Skip to content
Chant des saint-cyriens : la France vit toujours

Chaque année se tient l'émission La France a un incroyable talent, produite par Déborah Duetet et diffusée sur M6. Son but : un jury constitué de professionnels du spectacle essaye de débusquer les talents artistiques dont notre pays regorge.

L’émission, en symbiose avec son temps, met généralement en avant des groupes bien-pensants plutôt que talentueux, en témoignent la troupe Lemonade dansant pour le mouvement #BlackLivesMatter, une chorégraphie sur un « coming out » ou encore une chanson sur la transsexualité prématurée. Pourtant, alors que plus personne n’espérait voir dans cette émission des talents réels choisis pour leur talent plus que pour leurs opinions, l’année 2020 nous a fait une grande et belle surprise en consacrant une famille nombreuse, française et catholique de chanteurs, les Lefèvre.

Nouvelle surprise cette année : des militaires venant de l’école Saint-Cyr Coëtquidan à Guer (Morbihan) ont décidé de tenter leur chance. Les jeunes hommes, âgés de 20 à 24 ans, ont interprété « Larme d’Ivoire », un chant militaire en l’honneur des orphelins de militaires tombés pour la patrie. Le chant, composé par une promotion de l’École militaire en 2005, met en scène un enfant inquiet de ne pas voir son père revenir du combat : « Où est mon père quand il dort tous les soirs ». Des paroles émouvantes à même de toucher quiconque les entendrait. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Franc-Tireur, la raison partisane

Face aux spectres du populisme et du complotisme, du wokisme et du racialisme, le camp du Bien riposte en lançant son hebdomadaire, Franc-Tireur, modeste feuille de huit pages vendue 2€ l’unité. Financé par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, déjà dirigeant de Czech Media Invest (Marianne, Elle, etc.), le journal sera piloté par un quatuor dont le journaliste Christophe Barbier a la direction, secondé par Éric Découty, ex-directeur délégué à Marianne et ex-directeur adjoint de Libération, l’essayiste Caroline Fourest et l’essayiste Raphaël Enthoven. À leurs côtés gravitent entre autres le journaliste Brice Couturier, l’économiste Olivier Babeau, la juriste Rachel Khan ou encore l’ancien leader de Force ouvrière Jean-Claude Mailly : en clair la fine fleur d’une vieille gauche mise en déroute par sa sœur plus radicale se regroupe pour un dernier branle-bas de combat.

Lancée depuis quelques semaines, la communication n’avait qu’un mot d’ordre : hostile à toute forme de pensées radicales, quoiqu’empruntant un vocabulaire volontiers belliciste, notre joyeuse troupe propose de brandir contre tous l’étendard de la raison et du débat éclairé, telle la Marianne dépoitraillée de Delacroix empoigne le drapeau pour conduire la foule. « La raison est un combat », sous-titre le papier, combat qu’ils entendent mener « passionnément » comme le précise l’édito de présentation du premier numéro, sorti ce mercredi.

Lire aussi : Éditorial de Jacques de Guillebon : À Éric Zemmour

La Une pourtant interpelle – « Les cathos intégristes de Zemmour » : pourquoi diable s’en prendre aux catholiques en 2021 alors que leur poids dans le corps social ne cesse de fondre ; que leur poids politique est à peu près nul, ou qu’à tout le moins ils essuient des échecs sur tous les sujets depuis 50 ans ; enfin, que si l’on aperçoit bien ses intuitions conservatrices, on peine à saisir la marque proprement catholique de la politique zemmourienne. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Woke : nom de code pour anti blancs, anti hétéros

Qu’est-ce que le wokisme ? Un monôme d’adolescents occidentaux hyper-sensibles voulant faire table rase du passé. Le wokisme est la rencontre du maoïsme et du Disney Club ; l’enfant bâtard et cruel du pire de la révolution culturelle égalitariste et de l’ultra-libéralisme façon « mon corps, mon choix ». Tout devient possible, jusqu’à nier la biologie la plus élémentaire. « Je suis une femme » parce que je l’ai décidé. « Je » peux même être un dauphin ou un chat. Tout est permis, surtout le plus débile, du moment que les parents sont mécontents. Par le terme « parents », il faut comprendre aussi autorité, norme, patrie et civilisation. Le but avoué de toutes ces tendances est bien de mettre à bas tout ce que nous sommes, tout ce que nous fûmes. Ils veulent rayer des cadres tout ce qui n’est pas une minorité visible, appliquant une censure préalable univoque et tyrannique ne reculant devant rien.

