Skip to content
Qui était vraiment le général Lecointre ?

Un article de Challenges du 17 juin laisse entendre que, contrairement à tant d’autres avant lui qui ont été aspirés par le secteur privé (le général de Villiers avait rejoint le Boston Consulting Group) ou de hautes fonctions honorifiques (le général Puga est Grand chancelier de la Légion d’honneur, il a présenté à Emmanuel Macron les insignes de sa fonction et en semblait tout émoustillé), le général Lecointre aurait décidé de consacrer une partie de son temps enfin libre à devenir visiteur de prison. Ce point est peut-être emblématique de ce qu’est en profondeur François Lecointre. Issu d’une longue lignée de militaires, fils d’officier de marine, Saint-Cyrien (surnommé Coin-Coin par ses camarades de promo), partagé toute sa vie entre un redoutable désir de parvenir au sommet de la carrière et une certaine idée de l’honneur, de l’homme et du métier des armes, le général est une personnalité ambivalente.

La grande affaire de sa vie est l’assaut qu’il mène pour reprendre le pont de Verbanja en 1995 en Bosnie-Herzégovine

Ses expériences opérationnelles sont multiples : Côte d’Ivoire, Bosnie-Herzégovine, guerre du Golfe, Mali, Somalie… et Rwanda qui le marquera fortement (il a publiquement défendu l’honneur de l’armée française encore très récemment). Les expériences les plus violentes, les plus marquantes, il les vit dans ses années de lieutenant et de capitaine. Ses affectations parisiennes sont partagées essentiellement entre l’état-major de l’armée de Terre et les cabinets ministériels (Brienne et Matignon) ; très peu en interarmées, ce qui l’aura probablement pénalisé dans sa conduite des armées.

La grande affaire de sa vie est l’assaut qu’il mène pour reprendre le pont de Verbanja en 1995 en Bosnie-Herzégovine. François Lecointre est toujours très ému au souvenir de ses deux Marsouins tués au combat ; nombreux sont ceux qui peuvent témoigner l’avoir vu l’œil humide en évoquant le sujet grave du rapport du soldat et de la mort.

François Lecointre est devenu un phénomène de cirque, on le montrait partout, on le promenait de conférences en témoignages

Cette affaire de Verbanja a eu un grand retentissement à l’époque, elle marquait le refus de la France de se laisser neutraliser par les règles ubuesques de l’ONU. Il faut rendre justice en cela à Jacques Chirac qui a eu la volonté d’utiliser l’armée française… comme une armée. « La reprise du pont de Verbanja restera dans la mémoire de nos armées comme un symbole, celui de la dignité retrouvée, du refus de toutes les humiliations » dira le président de la République lors des obsèques militaires. Et comme ce combat servait la haute politique de l’Élysée, François Lecointre est devenu un phénomène de cirque, on le montrait partout, on le promenait de conférences en témoignages. Les élèves officiers de plusieurs promotions à Coëtquidan ont été biberonnés par ce récit. Il n’est probablement pas simple d’être un héros. Remarquons en passant que cet assaut et le nom de Lecointre sont les seuls connus par les Français ; pourtant beaucoup de soldats ont combattu, parfois au corps à corps, en particulier en Afghanistan et partout en Afrique depuis plus de 30 ans[...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Jean-Pierre Denis : « Êtes-vous capables de dire “Je crois” ? »

Pourquoi « les catholiques, c’est pas automatique » ?

C’est une boutade empruntée à une campagne de communication contre l’usage excessif d’antibiotiques, justifiée par le fait que je m’intéresse à un sujet d’ordre médical, la pandémie, et ce qu’elle a pu changer d’un point de vue spirituel. C’est une tentative de faire un lien entre la foi, la place des catholiques dans la société et la pandémie comme expérience spirituelle, puisque si tout le monde a un avis sur les réponses techniques, une seule chose est laissée de côté : ce que cette pandémie peut changer sur le plan culturel et, de là, civilisationnel. Les églises ont été fermées durant le confinement, parce que la foi n’est pas considérée comme un bien de première nécessité. En cela on voit qu’être catholique n’est plus automatique dans une société complètement sécularisée. Un ministre de l’Intérieur a pu affirmer au sujet de la foi que « s’il s’agissait de prier on pouvait très bien faire ça chez soi ». Bref, on voit que comprendre ce qu’est la foi n’est plus automatique ni pour les pouvoirs publics, ni pour la société en général, ni pour les catholiques eux-mêmes qui ont été à la fois très engagés dans le service à la personne (distribution de repas) et relativement peu dans l’interprétation des événements.

Vous vous inscrivez dans le sillage de Vatican II qui dit que l’Église doit distinguer les signes des temps.

