergogne son statut de femme et sa maternité pour manipuler son monde. Il faut donner une chance à cette saison particulièrement éclairante sur notre présent.

 

Lire aussi : La science-fiction a t-elle encore un avenir ?

 

Hippocrate

Au-delà du plaisir de retrouver la sublime Louise Bourgoin, Hippocrate est une série extrêmement bien écrite adaptée du film du même nom de Thomas Lilti. Confirmant les bonnes dispositions des studios Canal depuis déjà quelques années, Hippocrate est une dramédie réaliste qui ne verse pas dans le pathos excessif. Après Le Bureau des Légendes, Canal + tiendrait-il sa nouvelle success story ?

 

Lire aussi : Film 2018, le top/flop de L’Incorrect

 

 

Les flops 

 

 

Désenchantée

Très attendue, la dernière création de Matt Groening (Les Simpsons, Futurama ) devait renouer avec l’humour légendaire du comic des années 90. Las, ce nouveau dessin animé est long, très long, beaucoup trop long. Quant à l’humour, il est absent. On ne rit quasiment pas devant ces platitudes ringardes et politiquement correctes. À fuir.

 

10 pour 100 saison 3

Cela fait beaucoup de mal à admettre mais la saison 3 de 10 pour 100 est une demi déception. Toujours aussi plaisante à suivre, cette comédie dans l’univers des agents des grands du cinéma français n’a rien perdu de son brio mais sonne de plus en plus creux. En cause, la moraline autour du couple de lesbiennes formé par les personnages d’Andrea (Camille Cottin) et de l’insupportable Colette (Ophélia Kolb), qui fait tout pour acquérir le statut de co-parent et empêcher le père de la petite fille d’Andrea d’exercer ses droits parentaux. Malheureusement, le scénario semble prendre le parti de Colette, sorte de figure de raison dans un monde d’enfants. Dieu sait pourtant combien on était bien entre grands gamins ! 

 

 

Perdus dans l’espace

Long clip de science fiction raté, Perdus dans l’Espace se veut une série « sérieuse ». C’est raté : la série est plus mauvaise que le kitchsissime film de 1998. On s’ennuie ferme et on zappe.

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