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PEDRO SÁNCHEZ – TOUCHÉ COULÉ ?
En 1996, le principal parti nationaliste catalan fait chuter le gouvernement socialiste de Felipe González sur une question budgétaire. En février 2019, ce sont à nouveau les formations séparatistes catalanes qui font échouer l’adoption du budget élaboré par un président du gouvernement social-démocrate, Pedro Sánchez.
Maté Botos : « La démocratie hongroise est entre parenthèses »
Politologue et historien des idées, Maté Botos, est diplômé de l'EHESS et professeur à l'université catholique Peter Pazmany. Très critique envers le gouvernement de Budapest, il revient sur les raisons de la colère politique et sociale en Hongrie.
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Alexandre del Valle : « Nos démocraties sont structurellement incapables de mettre hors d’état de nuire des psychopathes »
Le rapatriement des 150 djihadistes de nationalité française depuis le proche Orient fait débat. Dans l'intérêt de la France, vaut-il mieux les laisser sur place ou les avoir sous contrôle en France ? Éclairage par Alexandre del Valle. Si on ne rapatrie pas ces djihadistes, comment seront-ils gérés sur place ? Si on les laisse sur place, il y a plusieurs possibilités. Ils peuvent rejoindre d'autres lieux de djihad, être exécutés, la plus grande probabilité est qu'ils soient à un moment ou à un autre relâchés. Parce que ce soient les Kurdes ou les Syriens, il y a une volonté de punir l'Occident d'avoir été soit contre le régime syrien, soit d'avoir lâché les Kurdes. Donc il y a de grandes chances -d'aucuns diraient malchance- que la plupart ne soit pas tuée, et se retrouve dans la nature et fasse des petits. D'un autre côté, sur la masse de djihadistes qu'il y a dans ces pays, ça ne change pas grand'chose au niveau local et international. Mais ils peuvent aussi rejoindre des lieux qui préparent des attentats en Europe.
Où va la francophonie ?
Le XVIIe sommet des chefs d’État et de gouvernement de la francophonie s’est tenu à l’automne dernier en Arménie, sous le signe paradoxal du renoncement de la France à une certaine idée de son rayonnement culturel. Jean-Jacques Granianski nous raconte les coulisses d’une défaite qui a vu la québecoise Michaelle Jean évincée par la rwandaise Louise Mishikiwabo le 1er janvier 2019. À peine sorti de l’avion, le voyageur est transporté par la voix de Charles Aznavour. Omniprésente, lancinante, elle résonne dans l’enceinte de l’aérogare, des hôtels et jusque dans les rues et les villes de province. Le thème du sommet, « le vivre ensemble », est plus banal mais se justifie au vu des vicissitudes du pays hôte. De fait, le sommet d’Erevan est intervenu en plein processus de transition politique en Arménie. Pour le nouveau Premier ministre, Nikol Pachinian, c’est l’occasion d’asseoir une fragile légitimité face à un parlement hostile. Surtout Erevan voit dans la francophonie un moyen de desserrer l’étau d’une relation déséquilibrée vis-à-vis du grand frère russe. Une organisation moribonde Née de la vision politique de l’égyptien Boutros Boutros-Ghali et de François Mitterrand, la francophonie institutionnelle est malheureusement plongée depuis quelques années dans une profonde léthargie. Siégeant à Paris, l’OIF regroupe sur le papier 88 pays (54 membres de plein droit, 7 membres associés et 27 observateurs). Un espace qui compte 900 millions d’habitants, soit 14 % de la population mondiale et 20 % des échanges mondiaux de marchandises mais les chiffres sont inversement proportionnels au poids réel de l’organisation dans le monde. L’Arménie revendique pour sa part 200 000 francophones : chiffre qui ne prend pas en compte l’importante diaspora qui a essaimé du Liban au Canada en passant par la France, première communauté d’Europe. De manière générale, l’inflation des adhésions à l’OIF accroît la visibilité de la francophonie mais entraîne un réel danger de dispersion. Parmi les nouveaux entrants, rares sont ceux qui encouragent la promotion de la langue française. Nombreux sont ceux qui profitent de ce forum pour se placer. Le budget ne dépasserait guère celui de la chaîne TV5 Monde : le site de l’OIF n’a d’ailleurs pas mis à jour son chapitre budget, lequel était fixé à 85 millions d’euros entre 2010 et 2013. Et quand on interroge des diplomates français et canadiens sur ce point, c’est le même sourire crispé qui se lit sur les visages. La franglophonie À l’OIF la règle est le consensus. Le duel entre la Canadienne d’origine haïtienne, Michaëlle Jean – candidate désignée par défaut en 2014 faute de consensus africain – et le chef de la diplomatie rwandaise, Louise Mishikiwabo, n’a pas eu lieu. La Canadienne présentait le modèle d’une immigrée parfaitement intégrée au Canada, au point d’en