Lire aussi : De Robespierre aux wokes : une histoire monstrueuse de l’utopie

Face à ces adulescents éduqués à coups de dessins animés et gavés de ritaline dans l’enfance, la raison est impuissante, le dialogue est inutile. Seule compte leur sensibilité personnelle, celle de leur « éveil » à la manière des enfants indigos du New Age. Leur génération formerait un tout cohérent avide de justice sociale, luttant avec détermination contre les pollueurs, la masculinité toxique ou le racisme. Pour parvenir à leurs fins, ils utilisent les armes des sociétés occidentales contemporaines, notamment les réseaux sociaux sur lesquels ils traquent les mauvais sujets du royaume des minorités, pratiquant la cancel culture, le harcèlement et autres joyeusetés. La dernière victime en date est l’humoriste Dave Chapelle qui a osé, crime de lèse-transsexualité, affirmer lors d’un stand-up que tous les spectateurs présents à son spectacle étaient nés d’un vagin ! Il n’en fallait pas plus pour que les employés « trans » de Netflix en appellent à une grève générale. […]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Affaire Vérove : une victime présumée nous contacte

Nous avons interrogé la victime présumée par courriel pour en savoir davantage. Si nous n’avons aucune certitude sur la véracité du témoignage et que certains passages sont étonnants, il nous semble suffisamment digne d’intérêt pour être porté à la connaissance du public et des enquêteurs du fait de sa date – Vérove a tué Sophie Narme en décembre 1991 et avait utilisé de l’éther. Selon un administrateur d’un forum dédié à l’affaire du Grêlé, le 38 Special, qui est l’une des armes mentionnées dans ce témoignage, aurait été un modèle employé par François Vérove lors d’une autre agression – détail non porté à la connaissance du public. Autant d’éléments qui mériteraient donc l’attention des personnes en charge du dossier.

Voici le témoignage traduit en français ainsi que les réponses aux questions subsidiaires que nous lui avons posées.

Lire aussi : François Vérove dit Le Grêlé, ou la banalité du mal

« J’ai lu votre article sur François Vérove, je suis une victime.

Tu seras trans, mon fils : quand le sexe fait la loi

L’enfer est pavé de bonnes intentions, nous dit-on. C’est encore pire lorsqu’elles sont feintes. Le 5 octobre, une proposition de loi interdisant les « thérapies de conversion » a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale. Le texte prévoit de sanctionner d’une peine de deux ans d’emprisonnement assortis de 30 000 euros d’amende « les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée, d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale ». Si la victime est mineure, la peine monte à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Cette loi empêchera de facto la prise en charge psychologique des enfants en questionnement sur leur identité sexuelle

Pendant les débats à l’Assemblée nationale, Laurence Vanceunebrock (LREM), rapporteur de la loi, a justifié la nécessité du texte par l’existence de pratiques telles que des « exorcismes, retraites, stages de guérison, séances d’humiliation, hypnose, traitements par électrochocs, prescriptions d’anxiolytiques, d’antidépresseurs, injections d’hormones, ou encore mariages forcés, séquestrations, privations de nourriture, coups et violences, viols, et même excision ». Comment mettre sur le même plan une retraite et un mariage forcé, ou bien une prescription d’anxiolytiques et une séquestration ? Sans compter que la plupart des actes cités sont déjà réprimés par le Code pénal. Ensuite, l’intitulé du nouveau délit est tellement flou qu’il ne répond pas aux critères de la loi pénale, voulant qu’une peine précise soit infligée en réponse à un délit clairement défini. En réalité, sous couvert de lutte contre l’homophobie, le gouvernement institue la théorie du genre dans le droit français. Cela par un texte dangereux à double titre, dont les premières victimes seront les enfants. […]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Le wokisme, stade suprême de l’altruisme
Si le mouvement woke est américain, ses idées sont françaises. Elles ne viennent pas de Deleuze et Derrida, mais de plus loin encore : du positivisme d’Auguste Comte. Ce graphomane, dont la statue trône indûment sur la place de la Sorbonne, a inventé « l’altruisme » et l’a donné pour le sommet de la posture éthique : « Vivre pour autrui, écrivait Comte dans Système de politique positive, devient enfin la loi du bonheur autant que celle du devoir, d’après l’essor que la vie sociale procure aux inclinations où tous les individus concourent spontanément ». Cet altruisme falsifie la vie morale française depuis cent cinquante ans, car valoriser autrui, uniquement parce qu’il est un autre, escamote la véritable question morale, celle de la valeur réelle d’autrui, qui dépend de ses actes et de son caractère. De plus, un altruiste fait ainsi l’économie de la réelle et douloureuse introspection de sa valeur personnelle, en fonction des qualités objectives de générosité, de patience, d’amour et de justice. Il lui suffit de se croire « ouvert aux autres » pour s’absoudre tout péché. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
L’ouvrier français est-il devenu fainéant ?

