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Antoine Gallon : « Nos opposants ont complètement hystérisé le débat »

Que s’est-il passé le 16 novembre 2019, en forêt de Retz ?

Il y a eu deux évènements concomitants, dont l'un était tragique. Une jeune femme qui promenait le chien de son compagnon, chien d'une race interdite en France, de surcroît soumis à un type d'entraînement également interdit en France, et importé illégalement. Cette femme promenait seule ce chien, visiblement sans muselière. Un animal dangereux qui est devenu fou et l'a tuée. Simultanément, dans cette même forêt de Retz, il y avait comme chaque samedi une chasse à courre qui se tenait. C'était l'équipage du Rallye la Passion, qui chasse le chevreuil. 

Très vite, le propriétaire du chien Curtis a dit qu'il avait croisé un équipage de chasse à courre. Puis, il a même expliqué avoir vu les chiens sortir du ventre de sa femme. Tout au long de cette affaire, j'ai voulu considérer que cet homme, dans l'état où il a pu découvrir le corps de sa femme, a pu être complètement choqué et tout confondre. Peut-être aussi a-t-il voulu sauver sa peau. Oui il y avait une chasse à courre dans la même forêt. Mais non elle n'est pas responsable. On n'a découvert aucune trace d'ADN de nos chiens sur le corps d'Elisa et aucune trace d'Elisa sur nos chiens. En revanche, il y avait bien des traces de Curtis sur elle et de son ADN sur Curtis. Voilà pour les faits.

Certains se sont alors emparés de l’affaire par idéologie…

La suite concerne la folie idéologique qui s'est mise en œuvre. C’est la fondation Brigitte Bardot qui a lancé la machine. Bardot a écrit le lendemain à Elisabeth Borne, ministre à l'époque de la Transition écologique. Elle lui expliquait sans une once de doute que la chasse à courre était responsable de la mort de cette jeune femme et de son bébé. Elle l'a clairement dit. Rémi Gaillard, qui est une espèce d'influenceur des réseaux sociaux, a lui-même fait des attaques, en tutoyant le président de la République : « Jusqu'à quand tu défendras tes copains qui viennent de tuer une femme ? ». Ce sont les deux seuls qui ont été très clairs. Tous les autres ont été extrêmement allusifs. C'est intelligent car on ne peut pas les attaquer en diffamation. On pourra attaquer Bardot. Mais les autres, à l'image d'Hugo Clément ou du leader des anti-chasse de Picardie ont été plus malins. Toute cette affaire a provoqué sur Facebook et les réseaux sociaux un hallucinant déluge de haine. Cette haine a touché les meneurs, bien sûr, mais aussi l'avocate de Chritophe Ellul, le maître du chien. Cette affaire a enflammé la toile ! [...]

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Enquête : Affaire « Numéro 23 », nouvel avis de tempête au CSA en perspective !

En novembre dernier, le CSA poussait un soupir de soulagement : il remportait enfin une « petite » victoire judiciaire contre Pascal Houzelot, débouté de sa demande de plus de 20 millions d'euros d’argent public pour la compensation de préjudices qu’il disait avoir subis suite à des décisions du CSA en 2015 qui avaient abouti au retrait de l'autorisation d'émettre de Numéro 23. Le soulagement n’aura néanmoins été que de très courte durée. L’édition du Canard Enchaîné de ce mercredi 7 avril nous apprend en effet que Pascal Houzelot a fait appel du jugement devant le Tribunal Administratif de Paris.

Une nouvelle claque infligée au CSA et à son nouveau président Roch-Olivier Maistre. Si le jugement en appel devait en effet infirmer la décision de première instance, le gendarme de l audiovisuel pourrait ainsi, dans l’absolu, devoir verser à Pascal Houzelot jusqu’à 20 millions d’argent public soit la moitié de son budget annuel. 

Or d’après plusieurs juristes consultés par L’Incorrect, ayant eu connaissance du jugement rendu en novembre (dont la rédaction a pu se procurer la copie, en pièce jointe), la solidité des arguments juridiques mis en avant dans ce jugement de première instance pourrait s’avérer discutable. La menace pour le CSA, et par conséquent le contribuable, est donc très sérieuse.

Lire aussi : Enquête : Affaire « Numéro 23 », y a-t-il un pilote au CSA ?

