
Culture


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Pour beaucoup de femmes, Robert Redford, c’était tout simplement « Robert ». L’acteur américain qui vient de disparaître à l’âge vénérable de 89 ans était presque entré dans leur intimité, avec sa belle gueule qui était celle de l’Amérique telle qu’on la fantasmait à la fin des années 70 : mâchoire carrée, regard clair, prestance inimitable. Une gravure de mode, Robert ? Il est vrai qu’il était encore plus américain que les autres, ce pur Californien élevé au grain, à tel point qu’au début de sa carrière, victime de sa trop-belle-gueule, il fera à peu près tout pour ne pas incarner ce cliché – et ce malgré les propositions des studios, toujours avides de faire rentrer les acteurs dans des cases.
À ce titre, on pourrait dire que Redford, c’est presque la dernière incarnation de l’Américain parfait, après James Stewart ou Cary Grant, avec qui il partage cette même obsession, justement, de n’être pas salué pour sa perfection… mais pour leurs dons réels de comédien, et qui passeront leur vie à essayer d’écorner une image de papier glacée.…

C’est une référence à Saint-Saturnin qu’on célèbre le jour de mon anniversaire, le 29 novembre. Or c’est un nom dans lequel je n’avais, curieusement, jamais entendu celui de « Saturne » avant d’écrire ce livre. Or comme il se trouve que la plupart des êtres chers que j’y évoque sont morts en hiver – et deux fois à une date comportant le chiffre 29 - j’appelle « malédiction de Saturne » cette saison longtemps honnie à cause de tous ces deuils et que j’ai fini par apprendre à surmonter. [...]
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Les boomers sont en deuil. Le « rock de papa » vient de prendre un coup dans l’aile avec la disparition de Rick Davies, fondateur du groupe britannique Supertramp, fer de lance de cet espère de musique progressive typiquement britannique, et dont l’efflorescence tout au long des années 70 et 80 ne nous aura laissé qu’un souvenir suspect, presque embarrassé. Souvenir de longs trajets en voitures, pendant les périodes estivales, parasités par ces chansons douce amères, ces chœurs légèrement trop enjoués pour ne pas cacher autre chose – un mystère insoluble comme seule la pop peut en fabriquer, un secret à trouver peut-être dans ces constructions harmoniques complexes au synthé, discrètement mixées, trop chiadées pour être honnêtes et qui laissaient la part belle à des guitares expressionnistes, ouvertement rock. C’était quoi, Supertramp, au juste, à part la bande-son qui faisait bailler les gosses trop nerveux des années 90 à l’arrière du break familial ?…
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