devenir Gouverneur Général en 2005, quand la seconde est une vieille habituée de la scène internationale, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du Rwanda depuis 2009. Critiquée par l’Élysée (la France est le premier contributeur net de l’OIF) pour son train de vie, Michaëlle Jean a dû se retirer. À Montréal, les rumeurs de « coûts d’aménagement d’un demi-million de dollars dans son appartement de fonction à Paris » ont eu raison de sa candidature, quoique Madame Jean ait aussitôt dénoncé une campagne de « salissage ». En vain. La première femme africaine à diriger l’organisation a profité du scandale pour couronner une carrière brillante. En 1986, Louise Mushikiwabo décroche une bourse et quitte le Rwanda pour des études d’interprète aux États-Unis, ce qui la sauve du génocide qui élimine sa famille huit ans plus tard. Elle y vit pendant plus de 20 ans et se marie à un Américain. Son soutien à l’anglais n’est pas un tabou. Elle fait remarquer au Monde pendant sa campagne qu’« il est normal et pragmatique, pour un pays enclavé, de donner une prépondérance à la langue anglaise. Il n’y a pas de contradiction à donner plus de place à l’anglais tout en restant un pays francophone ». Une vision commerciale que partage le président français, qui s’exprime si souvent dans la langue de Shakespeare. Si Kigali n’a jamais quitté l’OIF, le Rwanda a remplacé le français par l’anglais en tant que langue obligatoire à l’école en 2010, rejoignant le Commonwealth. (...) À découvrir dans le dernier numéro de L’Incorrect et en ligne pour les abonnés.
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Game of thrones avec des smartphones : Le grand virage à droite de la Silicon Valley
Si vous imaginez que la Silicon Valley a prêté allégeance au parti démocrate et qu’elle n’est peuplée que de néo-hippies, détrompez-vous! En effet, le mouvement néo-réactionnaire (ou NRx) est la preuve flagrante du contraire. Si ce courant demeure pour le moment confidentiel, rien ne garantit qu’il le reste. Portrait d’un courant de pensée entre ultra-libéralisme, alt-right et monarchisme 2.0. Tout commence en 2007 par un blog des plus confidentiels, Unqualified Reservations, derrière lequel se cache un personnage énigmatique : Mencius Molbug (Curtis Yarvin de son vrai nom). Ingénieur informaticien passé par Berkeley et nourri à la science-fiction depuis l’enfance, il se présente comme un libertarien qui a perdu la foi et fait la promotion d’un nouveau modèle politique : le « néo-caméralisme ».
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Vive le français libre !
Bien avant l’Afrique, l’Amérique a été la principale ambition mondiale française. Malheureusement, Paris a renoncé à ses conquêtes canadiennes après la perte de Québec en 1759. Dès 1830, la France reporte ses aspirations coloniales vers la rive sud de la Méditerranée où la compétition avec l’Angleterre semble plus équilibrée. « Laissons au coq gaulois ces sables à gratter », riait perfide Lord Salisbury. Et de fait, Londres accapare les terres les plus riches du continent noir, les plateaux d’Afrique australe et de l’Est qui descendent jusqu’au Nil. Il ne reste à la France que le Sahara, le Sahel, un morceau du golfe de Guinée et surtout un énorme complexe d’infériorité face au monde anglo-saxon.
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Non, le franc CFA n’est pas un outil colonial : le M5S s’est fait enfumer par Kémi Séba
[vc_row][vc_column][vc_column_text css= ».vc_custom_1549291273330{margin-right: 25px !important;margin-left: 25px !important;} »] Le vice-président du Conseil italien s’est récemment illustré en attaquant le franc CFA, monnaie de 14 pays africains, qu’il a qualifiée de « néocoloniale », l’assimilant à un outil d’appauvrissement de ses pays-membres et un facteur d’émigration de leurs populations.   Ce faisant, le chef du mouvement Cinq Etoiles reprenait l’argumentaire […]
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[RECENSION] Les collabos américains de Vichy
Charles Zorgbibe revient avec son talent habituel sur une période douloureuse de notre histoire. Mais il le fait sous un angle original : la collaboration américaine à Vichy. Ce récit, parsemé de dialogues authentiques, est indispensable pour saisir le mépris de Roosevelt pour la France. Tandis que les Anglais prennent le parti du général de Gaulle, Washington fait le pari de la diplomatie humanitaire avec Pétain et Weygand. L’amiral Leahy, ambassadeur à Vichy et ami proche de Roosevelt, ainsi que son complice Robert Murphy, délégué du président en Afrique du Nord, échangent un soutien logistique avec le régime et la promesse que la France n’entre pas davantage dans la collaboration avec le Reich hitlérien.
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