L’affaire est d’autant plus choquante que cette « nouvelle » demande de Pascal Houzelot intervient alors que ladite décision de retrait avait été cassée en 2016 par le Conseil d’État, ce qui avait ainsi permis à Pascal Houzelot de réaliser par la suite un incroyable jackpot : la vente, pour 78 millions d’euros, de sa société Diversité TV France, détentrice de la fréquence TNT de la chaîne « Numéro 23 » (aujourd’hui rebaptisée « RMC Story ») au groupe NextRadioTV (Groupe Altice), pour laquelle il n’avait initialement investi que... 10.000 € ! [...]

Capitole : une agression bien peu médiatisée

Vous n’en avez pas entendu parler. Ou très peu. Pas d’enquête, pas de marche blanche, pas de « vive émotion de la communauté internationale ». Pourtant, une attaque s’est bien de nouveau déroulée au temple de la démocratie américaine. Le Capitole, qui abrite le Sénat et la Chambre des représentants des États-Unis, n’était plus connu qu’à travers sa prise d’assaut par les supporters de Trump. Mais les rednecks en casquette rouge ne sont visiblement pas les seuls à semer la zizanie dans la capitale fédérale. La semaine dernière, il s’agissait de Noah Green, un jeune afro-américain, adepte dévoué de la Nation of Islam, une organisation suprématiste noire. À la différence des sympathisants de l’ancien président américain qui se révoltaient des rumeurs de fraudes électorales et qui ont envahi l’enceinte du bâtiment jusqu’à en perdre la vie, Noah Green s’en est pris directement aux policiers et a tenté de les tuer avant d'être finalement abattu.

Lire aussi : Autant en emporte great America : Le réveil sécessionniste

Le président Joe Biden a déclaré être « dévasté » par cette attaque, également condamnée par Kamala Harris et la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. Cependant, peu d’encre a coulé au sujet de cet incident en France, pourtant si habituée à relater le moindre fait d’outre-Atlantique. Peu de médias se sont même préoccupés de mentionner l’allégeance de l’assaillant à ce mouvement islamique et racialiste, autrement qu’en recopiant la brève de l’AFP.  Aucune enquête, pas de demande de dissolution, pas même d’indignation. Rappelons ici que l’ambition de la Nation of Islam était la sécession au nom du nationalisme afro-américain. Étonnant, donc, que le sujet n’ait pas plus intéressé les journalistes, pourtant si aptes à craindre les moindres velléités sécessionnistes des petits blancs de la Bible belt. Étonnant qu’on ne fasse pas d’éditions spéciales autour de ce nouveau crime raciste. Pas de « tueries », pas de « crime raciste ». Non, car la victime est blanche. Et qui plus est, un policier. [...]

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L’État au secours d’Air France

Ce mardi 6 avril, la Commission européenne a validé un plan d’aide de l’État en direction d’Air France à hauteur de 4 milliards d’euros. Recapitaliser la compagnie aérienne française était un impératif, tant la crise sanitaire l’a mise à l’arrêt – au premier trimestre 2021, elle a annoncé une nouvelle perte d’exploitation de 1,3 milliards d’euros. L’opération est simple : il s’agit d’améliorer le ratio dettes sur fonds propres, pour que l’entreprise soit en situation économique stable et puisse se refinancer sur les marchés au moment de la reprise. La France avait aidé l’entreprise à hauteur de 7 milliards lors de la première vague, via un prêt garanti par l’État de 4 milliards, et un prêt direct d’État de 3 milliards d’euros. Dans le plan d’aide annoncé, ce prêt de 3 milliards sera transformé « en participation de l’État, en fonds propres de l’État dans l’entreprise », a annoncé le ministre de l’Économie Bruno Le Maire sur France Inter. Par ailleurs, un milliard sera apporté en fonds propre. KLM, le partenaire hollandais du fleuron français, ne touchera pas d’aide.

Lire aussi : Désindustrialisation : une passion française

Cette aide annonce une recomposition du rapport de force actionnarial au sein d’Air France-KLM. La France redeviendrait un actionnaire principal très fort, à hauteur de 29,9 % du capital – sous la barre des 30% qui nécessiterait de lancer une OPA – contre un peu plus de 14% à l’heure actuelle. Il semblerait que les Pays-Bas, qui possèdent 14% du groupe depuis une montée en capital surprise et unilatérale en février 2019, aient décidé de ne pas suivre les Français dans la voie du financement direct, tout comme Delta Airlines (8,8%). China Eastern (8,8%) devrait participer à l’opération dans de faibles proportions. Si l’État a été autorisé à recapitaliser l’entreprise, il a dû le faire au prix d’importantes contreparties. Ainsi, l’entreprise a été contrainte de céder 18 créneaux de vols à d’autres compagnies aériennes aux aéroports à Orly et à Roissy. Le Maire s’est cependant félicité que ces créneaux ne soient pas accordés à des compagnies low-cost. La Commission a par ailleurs imposé des engagements environnementaux : Air France va devoir écarter ses A380 et A340.