Depuis quelques années on observe une succession d’événements traumatiques (Notre-Dame, Arnaud Beltrame, le père Hamel), lors de moments clés d’ailleurs, comme la Semaine sainte : ce sont des chocs mais d’un point de vue chrétien ce sont surtout des invitations à la conversion.

Un ministre de l’Intérieur a pu affirmer au sujet de la foi que « s’il s’agissait de prier on pouvait très bien faire ça chez soi »

Si Jésus s’énerve quand on lui demande des signes et qu’il répond qu’il n’y en aura pas d’autres que celui de Jonas, c’est qu’il comprend bien que ses interlocuteurs demandent du grand spectacle et n’ont pas l’intention de se convertir.

Les catholiques ont déserté leurs églises même lorsqu’elles ont rouvert : que pensez-vous de cette relation à l’eucharistie qui apparaît soudain comme superficielle ?

Je suis catholique pratiquant, très attaché à l’eucharistie, j’ai besoin de me rendre à la messe le dimanche, j’ai vécu cette privation du sacrement comme quelque chose d’intense, et me suis précipité lors de la réouverture : je m’attendais à ce que les églises soient pleines, or il s’est avéré que beaucoup de gens ont purement et simplement disparu de la circulation. Le modèle sur lequel l’Église est orientée depuis le concile de Trente, celui de la communion pour tous par opposition au protestantisme, arrive à une forme d’épuisement. La question posée est celle de l ’Église « attestataire » : la succession des derniers évènements est une invitation urgente à un christianisme missionnaire. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Quand Sciences Po vomit les blancs

Ce jeudi 17 juin, vous avez sûrement raté « Une République blanche ? Blanc.hes et blanchité en France », diffusé sur YouTube lors d’un live produit par Sciences Po. Dans cette séquence, Sarah Mazouz, chargée de recherches au CNRS, et Mathilde Cohen, professeur de droit à l’université du Connecticut, débitent des insanités racialistes dans le jardin des Tuileries : « La France est une nation où la majorité de la population est blanche et où les institutions juridiques ont activement créé et perpétué les hiérarchies et oppressions raciales ». Sans manquer de nous rappeler mines affligées que devant l’Assemblée nationale trône un monument à la gloire de la « suprématie blanche » : la statue de Colbert.

Si l’esclavage les préoccupe tant, peut-être pourraient-elles s’intéresser aux pratiques actuelles d’autres pays moins blancs, par exemple le Liban, le Qatar, ou l’Arabie Saoudite, où l’on confisque le passeport des travailleurs immigrés réduits en esclavage à cause du régime islamique de la Kafala (« adoption » et par extension tutelle de l’étranger). Condamner le viol des bonnes Philippines, et le fait que les ouvriers pakistanais tombent des échafaudages sous 45 degrés, relève sûrement de l’ethno-blanco-centrisme. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
L’Inconomiste – Au-delà de l’offre et de la demande : le juste prix

Quoique peu courante, la mesure n’a pas fait l’objet des analyses qu’elle aurait méritées. Depuis plus d’une année, les prix du gel hydroalcoolique puis des masques chirurgicaux ont été encadrés, par crainte d’« abus nombreux » dénoncés dès début mars 2020 par Bruno Le Maire : « Des informations me sont remontées indiquant que le prix des gels hydroalcooliques aurait doublé ou triplé dans certains commerces et plateformes en ligne. Il serait inacceptable qu’il y ait la moindre spéculation sur le coronavirus ». Bénins à première vue mais pourtant lourds de sens sur le plan doctrinal, ces mots suffisaient à disqualifier en absolu l’idée d’un fonctionnement nu de la loi du marché pour déterminer les prix. La notion d’abus, toute subjective, faisait ré-intervenir le politique dans un champ économique théoriquement autonome. Succulente ironie que cette entrave à la règle fondamentale du marché dût être exécutée par des libéraux – comme l’assignation à résidence le fut par ceux de nulle part.

Lire aussi : L’Inconomiste : Plaidoyer pour L’État stratège

Injustice fondamentale du marché

C’est que la loi du marché laissée à la rencontre brute de l’offre et de la demande repose sur une injustice manifeste : le prix est corrélé positivement à la demande, de sorte qu’un besoin important entraîne une hausse du prix à payer, indépendamment des qualités intrinsèques du produit en question. En clair, l’homme devrait payer plus cher sa pelle à neige lorsqu’il est bloqué par la poudreuse, ou son pain lorsqu’il a l’estomac serré par la faim. Le vendeur profite alors de l’intensité du besoin de l’acheteur, facturant ce qui n’est pas de son fait. À l’échelle collective, en cas d’offre restreinte et de demande abondante, les prix s’envolent, et c’est pour endiguer cette mécanique que de nombreuses métropoles encadrent les loyers. Notons que le marché peut aussi léser le vendeur par des prix non-rémunérateurs, en cas d’offre trop abondante – pensons au prix du lait, que beaucoup d’agriculteurs aimeraient voir adosser à un seuil plancher – ou de pouvoir de marché de quelques-uns tirant les prix à la baisse pour éliminer la concurrence : le prix unique du livre fut établi pour sauver les librairies de la prédation des grandes surfaces.

