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Andy Ngo, la bête noire des antifas !

« Antifa » est un mouvement anticapitaliste, anarchiste, antiraciste. Il se réfère au manuel Antifa : the anti-fascist handbook (Mark Bray) et n’apprécie guère qu’un journaliste dévie de la propagande concoctée par ses théoriciens-maison. Alors il a fallu convaincre Andy Ngo de renoncer à ses ardeurs d’enquêteur. Celui-ci ne cédant pas aux manœuvres d’intimidation, on est passé à la vitesse supérieure. Fin juin 2019, Ngo se fait tabasser alors qu’il couvre une manifestation antifa à Portland. Coups de batte de baseball, poing américain, il est hospitalisé avec une hémorragie cérébrale. Le journaliste ne cédant pas aux coups, il a fallu tagger « Kill Andy Ngo » sur les murs de la ville, divulguer son adresse, se regrouper en bas de chez lui la nuit, rôder devant chez ses parents.

Alors Ngo a cédé. Un mois avant la sortie de son livre, il a quitté sa ville natale de Portland et trouvé refuge à Londres. Ironie du sort, ce trentenaire est le fils de boat people. Ses parents ont fui le Vietnam communiste en 1979 et se sont rencontrés dans un camp de réfugiés onusien avant d’obtenir l’asile aux États-Unis. [...]

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Le jihadisme français

Plutôt que de s’interroger sur les raisons débattues de cette « réalité française », l’historien et chercheur a préféré replacer les acteurs dans leur contexte, en étudiant comment les jihadistes, depuis une trentaine d’années, ont maillé notre territoire avec des allers retours en Syrie sans qu’on ait pu saisir, pendant longtemps, leur modus operandi pour arriver à leur fin : « l’installation pérenne au pays de Cham, à travers le désaveu de la République. » Pour ce faire, l’auteur est parti d’un constat : la géographie des départs, loin de se superposer aux banlieues, offre une géographie singulière dans laquelle s’inscrit le jihadisme européen à partir des années 90.

La première partie, QUARTIERS, inscrit la vie d’écosystèmes jihadistes dans le paysage selon un axe allant de Toulouse à Molenbeek, en passant par Paris et Roubaix. Elle fait vivre tout particulièrement la filière d’Artigas, ce phalanstère salafiste, né en Ariège, dans la décennie 80/90, avec son « Emir blanc », Olivier Corel, plus tard les vétérans du GIA algérien investissant les quartiers défavorisés du Mirail. Quelques dizaines d’années suffisent alors pour faire de ces régions une pépinière jihadiste : des familles font des séjours au Caire ou à Damas ; des écoles, des lieux de culte, des associations prospèrent, à la faveur de la loi de 1901. Après 2009, le Mirail , près de la Ville rose, reproduit, dans un rayon de 100 kilomètres, la diversité du salafisme européen. [...]

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Murat – Romanov : l’interview croisée des descendants

Frédéric de Natal : Les guerres napoléoniennes ont profondément marqué la culture russe. La campagne de Russie a été relatée par Léon Tolstoï dans son célèbre roman historique « Guerre et Paix ». Plus proche de nous, durant la Seconde Guerre mondiale, l’invasion allemande de l’Union soviétique a souvent été mise en parallèle avec la campagne de Russie. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi appelle-t-on cette campagne dans vos livres d’histoire, la « Guerre patriotique de 1812 » ?

Grand-duc Georges de Russie : En russe, il y a une certaine différence sémantique entre les termes « patriotique » et « Otetchestvennaya ». Les deux mots sont utilisés et sont synonymes, à la différence que le mot « patriotique » que vous utilisez est d'origine étrangère alors que celui d’« Otetchestvennaya » est purement slave. Toute forme de défense de la patrie est un acte de patriotisme. La « Guerre Otetchestvennaya » a été précisément une guerre de défense pour la mère-patrie puisque notre liberté et notre indépendance étaient menacées. En outre, le terme « Otetchestvennaya » traduit aussi notre capacité à nous unir lorsqu’il s’agit de protéger l'héritage de nos ancêtres, quelques soient les origines sociales de chacun et en dépit des divisions qui perdurent en temps de paix.

Frédéric de Natal : Vous êtes le descendant du Maréchal Murat dont on peut dire qu’il n’a été guère enthousiaste à l’idée d’accompagner Napoléon Ier dans sa conquête de la Russie. Quelles furent ses actions durant cette campagne, dont il avait au préalable averti son beau-frère des plus grand périls ? Sont-elles décisives dans la prise de Moscou ?