Ce mardi 6 avril, la Commission européenne a validé un plan d’aide de l’État en direction d’Air France à hauteur de 4 milliards d’euros. Recapitaliser la compagnie aérienne française était un impératif, tant la crise sanitaire l’a mise à l’arrêt – au premier trimestre 2021, elle a annoncé une nouvelle perte d’exploitation de 1,3 milliards d’euros. L’opération est simple : il s’agit d’améliorer le ratio dettes sur fonds propres, pour que l’entreprise soit en situation économique stable et puisse se refinancer sur les marchés au moment de la reprise. La France avait aidé l’entreprise à hauteur de 7 milliards lors de la première vague, via un prêt garanti par l’État de 4 milliards, et un prêt direct d’État de 3 milliards d’euros. Dans le plan d’aide annoncé, ce prêt de 3 milliards sera transformé « en participation de l’État, en fonds propres de l’État dans l’entreprise », a annoncé le ministre de l’Économie Bruno Le Maire sur France Inter. Par ailleurs, un milliard sera apporté en fonds propre. KLM, le partenaire hollandais du fleuron français, ne touchera pas d’aide.

Lire aussi : Désindustrialisation : une passion française

Cette aide annonce une recomposition du rapport de force actionnarial au sein d’Air France-KLM. La France redeviendrait un actionnaire principal très fort, à hauteur de 29,9 % du capital – sous la barre des 30% qui nécessiterait de lancer une OPA – contre un peu plus de 14% à l’heure actuelle. Il semblerait que les Pays-Bas, qui possèdent 14% du groupe depuis une montée en capital surprise et unilatérale en février 2019, aient décidé de ne pas suivre les Français dans la voie du financement direct, tout comme Delta Airlines (8,8%). China Eastern (8,8%) devrait participer à l’opération dans de faibles proportions. Si l’État a été autorisé à recapitaliser l’entreprise, il a dû le faire au prix d’importantes contreparties. Ainsi, l’entreprise a été contrainte de céder 18 créneaux de vols à d’autres compagnies aériennes aux aéroports à Orly et à Roissy. Le Maire s’est cependant félicité que ces créneaux ne soient pas accordés à des compagnies low-cost. La Commission a par ailleurs imposé des engagements environnementaux : Air France va devoir écarter ses A380 et A340. [...]

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La classe armoricaine : être doublement invisible

Tout d’abord, les ploucs ne sont jamais admis sur les plateaux télé. Voir un plaquiste de Castelnaudary lors d’un « talk » (un débat entre « sachants ») autre qu’avec un Gilet Jaune sur le dos, c’est impossible. Un syndicaliste éventuellement ! Qui se sait regardé par le courant « anarcho syndical pour la gauche autogestionnaire » de sa centrale. D’où un discours à la Leonid Brejnev qui ne reflète en rien les lignes de stress parcourant la classe laborieuse autochtone aujourd’hui.

Plouc de service

L’employé au rayon produits frais de Super U ou la coiffeuse n’apparaissent donc jamais dans le débat. Ou alors pour servir de beauf de service ou de « témoin-des-violences-de-manifestations ». Toujours larmoyant, toujours dix secondes de micro. Jamais sur un plateau télé pour exprimer son point de vue. Sa vision du monde. Ce sont d’autres, des « grands témoins », des « consultants » ou des « communicants » qui vont discuter du fond du problème. Entre gens sérieux. Et ces connards n’ont absolument pas la même vie, le même salaire, les mêmes crédits, et la même Dacia Diesel achetée sur le Bon Coin que nous. [...]

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Quand la guerre des races menace

Qui n’a encore en mémoire ces paroles si touchantes de Joséphine Baker ? « Quand je suis arrivée à Paris, je me suis trouvée devant des gens comme vous. J’étais alors heureuse de sentir tout de même, dans la rue, que je pouvais demander un taxi sans avoir la crainte qu’il refuse de me prendre. J’étais aussi heureuse de penser que si j’avais faim, je pouvais m’arrêter dans n’importe quel restaurant. […] Personne ne me disait : “noire”. Personne ne me disait : “négresse”, mot qui me blessait terriblement. Et, tout à coup, petit à petit, toutes ces craintes sont parties. Je suis devenue femme avec confiance dans la vie, femme qui était élevée par la France à laquelle je donne ma gratitude. J’ai été portée aux nues, je peux le dire ». Joséphine Baker a quitté un pays où le racisme était systémique, pour un autre, la France, où son talent d’artiste transcendait ses origines, son accent, la couleur de sa peau… un pays où l’âme, le cœur, l’esprit, dominent le pigment, la carnation, la morphologie.