Qu’importe que le prix soit juste tant qu’il est consenti par les contractants, quand bien même ce consentement reposerait sur la vulnérabilité d’une des parties

L’argutie utilitariste rétorque que le marché reste le plus efficace instrument de répartition des ressources, instrument qui pourtant postule que c’est toujours le plus offrant qui remportera ; réponse qui, si elle accommode la bourse du cédant, ne satisfait nullement aux exigences de la justice et de la morale. Et pour cause, les grands théoriciens libéraux ne prétendent pas les satisfaire : le marché n’est qu’un ordonnateur qui pose un prix pour maximiser l’allocation globale, sans souci ni de la qualité des transactions, ni du bien commun – chimère à leurs yeux. Qu’importe que le prix soit juste tant qu’il est consenti par les contractants, quand bien même ce consentement reposerait sur la vulnérabilité d’une des parties (pression, asymétrie d’informations, détresse). Cette absence de justice n’est donc pas tant le résultat de dysfonctionnements du marché en certaines situations, que le fondement de sa logique, et c’est pourquoi l’Église propose d’y répondre par le juste prix, théorisé au Moyen-âge par saint Tomas d’Aquin et la philosophie scolastique, intégré depuis au corpus de son enseignement social.

Qu’est-ce que la valeur ? [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Des abus sexuels dans l’Église et de leur rédemption

Les abus sexuels et spirituels sont-ils une nouveauté dans l’Église ? Quelle est la particularité des scandales les plus récents ?

 Le « péché des clercs » et des chrétiens a toujours existé. L’Église a traversé de nombreuses crises notamment lorsqu’elle a été marquée par des querelles de pouvoir, quand le pouvoir séculier l’a affaiblie et quand les chrétiens se sont éloignés de la tradition évangélique. Quand on lit les Pères de l’Église et les plus grands maîtres spirituels, on observe qu’à leurs yeux l’imposteur est nu, aussi visible qu’un loup parmi des brebis ou qu’un éléphant dans un couloir. Récemment, on a vu carrément entrer des troupeaux d’éléphants dans la nef et beaucoup de chrétiens les considérer comme de vrais prophètes. C’est cela qui peut choquer. Mais si on lisait davantage la Bible et le magistère, on serait moins surpris et plus résilients. N’oublions pas non plus que l’imposture, les abus, l’emprise, les dérives sectaires, sont aussi des maladies séculières, qui ont traversé tout le XXe siècle et perdurent encore aujourd’hui et nous contaminent tous. L’Église doit justement être le lieu où l’abus est identifié, empêché, dénoncé, combattu et jugé.

Mais la tentation de la désespérance est l’arrière-goût du péché, auquel il ne faut surtout pas se fier : car toute vérité dite sans possibilité de rédemption est un mensonge.


Mais la particularité des abus révélés récemment c’est que l’Église, avec la sécularisation, n’a plus les mêmes moyens que par le passé de faire appliquer le droit canonique dont le but était, pour citer un canoniste du siècle dernier, « de supprimer les obstacles au salut, de punir les crimes nuisibles à la société chrétienne et de fixer les droits et devoirs réciproques aux divers degrés de la hiérarchie ». Dans certains cas hélas, on a souffert d’un manque de diligence, voire de bonne volonté, de la part de certains responsables ecclésiastiques. Dans d’autres cas, ce sont la société, les tribunaux civils et parfois l’institution médicale qui ont été fautifs. L’Église doit se montrer exemplaire dans toutes ces questions et c’est pourquoi les évêques ont pris à bras-le-corps le problème, même si dans certains cas des lanceurs d’alerte (laïcs ou clercs) ont dû les bousculer. [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Trois hommes et un Coffin

Des militants du collectif Les normaux se sont rendus à une conférence d’Alice Coffin afin de dénoncer le féminisme radical qu’elle promeut et sa haine des hommes. L’action consistait donc à s’agenouiller devant la féministe avec un bouquet de fleur pendant que d’autres activistes déployaient une banderole avec l’inscription « Vous n’aimez pas les hommes Madame Coffin ? »

Quel est le plus ridicule dans cette « agression d’extrême drouate » contre Alice Coffin ? Que celle-ci soit un don de fleur par un jeune homme nommé Julien ou le fait que différentes personnalités aient repris stupidement l’affaire sans la connaitre en pointant du doigt les danger de l’extrême droite ?