P. J. Murat : Murat était effectivement défavorable à l’attaque contre la Russie. Mais en 1812, l’Empereur n’écoutait déjà plus les conseils de son entourage. Le traité de paix signé à Tilsitt en 1807 avec le Tsar, suite aux très violentes victoires françaises d’Eylau et Friedland, imposait des conditions compliquées pour la Russie. En particulier le blocus contre l’Angleterre que la Russie ne respectera pas. La voie diplomatique aurait pu être préférée à l'action militaire. Mais Napoléon veut frapper vite et fort en poussant les armées du prince Piotr Bagration et du prince Barclay de Tolly à se rejoindre pour les détruire et éviter ainsi une campagne longue sur le sol russe. Il met d’ailleurs à contribution son petit frère Jérôme [roi de Westphalie-ndlr] et le maréchal Davout. Davout fait, une fois de plus, un travail remarquable dans cette poursuite, mais Jérôme, lui, n’arrive pas à rattraper Bagration, retarde gravement la progression des armées françaises et fait capoter complétement le plan de l’Empereur qui, furieux, devra s’enfoncer sur le territoire russe avec les conséquences désastreuses que l’on sait.

Murat était effectivement défavorable à l’attaque contre la Russie. Mais en 1812, l’Empereur n’écoutait déjà plus les conseils de son entourage

Jérôme rentre en Allemagne et ne participera pas à la campagne de Russie. Si le plan initial de l’Empereur avait fonctionné cette campagne se serait arrêtée au mois de juillet sur une victoire française et l’avenir de l’Empire aurait complétement changé. S’en suivra la marche vers Moscou avec des victoires françaises à Krasny, Smolensk, Valoutina Goura (où Gudin sera très grièvement blessé et mourra quelques jours plus tard de ses blessures) puis bien sûr la Moskowa. Borodino pour les Russes, la bataille des géants, plus de 80 000 morts. Les maréchaux Murat, Ney, Davout enchaineront les prouesses militaires. Mais si toutes ces batailles sont incontestablement des victoires françaises, ce sont des victoires en demi-teinte d’où l’armée russe parvient à chaque fois à s’échapper. Après Borodino nous entrons dans Moscou, désertée par les Russes.

Frédéric de Natal : Tout commence bien pourtant pour Napoléon et sa Grande armée qui avancent très rapidement à travers la Russie. Napoléon Ier entre dans Moscou, ville aux mille églises, espérant une capitulation du Tsar Alexandre Ier qui ne vient pas. Le 14 septembre 1812, les flammes ravagent soudainement la ville. La cause de cet incendie n’a jamais fait l’unanimité chez les historiens. Quel est votre avis sur la question, qui des Russes ou des Français sont responsables de cet incendie, qui marqua profondément l’imaginaire de cette guerre ?

Gd G. de Russie : Le comte Léon Tolstoï, que vous avez mentionné, écrit dans Guerre et paix que, dans les conditions de cette fulgurante avancée, Moscou devait être incendiée. Rien de plus facile quand on sait qu’il y avait à cette époque beaucoup de maisons en bois dans la ville. Avec une ville désertée de ses habitants, les soldats de Napoléon y sont entrés facilement et ont commencé à piller la ville. Souffrant du froid, ils ont allumé des feux sans respecter la moindre mesure de sécurité. L’incendie était inévitable. Alors maintenant, qui l'a démarré le premier? Les Français ou les Russes ? Au final, il importe peu de le savoir puisque toutes les conditions étaient réunies pour que la ville s’embrase quoi qu’il en soit. L'essentiel de cette histoire n'est pas vraiment l'incendie, qui reste une conséquence inévitable des décisions antérieurement prises ; mais bien de se souvenir que si Moscou a été abandonnée, elle n'a pas été soumise. La plupart de ses habitants ont peut-être choisi de laisser derrière eux leur patrimoine familial, tout ce qu’ils avaient bâti, mais n’auraient jamais toléré de devoir vivre sous une force d’occupation. Et je crois que c’est bien ce qui a surpris Napoléon Bonaparte.

Frédéric de Natal : Napoléon doit finalement évacuer Moscou. C’est de début de la retraite de Russie, laquelle est évoquée dans la première partie du poème « L'Expiation » de Victor Hugo : « Il neigeait. On était vaincu par sa conquête. Pour la première fois l'aigle baissait la tête. Sombres jours ! L'empereur revenait lentement, Laissant derrière lui brûler Moscou fumant. Il neigeait...» écrit le poète. L’hiver russe est un des éléments déclencheurs qui précipite la fin de la Campagne de Russie. Le temps peut-il expliquer à lui seul ce désastre pour Napoléon, sa première grande défaite qui sonne un peu comme le début de la fin de son empire ?