C’est la civilisation française qui a mis Joséphine Baker à l’abri du racisme systémique américain. C’est cette civilisation de l’esprit qui nous a permis d’accueillir les Baker comme les Zadi, sans tenir compte de la couleur de leur peau

Un siècle plus tard, un acteur vidéaste, Jean-Pascal Zadi, – dont on souhaite que le talent excède l’élocution – récipiendaire du César du meilleur espoir masculin, entame son discours à la façon de Kamala Harris : mes remerciements vont aux noirs ! Après l’énumération de « célébrités » racisées, ce militant de la cause noire a tenu à évoquer « l’humanité » complexe qui, à l’en croire, traverse son film. Sa référence humaniste ? Traoré-la-fourchette, ainsi que le nomme ironiquement Gilles-William Goldnadel. Et puis, pour clore ces trois minutes de bafouillage indigéniste, les téléspectateurs français ont eu droit à l’éloge cliché de la cancel culture, et à celui, plus cliché encore, du militant décolonialiste et pro-FLN, Frantz Fanon. Phénomène isolé ? Syndrome d’un septième art décadent ? Pas seulement. De Rokhaya Diallo à Yseult ; d’Omar Sy à Lilian Thuram ; de Franco Lollia, porte-parole de la Brigade anti-négrophobie à Sylvain Afoua, tête d’affiche de la Ligue de défense noire africaine, ils sont nombreux à vomir régulièrement dans les médias leur détestation de la France et du « privilège blanc » sous couvert d’antiracisme. [...]

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Le Manifeste des 343, ou la déresponsabilisation triomphante

De nos jours, critiquer le féminisme n’est pas quelque chose de particulièrement glorieux ou courageux : n’est en jeu que la mort sociale de l’individu, à la différence de la mort véritable lorsque l’on se met à traiter d’islam, ou de minorités qui n’en sont plus vraiment. Cependant, l’état des courants idéologiques pourrait laisser penser que le féminisme actuel est une chose nouvelle, qui n’existait pas il y a quelques dizaines d’années, surtout lorsque l’on connait la qualité de certains débats autour de l’avortement qui ont eu lieu dans les années 70. Cela n’ôte rien au dégoût qui peut envahir le lecteurs du manifeste des 343, vieux de cinquante ans. Il est d’ailleurs étrange que peu de personnes reviennent sur ce manifestes, pourtant qualifié de fondateur et adoré par les féministes, tant il est empreint des problématiques de notre société contemporaine.

Si les femmes ayant signé le texte ne sont pas dénuées d’audace, et croient défendre une noble cause, elles le font d’une manière qui met mal à l’aise les personnes pouvant être favorables à l’avortement, votre serviteur le premier : « Un combat enthousiasmant, écrivent-elles, dans la mesure où, si je le gagne, je commence seulement à m’appartenir en propre et non plus à l’Etat, à une famille, à un enfant dont je ne veux pas (…) Aux fascistes de tout poil — qu’ils s’avouent comme tels et nous matraquent ou qu’ils s’appellent catholiques, intégristes, démographes, médecins, experts, juristes, “ hommes responsables ”, Debré, Peyret, Lejeune, Pompidou, Chauchard, le pape — nous disons que nous les avons démasqués.

Ségur de la Santé : charité pour l’hôpital

Les hôpitaux vont commencer par rembourser leur dette. Il y en a pour 6,5 milliards sur dix ans, soit 34 % du total. Bon, mais il reste 12,8 milliards. Les EHPAD vont recevoir 1,5 milliard sur cinq ans pour investir, soit 300 millions par an. C’est la Caisse nationale de solidarité pour l’Autonomie (CNSA) qui a la charge de financer les établissements pour personnes âgées. Le 1er décembre 2020, son conseil d’administration a voté son budget 2021. Il prévoit d’investir 300 millions, financés par le Ségur de la santé. Mais le conseil de la CNSA a aussi annoncé un déficit en 2021 de 627,8 millions d’euros. Sur deux ans, le cumul représentera environ 1,2 milliard. C’est pile la somme qui restera sur le milliard et demi promis aux EHPAD. Donc le Ségur colmate une brèche. Et il reste 11,3 milliards. [...] 

Lire aussi : Enquête : AP-HP et Martin Hirsch, quand la lutte sanitaire se transforme en combat politique

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