Alors, à moins qu’elle ne soit allergique aux fleurs auquel cas on lui souhaite un bon rétablissement on se doute qu’elle allait bien.

C’est ce qui s’appelle une fausse information. Et tous sont tombés dedans. De Jean-Luc Mélenchon à Aurélien Taché, tous se sont vautrés en beauté. « Mercredi : Alice Coffin agressée à Rouen […] Partout l'extrême droite passe à la violence physique ! » s’indigne le président de la France insoumise alors même qu’aucune violence physique ni même verbale n’a eu lieu lors de la conférence. Aurélien Taché, président des Nouveaux démocrates, s’émeut et demande « combien encore de victimes » ou encore « combien encore de passages à l’actes ». Messieurs, s’il vous plait si l’acte consiste à offrir des fleurs n’hésitez pas !

Même Lydia Guirous essayiste et éditorialiste politique à Cnews est tombée dans le panneau :

https://twitter.com/LydiaGuirous/status/1405441050341150721

Julien, militant des Normaux, nous a expliqué avoir demandé « pourquoi n’aimez- vous pas les hommes Alice Coffin » et n’a ni agressé, ni touché, ou même insulté Alice Coffin. Nils Wickle, journaliste pro-lgbt, affirme pourtant sur twitter « Alice va "bien" selon son proche entourage mais l'épisode a été violent ». Alors, à moins qu’elle ne soit allergique aux fleurs auquel cas on lui souhaite un bon rétablissement on se doute qu’elle allait bien.

Si le but du jeu est de se victimiser au maximum, on peut donner la médaille à Alice Coffin et ses proches. [...]

Alice Coffin agressée par un bouquet de fleur

Pouvez-vous parler de l’action qui a eu lieu contre Alice Coffin ?

Alice Coffin s’est rendue à Rouen pour une conférence à la Friche Lucien dans le cadre du mois du féminisme. Notre objectif était de perturber la conférence. L’un de nous est allé sur scène pendant sa présentation. En costume-cravate, il s’est agenouillé devant elle avec un bouquet de fleur en lui demandant pourquoi elle n’aimait pas les hommes. Pendant ce temps d’autres militants ont déployé une grande banderole, où il était inscrit « Vous n’aimez pas les hommes madame Coffin ». La sécurité a fini par nous faire sortir.

Certains journaux et internautes vous accusent de violences. Qu’avez-vous à répondre à cela ?

Nos propos étaient tout à fait mesurés. Je pense que c’est juste habituel chez eux : c’est une stratégie pour nous diaboliser. Et non, il n’y a eu aucun débordement. On s’est contenté de déposer un bouquet de fleurs aux pieds d’Alice Coffin, de déployer une banderole et d’entonner quelques slogans. Il n’y a pas eu de heurts, ni de propos lesbophobes. [...]

Bressuire l’Africaine

J'invite les lecteurs de L’Inco à aller visiter Bressuire. Deux-Sèvres. 20 000 habitants. Joli château ! Belle promenade à faire autour. Belle église aussi. Fresques. Incarnation du Seigneur. Ah ouais, vraiment ! Et puis il y a les rues de Bressuire. Et sa population. Car Bressuire est devenue une ville africaine. Bressuire. L’Afrique du Poitou ! Vous vous promenez dans les rues de Bressuire un samedi après-midi, vous ne voyez que des Africains. Il n’y a que ça ! Même pas trop d’Arabes. Des noirs. Uniquement des noirs. Toutes les nuances de noir.

Bressuire a la chance de compter une association, l’Arddib (l’Association pour la reconnaissance et la défense des droits des immigrés en Bocage) qui s’occupe des migrants. Que des grands cœurs ! Il doit bien y avoir des chrétiens dans le lot. Ils font des « cercles de silence » dans le centre de Bressuire. Place Notre-Dame. Pour sensibiliser les pécores du coin. Les « de souche » qui ne comprennent rien au malheur des autres. La Méditerranée. La guerre. Terrible ! Le pécore, ça ne connaît que son tas de fumier. Ce n’est jamais assez « éduqué à accueillir ». Le Migrant. Le « mieux que tout le monde ». Le « Sel de la Terre ». [...]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

L’Incorrect numéro 73

Retrouvez le magazine de ce mois ci en format

numérique ou papier selon votre préférence.

Retrouvez les numéros précédents

Pin It on Pinterest