P. J. Murat : On a beaucoup dit que le « général hiver » a battu les troupes impériales. Il est plus juste d’admettre que les combattants russes sont d’une valeur exceptionnelle et que la stratégie adoptée par leur commandement fut très efficace. Nous ne sommes pas parvenus à les arrêter à temps, nous avons dû les poursuivre sans jamais parvenir à obtenir une victoire décisive. Sur la route du retour, notre défaite à Maloiaroslavets nous a forcés à reprendre le même chemin que celui emprunté à l’aller. C’est-à-dire un retour à travers des champs de ruines déjà dévastés et vidés de toute ressource. C’est le début de l’épouvantable retraite de Russie et le commencement de la fin pour l’Empire.

Lire aussi : Sélectron des plus belles batailles napoléonniennes

Frédéric de Natal : Dans cette guerre, il y a certes le maréchal Murat et bien d’autres généraux, maréchaux illustres mais il y a aussi le maréchal Mikhaïl Koutouzov qui fut l’un des plus brillants officiers du Tsar. Est-il selon vous le véritable héros de cette campagne, quel a été son rôle et se souvient-on encore aujourd’hui de sa mémoire ?

Gd G. de Russie : Oui, Mikhail Koutouzov est l'un des principaux héros nationaux de la Russie. Il comprenait profondément la mentalité de notre peuple, comprenait l'âme des soldats. Et son souvenir reste encore aujourd’hui très cher à tous les Russes. Bien que, bien sûr, nous n’oublions pas d’autres officiers tout aussi courageux et talentueux que lui comme les princes Barclay de Tolly ou Bagration, le comte Tormasov ou encore les généraux Raevsky, Tuchkov et bien d'autres. L'empereur Alexandre Ier n'était pas un grand commandant et il l'a reconnu lui-même. Mais son rôle dans la victoire reste aussi important. Il a correctement évalué le cours de la guerre et a placé à la tête de l'armée ceux qui ont assuré la victoire.

Frédéric de Natal : Le mot « Bérézina » est devenu une expression de la langue française qui, malgré tout, va contribuer à renforcer la légende napoléonienne. Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots ce qu’il a signifié pour la Grande armée ? D’ailleurs, quel fut le comportement de Murat durant cette retraite ?

P. J. Murat : La Bérézina est indiscutablement une victoire française. Le sacrifice du Général Eblé et de ses hommes pour permettre aux soldats de passer le fleuve est un des moments les plus héroïques de l’Histoire militaire française. Si elle reste dans l’inconscient collectif comme synonyme de catastrophe c’est précisément parce que cette victoire a été arrachée au prix d’immenses sacrifices. La retraite est un désastre parce qu’elle a été entamée dans la précipitation avec des soldats éparpillés sur de très grandes distances. Napoléon a enchainé les décisions hasardeuses et embarqué ses armées dans une tragédie pour finalement la quitter après le franchissement de la Bérézina, en laissant Murat et les soldats dans une situation impossible. Napoléon, ou plutôt Las Cases, reproche d’ailleurs à Murat dans le « Mémorial de Sainte Hélène » le désastre de la retraite de Russie. C’est évidemment un mensonge historique éhonté comme l’a démontré le professeur Jean Tulard. Si c’était Murat qui, avec Davout, avait pris en main la poursuite initiale des armées russes, toute cette tragédie aurait sans doute été évitée.

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Catalogne : une société plus divisée que jamais

- « Bonjour madame, nous sommes journalistes et nous venons couvrir les élections de demain en Catalogne. Que pensez-vous de ce scrutin ? »

- « Alors déjà moi, je ne suis pas espagnole, je suis catalane et je voterai pour ERC ! (la gauche Indépendantiste, ndlr) »

Opinions tranchées

Le ton est donné. Nous avons rassemblé le peu de catalan que nous connaissions pour interroger cette dame âgée promenant son chien dans le centre d'un Barcelone désert. Juste avant, une jeune femme nous précisait qu'elle était italienne et n'avait pas le droit de voter. « Je vis depuis plusieurs années en Catalogne. Dans mon milieu, les jeunes sont plutôt contre l'indépendance, ils sont ouverts sur le monde vous comprenez ? » Et la jeune femme de préciser que les gens sont surtout lassés du confinement, du covid et des commerces fermés. « Regardez Barcelone, la Rambla, c'est vraiment triste ! ».

Lire aussi : Élections régionales catalanes du 14 février : où trouver une majorité ?