Quand vous voyagez en France, vous ne pouvez qu’être surpris par le nombre de panneaux « recherche électricien », « embauche chauffeur poids-lourds ». À croire que la France est en période de plein emploi ! Et pourtant ça grimpe pépère à 2,4 millions de chômeurs. Alors que se passe-t-il ? Les Français de souche sont-ils de sales feignasses qui n’ont plus assez de doigts pour bosser ?

Qu’il existe des bons à rien et des assistés est une évidence. Mais le désamour pour certaines professions vient du patronat lui-même. Oui ! Car une partie de la bande a causé sa propre perte. Pingrerie, connerie et management par le stress. Les Trente piteuses ont créé un état d’esprit. Et un sentiment de toute-puissance. Et certaines professions en tension sont étonnantes. Les clercs de notaire par exemple. Plus difficiles à trouver qu’une couille dans le slip de Barnier de nos jours ! Les notaires ont réussi à tuer les vocations. Salaires de Chinetoques et des employés croulant sous le dossier. Et visiblement la pénurie de personnel n’incite pas le notariat à un changement profond. Pas grave, dépecés par les banques et les avocats, ils n’en n’ont plus pour très longtemps. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Rapport de la CIASE : qu’est-ce que l’Église ?

Pour peu qu’on se laisse déchirer par les témoignages qui parsèment l’écriture du rapport, et qui sont dans le recueil de témoignages De victimes à témoins publié aux côtés de celui-ci, la question est aussi vive qu’une entaille dans la chair. C’est une série de claques du réel : il y a des hommes qui entachent de leurs vices la fraîcheur de l’enfance, c’est une chose ; que ces hommes soient des prêtres et des religieux c’en est une autre ; que leurs supérieurs s’en soient rendus complices par le silence, une troisième. Passés la stupeur, le silence et les larmes, vient toutefois le temps de la réflexion.

La CIASE a accepté de faire le sale boulot, et sur la demande de la CEF, de plonger les deux bras dans ces latrines pleines que les évêques lui présentaient. Certains membres de l’équipe ont dû faire appel à des spécialistes pour un accompagnement psychologique car ils ont été proprement traumatisés par ce qu’ils ont entendu. La lettre des évêques mentionnait quatre missions : « Faire la lumière sur les violences sexuelles dans l’Église depuis 1950, examiner comment ces affaires ont été ou non traitées, évaluer les mesures prises par l’Église pour faire face à ce fléau, faire toute recommandation utile ». La CEF ne peut pourtant pas se prévaloir de cette initiative puisqu’elle fut poussée à cela par les avalanches de dénonciations à la justice et dans la presse depuis le début des années 2000. L’enjeu est de taille, le rapport souligne plusieurs fois sa volonté que l’Église digère son exposé et qu’elle puisse y répondre avec son génie propre. Le travail qui reste est donc de traduire les recommandations de l’équipe de Sauvé, dans le langage et la façon de l’Église.

Lire aussi : Enquête : L’Église aussi a ses énarques

Pour ce qui est du passé, le rapport pointe du doigt l’inertie de trop nombreux pasteurs, même récemment, traînant la patte, ne prenant ni la largeur ni la profondeur des abysses, se rendant coupables souvent d’une indifférence délétère face aux victimes, voire de déni ou, pis encore, de relativisation. Dans le meilleur des cas, les mots d’ordre de la bêtise épiscopale étaient maladresse et amateurisme : « Plus jamais ça », « tourner la page » : des expressions entendues qui sont très mal venues de la part d’une Conférence qui peine à mettre en place son dispositif. « Avant de proclamer “plus jamais ça”, encore faut-il reconnaître le “ça”, le qualifier, en désigner les responsables et, dans toute la mesure du possible, en réparer les conséquences. » (Résumé p. 19). Au cours de la période visée par l’enquête, souvent les évêques et pasteurs ont eu pour priorité la réputation de l’Église ou encore la gestion de la crise sacerdotale post Vatican II.[…]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

L’Incorrect

Retrouvez le magazine de ce mois ci en format

numérique ou papier selon votre préférence.

Retrouvez les numéros précédents

Pin It on Pinterest