Plus loin, nous questionnons un couple au culot pour savoir en quelle langue parlent-ils ? « En espagnol ! » nous répond l'homme à peine surpris et qui s'empresse de préciser qu'il connait aussi le catalan. Celui-ci se présente immédiatement comme « constitutionnaliste », c'est-à-dire partisan du maintien de la Catalogne au sein de l'Espagne. Et là aussi les opinions sont très tranchées et affichées. Sur les convictions des jeunes, le vingtenaire nous apporte une réponse contraire à la ressortissante italienne ! Selon lui, les jeunes sont plutôt favorables à l'indépendance car ils sont travaillés en profondeur par les partis de gauche. Sa compagne, originaire d'une autre région d'Espagne, regrette la place croissante du catalan dans la société locale : « Parfois, je ne comprends même pas les documents que la mairie de Barcelone ou la Generalitat (le gouvernement autonome, ndlr) m'envoient ! » [...]

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Reportage : Les dernières vignes de l’Empire

De 1947 à 1991, la ville de Goritz fut traversée par la frontière italo-yougoslave, à peine moins surveillée que le Rideau de fer. Au flanc du mont Sabotin, qui domine la cité de ses 600 mètres d’altitude, se voit toujours en lettres géantes l’inscription « Tito » érigée à la gloire du maréchal communiste. On le sait depuis quelques semaines : cette ville, que les Italiens nomment « Gorizia » et les Slovènes « Nova Gorica », sera capitale européenne de la culture en 2025. Le président de la République italienne Sergio Mattarella s’en est même félicité lors de ses voeux à ses compatriotes du 31 décembre. Il aura fallu la crise sanitaire actuelle pour que se rejoue le petit jeu d’éviter les contrôles à la frontière par les routes secondaires. [...]

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Vincenzo Sofo : « Ce gouvernement Draghi est une aberration orchestrée par le haut »

Matteo Salvini s’est rallié à l’ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi. Pouvez-vous expliquer l’attitude de votre ancien chef de file ?

Ce gouvernement est en réalité une aberration orchestrée par le haut, un peu sur le style de Mario Monti, en 2011. Le projet est toujours le même : faire converger de nombreux partis italiens pour voir émerger un grand parti centriste qui puisse gouverner quelque soit le résultat des élections. Le Président de la République a presqu’imposé à tous les partis de soutenir le gouvernement de Draghi, en charge de la répartition des 209 milliards d’euros du Recovery fund européen. C’est donc aussi un choix stratégique : la Lega a accepté car leur vraie question est de savoir où et comment utiliser ces milliards d’euros. Par là, la Lega a adopté un logiciel de syndicat territorial. Elle va changer et va prendre la route d’un parti plutôt libéral et modéré. La Lega s’inscrit dans l’héritage de la droite PdL (Il Popolo della Libertà) ou de Forza Italia, les grand rassemblements qu’avait fait Berlusconi. Ce sont les raisons pour lesquelles j’ai décidé de ne plus soutenir ce parti là. La Lega prend un chemin qui est loin de ce que j’ai pu y faire toutes ces années. [...]

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Vincenzo Sofo, le fiancé de Marion Maréchal, rompt avec Salvini
Le ralliement du principal dirigeant la Lega Matteo Salvini au gouvernement d’unité nationale du banquier Mario Draghi, ancien président de la BCE de 2011 à 2019, crée des remous au sein de la droite italienne. Vincenzo Sofo, 34 ans, député du sud de l’Italie au Parlement européen, et compagnon de Marion Maréchal, directrice de l’ISSEP, […]
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Élections régionales catalanes du 14 février : où trouver une majorité ?

Les résultats de ce scrutin ne sont guère surprenants. Le Parti des socialistes catalans (PSC), mené par l’ancien ministre de la Santé de Pedro Sánchez, Salvador Illa, arrive en tête avec 33 sièges et accroît son nombre total de bulletins (651 000). Le pari est réussi pour le président du gouvernement espagnol, lequel avait beaucoup misé sur Illa. Toutefois, l’idée même que les électeurs aient pu récompenser une gestion sanitaire aussi critiquable que celle du cabinet en place à Madrid laisse songeur… Le PSC est talonné de près par les deux principales formations indépendantistes, la Gauche républicaine de Catalogne (ERC – 602 000 voix, 33 sièges), emmenée par le président régional par intérim, Pere Aragonès ; et Ensemble pour la Catalogne (JxCat – 567 000 voix, 32 sièges).

En additionnant le résultat de l’ERC et de JxCat à celui de la Candidature d’Unité populaire (CUP), les sécessionnistes voient leur score s’accroître de quatre sièges (sur 135, NDLR) et conservent la majorité absolue avec 74 élus régionaux (il en faut au minimum 68). Notons que si la CUP, arrivée en cinquième position, gagne 5 sièges par rapport à 2017, elle bénéficie de la forte abstention puisqu’elle perd dans le même temps un peu plus de 3% de ses électeurs. Au cas où les formations indépendantistes parviendraient à s’entendre, la tête de liste de la CUP redeviendrait la « faiseuse de rois ». [...]

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L’Incorrect numéro 73

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